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Madagascar : la marche du temps face aux plats réchauffés du Gtt de Genève

Une réunion des membres du Gtt. A quand remonte la dernière venue à Madagascar de ces individus qui prétendent "aimer leur patrie" et dont les enfants ne parlent même pas le malgache ? Existaient-ils tous avant Marc Ravalomanana ? Avaient-ils une vie avant mars 2009 ?

Décidément, l’expression « sans sortir de l’ornière » va finir par être définitivement collée à la peau de ces « Malgaches » de Genève en Suisse. En effet, à 10.000 km de la Grande île de l’océan Indien, leur cheval de bataille pour défendre un homme et non pas des idées, repose sur l’envoi par mail de lettres ouvertes. Leur teneur repose sur les insultes et les constats systématiques éloignés des évolutions sociales, politiques et économiques qui prévalent depuis 2009. Résultat ? Un effet contraire. En effet, leur litanie est tellement lassante que plus personne n’y prête attention car cette constance dans un aveuglément dicté par la haine, entraine des doutes et un phénomène de rejet aussi systématique que leur démarche de forcenés sans conviction sur l’avenir d’un pays où ils n’ont même pas le droit de vote. Je répète, ici, que cela doit être leur combat pour leurs descendants et non pas cette avancée vers le passé pour tenter de remettre en selle un homme qui a réussi à tromper tout son monde durant sept années. Quant à ce Gtt, il faut croire que ses membres n’avaient aucune vie avant Ravalomanana.

Le Chef du protocole de la 66è Assemblée générale de l'ONU est venu rassurer Andry Rajoelina pour lui dire qu'il prendra bien la parole en tant que Président de la Transition de Madagascar

J’étais à New York, j’étais à Bruxelles. La diplomatie de très haut niveau se passe de ce genre de dénigrements plus proches du militantisme du Nord-coréen Kim Il Sung des années 1980 que d’une volonté réelle d’agir pour mener Madagascar vers un changement de mentalité. le jour même de prononcer son discours, le Président de la Transition, faisait encore l’objet de pressions de couloir, à travers une « lettre » écrite en anglais, qui balaie déjà la loi du grand nombre, base de la démocratie. Mais dans les coulisses, c’est sombre, noir. Et comme le chante Johnny Halliday : « Noir c’est noir, il n’y a plus d’espoir ».

Traduction de la lettre ci-dessus

« Il est porté à la connaissance de la mouvance… que Monsieur Andry Rajoelina pourrait tenter de représenter Madagascar à l’Assemblée générale des Nations Unies. La mouvance… -dans l’esprit de la Feuille de route signée le 17 septembre pour le retour de Madagascar dans la normalité constitutionnelle- estime qu’il (Ndrl : Andry Rajoelina) ne devrait pas être autorisé à représenter Madagascar ou le peuple malagasy.

Il est clairement stipulé dans la clause 34 de la Feuille de route de la Sadc que la reconnaissance internationale du Président et du Gouvernement de la Transition de Madagascar ne deviendrait effective qu’après la mise en place des institutions inclusives et consensuelles.

Nous sommes persuadés que les Nations Unies respecteront et soutiendront pleinement le processus de la Sadc dans la mise en œuvre de la Feuille de route avant de reconnaître tout officiel venant de notre pays pour représenter Madagascar et le peuple Malagasy à toutes réunions organisées sous leur égide ».

Les émissaires de la Troïka de la Sadc et les signataires de la Feuille de route

Dans la nuit du 16 au 17 septembre 2011, la feuille de route signée à l’hôtel « Le Paon d’Or » d’Ivato stipule dans son article 3 que Monsieur Andry Rajoelina est le Président de la Transition. En cette qualité, il exerce les fonctions du Chef d’Etat. Cela signifie sans ambages qu’il a acquis la reconnaissance nationale. En signant, la majorité des parties prenantes malgaches de Madagascar le reconnait. Ils ont tous eu le temps de lire le texte entier. Aucun n’est aveugle et personne ne les y a obligé. La volonté commune d’en finir avec cette crise a été la plus forte. Seule la mouvance Ratsiraka n’a pas signé pour des raisons d’ego ne pouvant influer sur la marche du temps.

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En fait, la communauté internationale, chapeautée par les Nations Unies n’attendait que cela. Pratiquant la politique de manière artisanale, les calculateurs malgaches de tous bords n’y ont pas songé un seul instant. Une semaine plus tard, Andry Rajoelina était officiellement invité à prendre la parole à l’Onu de New York, en tant que Président de la Transition de Madagascar. Les vidéos sont là pour le prouver. Mais ne pouvant se dépêtrer d’habitudes dictatoriales qui ont ruiné le pays, certains politocards commencent à renier la parole donnée et leur propre signature.

Ainsi de Zafy Albert, premier président malgache empêché qui, dut-il vivre 500 ans, ne reconnaîtra aucun chef d’Etat malgache après lui. Même chose pour Ravalomanana aidé de ses fanatiques qui sont resté figés à l’année 2009. Mais au niveau de la politique internationale de haut niveau, seule cette feuille de route signée compte. Ce n’est pas pour rien qu’il y est également stipulé :

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23. Aucun Acteur Politique Malgache partie prenante ou non à cette Feuille de Route ne peut ni ne doit s’arroger un droit de veto à l’exécution de cette Feuille de Route durant la période de transition;

24. Tous les Acteurs Politiques Malgaches parties prenantes à cette Feuille de Route doivent refuser le recours à la violence ou la menace d’un tel recours pendant la période de transition. Ils doivent également s’abstenir d’inciter à la haine et de mener toute action déstabilisatrice au cours de la transition.

Ainsi, lorsque le Gtt de Genève écrit, dans sa dernière lettre ouverte que « Le pays continue d'être la proie de voyous qui pillent impunément », il ne sert pas beaucoup les intérêts de leur maître et idole Ravalomanana qui, du coup, renie donc cette feuille de route signée pour lui par Mamy Rakotoarivelo. A New York, à Paris, à Bruxelles, j’ai eu l’occasion de discuter avec des gens qui suivent les évolutions de cette « crise » à Madagascar. Tous sont unanimes sur un point : « il était temps d’en finir avec cette période de transition. La première étape a été faite avec cette signature. Tout dépend, à présent, des politiciens malgaches eux-mêmes. Mais tôt ou tard, votre IVè république sera ». Les gens sensés raisonnent pour un avenir meilleur et non pour un passé qui n’a rien eu de glorieux, en un demi-siècle « d’indépendance ». Une indépendance des dirigeants de tout faire pour piller le pays afin de se remplir les poches et une dépendance économique qui a fait de Madagascar un malade survivant grâce aux bailleurs de fonds.

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Mais qu’on le veuille ou non, Andry Rajoelina, le « Dj », « le voyou », le « putschiste », a réussi à démontrer, de décembre 2008 à nos jours, que la carence de l’argent de ces bailleurs n’aura pas été un facteur entrainant un holocauste socio-économique. Bien au contraire, ce sont ces mêmes bailleurs de fonds qui ont salué sa bonne gestion des affaires publiques. « Celui qui me remplacera n’est pas encore né », avait déclaré Didier Ratsiraka à une époque. N’empêche, trois présidents se sont succédé après lui. Et d’autres succèderont à Andry Rajoelina dans l’inexorable marche du temps. Mais à la manière dont ils voient les choses, les petits-enfants de ces Gtt de Genève -qui ne connaissent que Louis Michel à l’UE- écriront les mêmes lettres ouvertes, avec les mêmes arguments mais en changeant le nom de Ravalomanana par un autre. Au moment où, ici, on cogite dur et ensemble pour trouver un Premier ministre de consensus, selon la feuille de route, eux, ils sont restés figés à l’an 2009 d’avant la démission et la fuite du « Filoha hajaina » devenu un filou tout court pour avoir trop abusé du pouvoir absolu qui corrompt absolument.

Jeannot RAMAMBAZAFY

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ARCHIVES POUR LE DEVOIR DE MEMOIRE DES MALGACHES DE 2035

St Marc

Article publié initialement le 21 mars 2011 en commentaire d'un article de Madagascar Tribune

Je vais vous livrer un secret. Au fond, ce qui m’agace profondément chez les pro-Ravalomanana, c’est leur coté « croisés ». Persuadés d’être porteurs d’une volonté divine (celle de Ravalomanana), ils sont partis en croisade, avec St Marc comme côte de maille, et l’État de Droit comme glaive.
Cela doit être un vieux fond républicain que je ne peux, en tant que bon frantsay, réprimer.
Certains pourraient penser qu’en tant que vazaha, je prêche pour ma paroisse catholique. Même pas. Je suis baptisé protestant réformé.

Je trouve cette guerre politico-cultuelle extrêmement perverse, et surtout, extrêmement dommageable pour l’unité d’une nation, qui a déjà bien du mal à trouver ce qui peut unir ses 18 ethnies.

Et enfin je suis désolé de voir que des croyants soient manipulés au nom d’une église pour servir les intérêts personnels d’une personne en particulier.

A les écouter, Ravalomanana n’a aucun défaut.

Ils manifestent contre les détenus politiques. A partir de 2002, Ravalomanana a fait enfermer de nombreux opposants politiques, une génération entière de politiciens de l’ère Ratsiraka sont passés par la case prison, y compris des personnes très modérées et très compétentes. Sans parler d’artistes qui ont eu le malheur d’un peu trop s’afficher avec Ratsiraka, et qui ont été déclarées persona non grata, Rossy et Ninie Doniah en tête.

Ils crient au scandale du bois de rose. Malheureusement pour la forêt malgache, ce n’est pas un phénomène nouveau, articles de presse d’époque à l’appui.

Ils parlent de spoliation économique (Tiko et Magro détruits). C’est un outil industriel de qualité que Madagascar a perdu et c’est une véritable catastrophe économique. Mais demandez aux acteurs de la filière vanille comment Ravalomanana a fait main basse sur le secteur. Idem pour le letchi. Que dire du scandale Kobama ? J’en passe et des meilleures.

Ils se marrent sur le retournement de veste de Monja Roindefo. Mais n’ayons pas la mémoire trop courte ! Un seul Nom : Pety Rakotoniaina. C’est le Roindefo de Ravalomanana.

Tout cela pour dire que St Marc n’a rien d’un saint. C’est un homme d’entreprise, qui a eu la volonté de gérer le pays comme il gère ses affaires : En autocrate, au mépris de la démocratie, qu’il voyait comme un frein au développement du pays. Mais surtout, c’est un homme qui, à force de considérer le pays comme son entreprise, a complètement piétiné la notion de conflits d’intérêts. Faire fi des règles démocratiques au nom du développement du pays, c’est encore louable, c’est ce que l’on appelle un dictateur éclairé. Mais détourner la démocratie pour son profit personnel, ce n’est plus un dictateur éclairé, c’est un dictateur illuminé.

Lundi 21 mars 2011

http://madagascan.over-blog.com/article-st-marc-70421649.html

Mis à jour ( Samedi, 15 Octobre 2011 06:09 )  
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