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Hery Rajaonarimampianina-HCJ. Viol flagrant et direct de la Constitution

Laissons de côté, pour le moment, les élucubrations du président Hery Rajaonarimampianina, à propos de sa conception personnelle de l’article 54. Il a sa majorité extra-constitutionnelle et il plane littéralement…


Mais, en ce qui concerne la Haute Cour de Justice ou HCJ, la Communauté internationale et les intellectuels et politiciens malgaches vont-ils aussi laisser passer cela au nom de leurs intérêts propres ? Cela signifie cautionner au plus haut niveau l’Etat de non-droit qui prévaut depuis l’accession au pouvoir de ce candidat de dernière minute, ce candidat de substitution.

Lors du point de presse du 25 janvier 2015, au palais d’Iavoloha, voici ce qu’a déclaré le président Rajaonarimampianina, à propos de cette HCJ :


« La Haute Cour de Justice ? Mais, première chose : la loi a été votée, nous sommes en train de mettre en place cette Haute Cour de Justice. Et je peux vous dire juste un mot sur cette Haute Cour de Justice : il y a tellement de débats, à mon avis, stériles par rapport à cette Haute Cour de Justice. Moi je voudrais juste vous dire au peuple malgache que, pendant 50 ans, on n’a pas cette Haute Cour de Justice. Et nous sommes le premier gouvernement, je suis le premier président de la république à vouloir mettre en place la Haute Cour de Justice. Donc, je pense que c’est sur la bonne voie ».

Mais, Môssieur le prezidà, la loi ne demande pas votre avis ni votre volonté, en se référant à un passé révolu ! Il s’agit de respecter la constitution comme la prunelle de vos yeux. Un point c’est tout. Que dit l’article 167 de la Constitution de la IVème république de Madagascar sur laquelle le président élu a prêté serment, le 25 janvier 2014, soit après plus de 12 mois aujourd’hui ?

Article 167.

Afin de respecter le prescrit constitutionnel, le Président de la République, dans un délai de 12 mois à compter de son investiture, invite les Instances compétentes à désigner les membres qui composeront la Haute Cour de justice afin de procéder dès l'expiration de ce délai à l'installation de la Haute Cour de justice. Toute partie justifiant d'un intérêt peut saisir les institutions compétentes de demande de sanction en cas de carence.

En ce qui concerne le Président de la République, exceptionnellement, l'instance compétente est la Haute Cour constitutionnelle qui serait autorisée à prendre les sanctions qu'aurait pu prendre la Haute Cour de justice si elle était installée.

************

Nous sommes le 27 janvier 2015. Soit à douze mois plus un jour de cette investiture. Alors ? Pourquoi parler d’état de droit, de démocratie et de droits de l’homme si les grandes puissances comme les U.S.A., la France, l’Allemagne, le Japon etc. ferment les yeux sur ce cas flagrant de violation de la Constitution ? Ce président élu le 20 décembre 2013 n’a aucune excuse, aucune ! Mais il persiste à violer la constitution parce que vous le cautionner, vous êtes ces complices directs. Et soyons assurés que le président de la HCC, Jean Eric Rakotoarisoa, homme de paille qui s’est irrémédiablement renié, va faire en sorte que cette violation est tout à fait légale, parce que ceci, parce que cela. Dura lex sed lex !

Hôtel de ville d'Antananarivo, après le 13 mai 1972. Voilà où a amené le régime Tsiranana-Psd en emprisonnant des étudiants et en faisant tirer sur eux par les FRS (Forces républicaines de sécurité). Gouverner c'est prévoir. Mais la colère d'un peuple est imprévisible malgré les signes avant-coureurs

Allez encore croire qu’il y aura une stabilité politique à Madagascar ! Pourquoi aider un violeur flagrant de constitution, sachant que, tôt ou tard, par la force des choses, quelque chose va péter. Comme ce qui est arrivé à Philibert Tsiranana, à Didier Ratsiraka, à Zafy Albert et à Marc Ravalomanana. Tous violeurs de constitution, ils avaient tout prévus. Sauf leur chute due à la colère du peuple qui les avait élus. Et les mêmes causes produisant les mêmes effets, pas besoin d'être Einstein pour connaître la suite. Quand ? Comment ? Au moment où ce régime Hvm s'y attendra le moins. Alors ? Le forcing ne mène jamais à rien. Sauf à une fin toujours déshonorable et déshonorante. Après ? Ben, les regrets ne viennent qu’après…


En passant, subito presto, la journée du 28 janvier 2015, a été décrétée Journée de deuil national pour rendre hommage aux victimes du cyclone Chedza. Etrange, car le compte des victimes n’est pas définitif et qui dit qu’il n’y aura pas d’autres cyclones d’ici début avril, fin officielle de la saison des pluies et cyclonique ?

Jeannot Ramambazafy – 27 janvier 2015

Mis Ă  jour ( Mardi, 27 Janvier 2015 15:41 )  
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