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iLa dernière visite d’un Président mondial de la JCI (Jeune Chambre Internationale) dans la Grande Île remonte à 1996. Pour M. Scott Greenlee, Madagascar, au su du dynamisme de son réseau malgache, était  une destination prioritaire dans le cadre de son mandat. Madagate.com vous offre un reportage très culturellement intéressant. Sur notre photo, de gauche à droite : M. Alain RATSIMBAHARISON, Président de JCI Antananarivo, M. Scott GREENLEE, Président mondial de la JCI, Mme Sylviana ANDRIANASY, Présidente Nationale de JCI Madagascar

Branle-bas de combat depuis le 26 avril 2007 pour les quelque 228 membres de la JCI de Madagascar, avec la visite du Président mondial de cette fédération mondiale de jeunes entrepreneurs. Selon M. Greenlee, « la dernière visite d’un Président mondial de la JCI remonte à 1996. Ce qui est long pour une nation membre de notre organisation. Madagascar était une priorité car il y existe un groupe dynamique. Merci beaucoup ». Cette dernière phrase a été prononcée en français. Car M. Scott Greenlee est un américain. Il est né le 17 novembre 1967, à Grand Rapids, Michigan, Etats-Unis. Au quotidien, M. Greenlee est conseiller économique et politique.

La Jeune Chambre Internationale ou JCI fédère un vaste ensemble d’organisations nationales et regroupe près de 250.000 adhérents dans plus d’une centaine de pays. C’est l’ensemble de ces organisations nationales qui, réunies lors du congrès mondial chaque année au mois de novembre, élisent un nouveau comité directeur. Pour l’exercice 2007, le Comité directeur de la JCI est présidé par Scott Greenlee de la Jeune Chambre des Etats-Unis.

La JCI intervient à travers le monde dans quatre zones spécifiques :
zone A : Afrique
zone B : Asie
zone C : Amérique, Caraïbes
zone D : Europe

La JCI utilise quatre langues officielles :
l'anglais, le japonais, le français, et l'espagnol.

Comme l’a précisé M. Greenlee, « la JCI est active et présente au sein d’organismes tels que : l’ONU, l’UNESCO, l’UNICEF, la Chambre de Commerce Internationale, CARE INTERNATIONAL, l’AIESEC ».

Nous vous donnons le credo de la JCI :

« Que la foi en Dieu donne à la vie son véritable sens ;

Que la fraternité humaine transcende la souveraineté des nations ;

Que la liberté des individus et de l’entreprise assure mieux la justice économique ;

Que le gouvernement doit s’appuyer sur la loi et non sur l’arbitraire ;

Que la personne humaine est la plus précieuse des richesses ;

Et que servir l’humanité constitue l’œuvre la plus noble d’une vie ».

En ce qui concerne Madagascar, selon les explications de Mme Andrianasy, les 228 membres à Madagascar sont répartis en huit organisations locales de jeunes entrepreneurs âgés de 18 à 40 ans. Dans la Grande Île, la JCI œuvre dans quatre domaines d’opportunités avec comme principal objectif la formation :

Le domaine individuel

Directeurs de projet : Thierry Randriamanalina (formation interne) ; Tojo Rakotozafy (formation externe) ; Sandra Andrianjafison (BBP) ; Laza Randriamifidimanana (TYOP) à titre provisoire.

Le domaine des affaires (business)

Directeurs de projet : Rija Francia Rakotoarisoa (développement rural) ; Maminiaina Randriamialisoa (affaires) ; Vola Randrianarison (secteur économique).

Le domaine communautaire

Directeurs de projet : Lanto Andriamanoera (environnement) ; Latoky Ravelonarivo (santé/mère/enfant) ; Alexandra Erick, Nathalie Ranaivoson et Tiana Andrianatoandro (éducation).

Le domaine international

Directeurs de projet : Haingo Rasoamanarivo, Valohery Andrianarivelo (relations internationales).

A l’extrême-droite, Sanda et Laza Randriamifidimanana, sœur et frère

En matière de projets, la JCI de Madagascar est assez surchargée, en parler ici serait fastidieux. Mais elle relève le défi de tous les concrétiser d’ici à trois mois, à compter de ce mois d’avril 2007. La visite de leur Président mondial les motivera encore plus. Souhaitons leur bon courage.

Par ailleurs, toujours dans le domaine de la formation, il existe une université virtuelle au sein de la JCI de la Grande Île. Une équipe s’occupe de la mise en place des modules de formation adressés aux membres et à ceux qui désirent être des formateurs. La JCI étant une Ong à but non lucratif, Mme Andrianasy a souligné que, dans cette université virtuelle, les coûts ne sont pas excessifs.

Où y-a-t-il des structures JCI à Madagascar ? A Antsiranana, Nosy Be, Antananarivo, Mahajanga, Antsirabe, Toliara, Ambatondrazaka, Toamasina et bientôt à Fianarantsoa.

Le programme de la visite M. Scott Greenlee est assez chargé a également. Après une réunion avec le bureau national suivie un dîner de bienvenue, toujours à l’hôtel Palissandre (jeudi 26 avril), il rencontrera tous les membres à l’hôtel Colbert (vendredi 27 avril) puis des visites de courtoisie auprès des hautes autorités du pays sont prévues. Ainsi, M. Greenlee a pu être reçu par le Président du Sénat, M. Rajemison Rakotomaharo, également Sénateur JIC et le Président de l’Assembée nationale, M. Samuel Maharifatsy. Cette visite, il faut le préciser, tombait au moment de la déclaration officielle du résultat du referendum constitutionnel malgache et dans un environnement socio-politique assez trouble dans les régions...

Les responsables de la visite du Président mondial de la JCI sont : Felana Andrianarivao assistée de Riva Rasambomanana et de Noro Robinson, chargée de la Communication.

M. Greenlee a quitté Madagascar le 29 avril 2007, se déclarant « satisfait de cette visite et prêt à œuvrer avec les autorités du pays pour propre développement et, par synergie, pour le développement vers un monde meilleur. Il s’est rendu à Johannesburg où aura lieu une conférence de zone qui réunira plus de 1.000 membres d’Afrique et du Moyen-Orient.

Rappelons que le prochain mondial de la JCI aura lieu au Québec en 2009

ORIGINES DE LA JCI

En 1910, à St Louis du Missouri (USA), Henry « Hy » Giessenbier (photo ci-dessus) et ses amis forment le Herculaneum Dance Club avec pour objectif principal de conserver les styles de danses traditionnelles. Cinq années plus tard, en 1915, le Colonel H.N. Morgan, une personnalité éminente de la ville de St. Louis encourage les membres du Dance Club à s'intéresser davantage à des problèmes civiques. Le 13 octobre 1915, M. Giessenbier et 32 autres jeunes gens forment le Young Men's Progressive Civic Association (YMPCA). Cette organisation atteint un effectif de 750 personnes en moins de cinq mois. L'année suivante, en 1916, le YMPCA change son nom en "Jeunes Citoyens" - plus communément appelés JC - qui devient plus tard les JAYCEES. L'année 1918 marque une autre étape dans l'histoire de la Jeune Chambre, les JC sont affiliés avec la Chambre de Commerce de St. Louis et deviennent officiellement la Jeune Chambre de Commerce de St. Louis.

Après la première guerre mondiale, Giessenbier prend contact avec d'autres villes des États-Unis qui avaient déjà formé des groupes de Jeunes Hommes d'Affaires similaires. Par la suite 29 clubs dans tous les États-Unis sont rassemblés pour former la Jeune Chambre de Commerce des États-Unis. Hy Giessenbier est élu premier Président de l'organisation nationale.

La Jeune Chambre atteint une dimension internationale en 1923 avec l'adhésion du Comité d'échanges Commerciaux de Winnipeg qui devient la première Jeune Chambre formée en dehors des États-Unis. En 1928, le concept d'organisme international traverse l'Océan Atlantique pour atteindre les Iles Britanniques.

En 1940, la Jeune Chambre de Commerce des États-Unis adopte une résolution qui approuve un programme encourageant des échanges mutuels avec les pays d'Amérique Centrale et d'Amérique du Sud. Cela amène à l'établissement de Jeunes Chambres dans la ville de Mexico, Guatemala City, El Salvador, au Honduras, au Nicaragua, au Costa Rica et à Panama City en 1943.

Le concept de la Jeune Chambre Internationale (JCI) est maintenant bien établi. En 1944, la première conférence internationale se tient dans la ville de Mexico. Le Mexicain Raul Garcia Vidal est élu premier Président de la JCI. Les pays qui constituent alors la Jeune Chambre Internationale sont : Costa Rica, El Salvador, Guatemala, Honduras, Mexique, Nicaragua, Panama et les États-Unis d'Amérique. Deux années plus tard, en février 1946, le premier Congrès Mondial se tient à Panama City. Quarante quatre délégués venus de 16 pays différents y prennent part. L'Organisation Internationale est officiellement formée, une constitution provisoire est adoptée, et le mot "Commerce" est retiré de l'appellation officielle.

Le Panamien Erasmo Chambonnet est élu second Président de la JCI pendant ce Congrès, l'Australie et le Canada entrent officiellement dans l'organisation.

En 1948, le Credo de la JCI est officiellement adopté pendant le quatrième Congrès Mondial de la JCI à Rio de Janeiro et, en 1952, un secrétariat permanent est constitué. En 1972, le nom de la JCI est transformé en "Jaycees International"; cependant, en 1988, il est décidé de reprendre l'appellation "Jeune Chambre Internationale"ou JCI.

Cérémonie d’intronisation de M. Greenlee –au centre- en 2006. Auparavant, il était Vice-président exécutif de la JCI

Les dirigeants mondiaux de la JCI en cette année 2007. M. Scott Greenlee,

deuxième à partir de la droite, debout au second rang

Pour vous démontrer que la JCI est réellement une fédération mondiale, madagate.com vous donne, ci-après, le nom, la nationalité et le titre de quelques illustres anciens membres de la JCI :