Rossy, de son vrai nom Rahasimanana Paul Bert, est bien Malgache. Pour des raisons dont je ne parlerai pas ici, il réside en France depuis le mois de mars 2002. Dans les années 70, il a été remarqué par Tsilavina Ralindimby, alors animateur radio devenu ministre plus tard. Rossy, « animait » des soirées funèbres dans le quartier d’Ampamarinana près du stade de Mahamasina. Son « groupe » excellait tellement dans le « sôva », une sorte d’a capella avant l’heure. Des chants décrivant le quotidien du petit peuple, rythmés avec des battements des mains. De nos jours, une de ces chansons est toujours le générique d’une émission où on peut entendre les correspondants de la radio nationale raconter ce qui se passe en province. Très vite, Tsilavina le met en contact avec des entités comme le Goethe Institut devenu Centre germano-malgache ou Cgm. En parallèle, Rossy, conscient de sa chance, poursuit des études assez supérieures. Mais il décidera de vivre de la musique. Sa musique, ayant pour source Peter Gabriel, Johnny Clegg et Roger Georges.