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Home Vie politique Dossier Andry Rajoelina, Ivato, 31/07/2011 : bois de rose et vidéos intégrales

Andry Rajoelina, Ivato, 31/07/2011 : bois de rose et vidéos intégrales

Aéroport d’Ivato, dimanche 31 juillet 2011. Arrivée du couple présidentiel, Mialy et Andry Rajoelina

Voici deux vidéos des déclarations intégrales, en malgache, du Président de la Transition, suivies de leur traduction en français.

CLIQUEZ ICI POUR LA VIDEO PREMIERE PARTIE

Traduction

" En premier lieu, je tiens à saluer tout le peuple malgache ainsi que vous, journalistes, présents en ces lieux (Ndrl : salon d’honneur de l’aéroport international d’Ivato), malgré l’heure nocturne avancée, due à un retard dans l’horaire de l’avion. Je suis heureux que nous puissions tous nous revoir, avec le sourire aux lèvres. Eh oui, mon absence au pays, en compagnie de ma famille a occasionné beaucoup de rumeurs, ce qui m’a très étonné. Ce que je peux vous dire, c’est que je suis un être humain comme un autre, ainsi que les membres de ma famille. Il arrive un moment où le corps se sent épuisé et requiert un peu de repos. En effet, depuis deux ans et demi, nous avons été confrontés à plusieurs problèmes qu’il fallait résoudre. Je pense donc qu’il était aussi utile que nécessaire d’aller à l’étranger faire un bilan général de santé qui, la trentaine dépassée, doit être effectué tous les trois ans. Plaise à Dieu que, du point de vue médical, tout va pour le mieux pour affronter les diverses situations traversées par la Nation et qui doivent trouver des solutions ".

" Voilà en ce qui concerne cette sortie à l’étranger. Je tiens également à souligner que c’est le temps des grandes vacances et depuis que j’ai été élu Maire d’Antananarivo, il y a 4 ans de cela, je n’ai jamais eu le temps de prendre ces vacances en famille. C’est pour cela que nous avons choisi cette deuxième quinzaine du mois de juillet pour être ensemble, hors du train-train quotidien. Néanmoins, je n’ai jamais perdu de vue que je suis actuellement le Chef de l’Etat. Ainsi, je n’ai jamais perdu le fil de l’actualité au pays, en restant en contact permanent journalier avec mes collaborateurs ".

" Ainsi, ce qui concerne particulièrement les élections, le texte de projet de loi sur les élections présidentielles, a déjà été transmis chez les parlementaires de la Transition. Il en est de même pour les élections législatives. Et, actuellement, ces parlementaires se penchent sur le projet de loi concernant les élections communales et régionales (Chefs de région). Ici, il importe de dire la vérité au peuple malgache à propos des élections à venir. Les politiciens ne doivent pas se cantonner à critiquer sans apporter de solutions. Ainsi, ils doivent bien réfléchir, choisir et donner au peuple des solutions en ce qui concerne les scrutins à organiser. Et ces politiciens doivent donc se réunir mais aussi oser affronter ces élections qui seront de trois sortes. Primo, Le mandat des maires (élus) va expirer à la fin de cette année, en décembre ou novembre. Secundo, en ce qui concerne les législatives, que tout un chacun, que chaque politicien prenne ses responsabilités et choisisse l’ordre des élections à venir. De son côté, le pouvoir de Transition a mis beaucoup du sien pour que les listes électorales soient établies avec le plus d’exactitude possible. Et selon un rapport que j’ai reçu, ces listes sont achevées et nous sommes, dès lors, prêts pour aller aux urnes. Cependant, nous devons attendre les résultats officiels annoncés par la Ceni, à propos de ces listes électorales. Ainsi, le choix de l’ordre des scrutins dépend uniquement des politiciens. Le pouvoir de Transition, quant à lui, est déjà fin prêt, quel que soit l’ordre des élections, sur lequel les politiciens arrêteront leur choix. Une décision doit donc être prise rapidement, en ce qui concerne ces élections. C’est dans ce sens que le pouvoir de Transition, les politiciens et les entités qui ont paraphé la feuille de route se réuniront incessamment pour décider cet ordre des élections à venir '.

" Concernant les problèmes que vous avez énuméré (soldes non perçues des nouvelles recrues, grèves des étudiants à propos de bourses…), je lance, ici, un appel à tous les citoyens. Que chacun, à son niveau, prenne ses responsabilités. J’ai déjà suggéré au Premier ministre de ne pas faillir face à l’incompétence et l’illégalité dans chaque domaine. Si ces problèmes prédominent dans un département, un ministère, il en incombe au ministre responsable à qui il vous faut vous adresser. En tout cas, nous n’avons pas de problèmes de trésorerie, si on en revient à ce que vous venez d’énumérer. Il est des requêtes qui sont vraiment déplacées en cette période de transition. Par contre, s’il s’agit de la contrepartie d’un travail effectué de manière légale, il importe d’y apporter des solutions. A propos de l’Escopol qui critique encore la formation du gouvernement, la question que je pose est : jusqu’à quand allons-nous nous livrer à une bataille de chaises, à un partage de fauteuils ? Ne devrions-nous pas, plutôt, nous pencher sur le bien-être de la population plutôt que de songer aux intérêts des partis ou entités politiques ? Beaucoup de chaises ont déjà été attribuées et, à notre sens, ce gouvernement reflète effectivement l’union nationale. Il faut que tout le monde sache que ce n’est pas par plaisir pour le Président de la Transition et le Premier ministre de diriger cette période provisoire en partage avec des entités dont les points de vue sont divergents des leurs. Cependant, il est admirable de constater que tous, quelle que soit leur couleur politique, s’efforcent réellement pour trouver les moyens d’achever cette crise. Aussi, je répète ma question : jusqu’à quand les politiciens se livreront-ils à des batailles de chaises ? Ne serait-il pas plus positif et plus viable de s’affronter à travers les élections, ne serait-ce que pour mesurer le rapport de forces qui existe réellement entre les partis et entités politiques ? Les élections permettront également, et légalement, de se voir ou non attribuer une chaise à l’Assemblée, au Sénat, dans les régions, dans les mairies, à la Présidence de la République… Que le suffrage universel vienne trancher une fois pour toutes, plutôt que de vivre indéfiniment ces batailles de chaises ".

CLIQUEZ ICI POUR LA VIDEO SECONDE PARTIE

Traduction

" En ce qui concerne la signature de la feuille de route : bien que j’ai été à l’extérieur, je suivais l’actualité quotidiennement et j’étais en contact permanent avec mes collaborateurs. Par ailleurs, bien que ce fut une sortie à titre privé, j’ai rencontré le Secrétaire général de l’Oif qui nous a offert le logiciel qui nous permettra d’informatiser, donc d’améliorer encore plus le déroulement des prochaines élections, avant, pendant et surtout après. Ce logiciel aurait coûté extrêmement cher si nous l’avions pris en charge nous-mêmes. L’utilisation de logiciel spécifique, capable de sortir des résultats d’élections en un temps record, a été approuvée par la Communauté internationale. Pour en revenir à la feuille de route, nous avons été invités à nous préparer pour la signature de la feuille de route, prévue pour la première semaine de ce mois d’août ou, au plus tard, au courant de la seconde semaine de ce même mois d’août 2011, ici, à Antananarivo. De ce fait, nous sommes donc dans l’expectative de l’avenue de la médiation de la Sadc qui organisera la cérémonie de signature officielle de cette feuille de route. Ces élections, encadrées de telle manière, apporteront un vent de changement dans le rapport de forces politiques. Grâce à elles, je suis persuadé qu’il n’y aura plus de descentes dans la rue pour accéder au pouvoir. Il est vrai que le projet de loi adressé aux parlementaires de la Transition, concernant les communales et les régionales, propose leur jumelage. En voici l’argumentaire : lorsque nous élisons un maire, nous élisons également ses conseillers municipaux. Il faut se rappeler que le chef de région est le supérieur direct des maires de sa région qui collaborent avec lui directement et étroitement. Aussi c’est pour éviter aux chefs de région « d’acheter » les voix des maires durant leurs élections que nous avons suggéré ce jumelage. Par ailleurs, élire les chefs de région signifie qu’ils ne seront plus nommés, parachutés comme par le passé…".

" Venons-en au bois de rose. Tout le monde soit savoir que si le trafic se poursuit encore, c’est parce que les détenteurs de rondins, dans la Sava et autres régions, s’évertuent d’imagination pour pouvoir exporter illicitement ces rondins de bois de rose. Pour faire cesser ce trafic, ils ont le devoir de faire une déclaration du stock de rondins de bois de rose en leur possession. Ensuite, suivre la règlementation édictée par le ministère de l’Environnement ".

Ici, il faut que je vous rappelle que c’est le pouvoir de transition qui, le premier, a interdit l’exportation du bois de rose de Madagascar. Les dirigeants passés l’ont autorisé sans discernement. L’actuel régime de transition a donc hérité de cette autorisation faite vraiment les yeux fermés. Rappelons-nous qu’aux mois de janvier et mars 2009, le pouvoir de l’époque avait donné l’autorisation d’exportation du bois de rose. Lorsque des cargaisons ont été saisies au port de Vohémar, le régime de transition avait pris la décision de faire payer des taxes fortes aux propriétaires de ces nombreux rondins de bois de rose s’ils voulaient les exporter. Mais cela ne les a pas empêché d’emprunter d’autres chemins de traverse, tous aussi illégaux les uns que les autres. Néanmoins, dans ce paysage de désastre écologique, il y a eu un aspect positif pour le pays. Le montant des taxes s’est élevé à 40 milliards d’ariary ou 200 milliards d’anciens francs. Ce qui a permis un certain équilibre financier au sein du Trésor public et a permis de diriger cette période transitoire. Or, durant tous les régimes précédents, concernant le bois de rose, ce n’est même pas le quart de cette somme faramineuse qui est entré dans les caisses de l’Etat malgache. Aussi, je puis vous assurer que moi, personnellement, je combats et je combattrai les « Dahalo », je combattrai contre ceux qui ne respectent pas les règles établies, contre l’insécurité, contre les cambrioleurs, contre la corruption en général les corrupteurs en particulier et contre l’exportation illicite des richesses naturelles et minières de Madagascar. Mais pour qu’il y ait des résultats palpables, positifs, nous devons procéder avec des méthodes nouvelles, innovantes ".

" Elargissement des institutions de la Transition (Ceni, Ct, Cst…) ? Cela est effectivement prévu dans la feuille de route et nous respecterons cela si c’est nécessaire dans la perspective d’aller aux élections pour en terminer avec cette crise politique ".

Propos traduits par Jeannot RAMAMBAZAFY

Mis à jour ( Lundi, 01 Août 2011 18:12 )  
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