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Coronavirus. Déjà en 2017 dans... Astérix, puis vint Raoultix

Albert Uderzo, dessinateur et créateur, avec René Goscinny (décédé en 1977), du personnage de BD Astérix, est décédé le 24 mars 2020 à l'âge de 92 ans. Sa mort n'a rien à voir avec ce coronavirus covid-19 de malheur. Et pourtant... Dossier sur les étranges coïncidences de cette vie passagère terrestre.

Pour les générations actuelles de Malagasy qui n'ont pas la chance d'avoir en temps réel les albums des aventures d'Astérix qui, de nos jours de toute façon, leur coûteront les yeux de la tête, voici son histoire. “Astérix le Gaulois” est, avant tout, un personnage de “Pilote”, un magazine hebdomadaire, puis mensuel, de bande dessinée français publié d'octobre 1959 à octobre 1989. Astérix a été créé le 29 octobre 1959 par le scénariste René Goscinny et le dessinateur Albert Uderzo, tous deux Français.

Les aventures d'Astérix, dont le nom évoque le signe typographique appelé “astérisque” (*), c'est l'histoire de Gaulois d'un petit village fictif situé en Armorique (territoire entre la Loire et la Seine, qui, en 50 av. J.-C., poursuivent seuls la lutte contre l'envahisseur romain grâce à une potion magique préparée par le druide Panoramix. Cette potion donne une force surhumaine à quiconque en boit. Dans les 38 albums aussi bien que dans tous les films (dessins animés ou personnages réels comme Christian Clavier et Clovis Cornillac), cet antagonisme est immuable et ces irréductibles Gaulois gagnent toujours la partie à la fin sous forme d'un banquet prouvant qu'ils sont de bons vivants.


Le 19 octobre 2017, l'avant-dernier album, “Astérix et la Transitalique” est publié. Ses auteurs : Jean-Yves Ferrari pour le scénario et Didier Conrad pour les dessins. L'histoire est basée sur le passage d'Astérix et Obélix dans la péninsule italienne. Prémonition déjà ?... Pour prouver à Jules César le bon état des voies romaines, le responsable Lactus Bifidus propose une course de chars traversant l'Italie et qui sera dénommée la “Transitalique”. Y participeront tous les peuples du monde connu à cette époque. Apprenant cela, Jules César le félicite et lui ordonne secrètement de faire en sorte que ce soit un Romain qui gagne, puisque le prestige de Rome et l'unité des peuples en dépendent. Le champion romain est masqué et son nom est Coronavirus. Eh oui, amies lectrices et amis lecteurs. Et même que son “co-pilote” se nomme Bacillus.

La “Transitalique” est donc une course de chars partant du nord de l’Italie et traversant le pays à la vitesse d’un attelage au galop. L’idée du nom de Coronavirus découle du fait que ce pathogène avait déjà fait parler de lui lors de l’épidémie de SRAS (Syndrome respiratoire aigü sévère) apparu en Chine en 2002 et 2003. Le SRAS est une maladie respiratoire contagieuse qui se transmet par les gouttelettes propulsées dans l'air lorsqu'une personne tousse, éternue ou parle. Les symptômes sont de la fièvre, une toux sèche, des maux de tête, des douleurs musculaires et des difficultés respiratoires. Aucun traitement n'existe à l'exception de soins d'accompagnement. Comme l'actuel Covid-19. Mais, concernant le SRAS, depuis 2004, aucun cas de transmission n'a été rapporté...

Pour en revenir à la “Transitalique”, l’histoire finit bien car le Romain masqué Coronavirus (signifiant en latin : virus à couronne), ne sort pas victorieux de cette course. Mais comme toujours, dans les aventures du petit Gaulois, c'est bien grâce à Panoramix et sa potion magique.

Et nous voilà au mois de mars 2020 avec le vrai Coronavirus, dénommé, à présent, Covid-19. En ce début du mois d'avril, le bilan est catastrophique, surtout en Italie. En effet, les autorités sanitaires italiennes ont annoncé, le 30 mars, un lourd bilan quotidien de 812 morts. Ce qui porte à plus de 11.500 le nombre total de personnes décédées à cause de ce Covid-19 dans ce pays où le confinement -qui a déjà duré trois semaines- a été étendu jusqu'au 13 avril, c'est-à-dire à la Pâques 2020. Je ne parlerai pas de l'Espagne ou encore des États-Unis où les décès augmentent : 1 mort toutes les 17 minutes à New York. Certes, le navire-hôpital militaire “USNS Comfort” est arrivé là-bas le 30 mars, avec ses 1.000 lits, mais il ne pourra que soulager les hôpitaux de New York City submergés par un afflux de malades du Covid-19.

D'où viendra donc le salut définitif? C'est tout sérieusement du monde que je vous dirais que le salut pourrait bien venir d'un Gaulois que j'appellerai Raoultix, en référence à Panoramix. Sa potion magique contre le Covid-19? L'Hydroxychloroquine, un dérivé de la chloroquine, en association avec le seul antibiotique qui fonctionne sur les virus : l'Azithromycine. Devant cette révélation, que fait le président Emmanuel Macron, dans une France avec 3.024 morts du coronavirus au 30 mars 2020 ? Dans un premier temps, le 23 mars, lui et son gouvernement veulent “prendre le temps de l’analyse” et “ne pas se précipiter pour protéger les Français du Covid-19”. Puis, dans un second temps, après des micmacs dignes des films du genre, l’exécutif français autorise, le 28 mars, la prescription de l’Hydroxychloroquine à l’hôpital, afin de soigner le Covid-19. Car, dans une nouvelle étude, Raoultix a confirmé l’efficacité de son traitement sur 80 patients. Mais qui diable est donc celui que je nomme, ici, Raoultix, qui a vraiment l'apparence physique du druide Panoramix ?

Le professeur Didier Raoult interviewé sur Europe1. Le 26 mars 2020, le parquet de Nantes a indiqué qu'une enquête a été ouverte après des "actes d'intimidation" à son encontre, lui qui préconise un traitement à base de chloroquine contre le coronavirus. Ces menaces auraient été proférées par téléphone

Il s'agit de l’infectiologue Didier Raoult, né le 13 mars 1952 à Dakar au Sénégal, Directeur de l’Institut hospitalo-universitaire Méditerranée infection, à Marseille, un des meilleurs spécialistes de virologie en France. Il figure en première position des chercheurs européens dont les publications ont été les plus cités par la communauté scientifique internationale dans le domaine des Maladies Infectieuses. Ce classement a été établit en février 2017 sur la base de l’analyse du nombre de citation de publications parues dans des revues de Microbiologie scientifiquement reconnues durant une période de 7 ans entre 2007 et 2013. Le Pr Raoult a publié 636 articles entre 2007 et 2013 et ces articles ont été cités 18,128 fois par les scientifiques de la communauté internationale. Cette liste a été établie d’après la base de donnée Clarivate Analytics (anciennement Thomson Reuters), qui recense les chercheurs les plus influents du monde en science et science sociale et SCIMago qui est une mesure de l’influence scientifique des revues savantes.

Ainsi, le 16 mars, après avoir mené un premier test sur 24 malades du coronavirus, Raoultix avait indiqué que la chloroquine, plus précisément l’Hydrochloroquine, pourrait être une piste très prometteuse contre le Covid-19. A ce moment, il avait été critiqué, notamment pour son échantillon trop restreint. D'où la réticence même du président français. Cependant, convaincu de l’efficacité de ce médicament pour traiter les personnes atteintes du Covid-19, Raoultix, le 24 mars, a présenté les résultats de sa deuxième étude, qui a été cette fois portée sur 80 patients, dont l’âge était compris entre 18 et 88 ans pour une médiane de 52 ans. A travers ce nouvel essai clinique, le professeur Didier Raoult et son équipe ont tenu à démontrer "la pertinence de l’association de l’hydroxychloroquine (trois fois 200 mg par jour) et de l’azithromycine" pour traiter les patients contaminés par le coronavirus. Après la prise de cette combinaison, aucun effet secondaire important n’a été constaté chez les malades. "Une amélioration clinique" aurait été par ailleurs constatée. Le média d'information alternative et d'analyse “Sputnik” a noté alors que “57,5% de ces malades présentaient une comorbidité, notamment de l’hypertension, du diabète ou une maladie respiratoire chronique”.

Puis tout s'enchaîne très vite surtout que le dernier essai a été intégré, le 22 mars, à l’essai européen Discovery : le gouvernement français accède, par un décret en date du 26 mars 2020, aux demandes de Raoultix. Pour résumé ce décret, le ministre français de la Santé, Olivier Véran, a annoncé que "l'hydroxychloroquine et l'association lopinavir/ritonavir peuvent être prescrits, dispensés et administrés sous la responsabilité d'un médecin aux patients atteints par le covid-19, dans les établissements de santé qui les prennent en charge, ainsi que, pour la poursuite de leur traitement si leur état le permet et sur autorisation du prescripteur initial, à domicile". Et, selon le document rendu public, "pour l'application de ce décret : sont considérés comme établissements de santé les hôpitaux des armées, l'Institution nationale des Invalides et les structures médicales opérationnelles relevant du ministre de la défense déployées dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire".

Depuis, la vente et la prescription d’Hydroxychloroquine (Ndlr: de la chloroquine augmentée d’un radical OH d’où son nom) sont désormais possibles partout sur le territoire français, mais en milieu hospitalier. Ce revirement des autorités françaises était intervenu en pleine polémique sur l’usage thérapeutique de la chloroquine dans le traitement du nouveau coronavirus. Pour en revenir sur l'essai européen Discovery, il s'agit d'un essai coordonné par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), actuellement en cours. Il vise à évaluer l’efficacité de quatre médicaments, dont la chloroquine, sur 800 patients français atteints de formes sévères du Covid-19 et plus de 3.200 en Europe.

Brave Raoultix ! Du coup, même le ministère de la Santé publique de Madagascar s'est mis à l'hydroxychloroquine dans son protocole de traitement du covid-19 pour les adultes, en milieu hospitalier. Et c'est ici qu'il faut faire attention à l'automédication. En effet, voici ce que j'ai lu dans le journal “Le Monde”, en date du 30 mars 2020 : L’agence régionale de santé (ARS) de Nouvelle-Aquitaine a émis, dimanche 29 mars, une “Alerte danger” concernant des cas de toxicité cardiaque signalés à la suite de prises en automédication de Plaquénil (nom commercial de l’hydroxychloroquine) chez des patients craignant d’être infectés par le nouveau coronavirus. Ces cas ont “parfois nécessité une hospitalisation en réanimation”, indique l’ARS, qui souligne que l’Hydroxychloroquine “ne doit en aucun cas être prise en automédication”. En langue malagasy, automédication se traduit par “manao dokotera tena”, une démarche un peu trop pratiquée à Madagascar... A bannir !

 

Restons dans la Grande île, justement. Certes, du point de vue politique, on rattache beaucoup Madagascar au continent africain depuis la feue OCAM (Organisation commune africaine et malgache). Une aberration post colonialiste qui a vécu de 1961 à 1973. Cependant, 400 km la sépare de l'Afrique à l'Ouest et comme toute île, le pays est entouré d'eau. Seul accès donc, l'avion ou le bateau. Il n'existe aucune frontière terrestre commune à aucun pays ou état, comme c'est le cas en Afrique, en Europe ou aux États-Unis.

Selon les derniers chiffres de cia.gov., sur 26,955,737 voici la répartition de la population malagasy :

0-14 ans, 38,86% : 5.278.838 d'hommes et 5.196036 de femmes

15-24 ans, 20,06% : hommes 2.717.399 et femmes 2.689.874

25-54 ans, 33,02% : hommes 4.443.147 et femmes 4.456.691

55-64 ans, 04,6% : hommes 611,364 et femmes 627.315)

65 ans et plus, 03,47% : hommes 425.122 et femmes 509.951

A présent, quelle est la répartition de la population italienne, selon toujours les derniers chiffres de cia.gov. Sur 62.402.659 habitants, la péninsule italienne compte :

0-14 ans, 13.45% : 4.292.431 d'hommes et 4.097.732 de femmes

15-24 ans, 9.61% : 3.005.402 d'hommes et 2.989.764 de femmes

25-54 ans, 40.86% : 12.577.764 d'hommes et 12.921.614 de femmes

55-64 ans, 14% : 4.243.735 d'hommes et 4.493.581 de femmes

65 ans et plus, 22,08% : 5.949.560 d'hommes et 7.831.076 de femmes

Pas besoin d'être un druide gaulois pour comprendre que c'est dans cette portion de 22,08% de la population italienne que le Covid-19 fait le plus de dégâts. Car, en plus de l'âge, ces personnes peuvent être fragilisées par des maladies du 3ème âge comme l'asthme, le diabète, la goutte, l'insuffisance respiratoire ou rénale, les hémorroïdes... jusqu'à l'anxiété. Ainsi, l'Italie est passé au stade 3 de la pandémie depuis le samedi 14 mars 2020. Certaines franges de la population, comme les personnes de plus de 70 ans ou celles ayant des pathologies cardiovasculaires ou respiratoires, sont plus à risque d'être infectées par le virus. Elles font d'ailleurs l'objet de recommandations spécifiques, comme l'interdiction de se rendre en visite dans les Ehpads (Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) et leurs sorties sont limitées au strict minimum.

 

En France, selon santé.journaldesfemmes.fr du 31 mars 2020 : au 24 mars 2020, 22.302 personnes sont hospitalisées dont 2.516 cas graves, en réanimation, dont 34% ont moins de 60 ans et 58% ont entre 60 et 80 ans. Les formes graves sont majoritairement signalées chez des personnes âgées ou fragiles (immuno-déficients, avec des comorbidités) mais également chez des adultes sans pathologies antérieures.

1.100 sont décédés à l'hôpital : 93% des cas de 65 ans ou plus.

Les formes graves sont essentiellement observées chez des adultes avec une médiane à 60 ans.

Augmentation significative des décès toutes causes chez les plus de 65 ans dans les départements : Haut-Rhin, Oise, Vosges et Alpes-de-Haute-Provence.

Rappelons que, selon toujours cia.gov, la France compte 67.848.156 d'habitants dont 20,46% sont des femmes et des hommes de 65 ans et plus (plus exactement 6.029.303 d'hommes et 7.855.244 de femmes).

António Guterres, Secrétaire général de ce “Machin”, comme avait qualifié Charles de Gaulle, l'Onu, le 10 septembre 1960 à Nantes à propos du Congo

Mon propos n'est pas de minimiser les ravages du Covid-19 dus à sa facilité de propagation mais il ne faut pas oublier que -dures réalités de la vie sans doute-, les Malagasy, globalement, sont plus résistants que les Européens. Faites boire de l'eau du robinet de la Jirama à un “vazaha” (étranger au pays, de manière globale), il va tomber malade à coup sûr. Aussi, les propos alarmistes de certaines entités mondiales, à... propos de l'Afrique et du coronavirus, semblent indiquer des visées pas très catholiques. En effet, pourquoi vouloir inonder de vaccins le continent africain alors que c'est en Europe et aux États-Unis qu'il y a le plus de victimes du Covid-19 ? A moins que je n'ai rien compris à la démarche ? Eclairez-moi alors, ô branches de l'ONU comme l'OMS et l'UNICEF... Mais Ebola (aucun cas signalé à Madagascar) et Sida sont donc passés à la trappe ?

Je ne rappellerai jamais assez, ici, la définition simplifiée de la vaccination : il s'agit d'inoculer une maladie donnée à quelqu'un bien portant et attendre les réactions de l'organisme de l'individu vacciné. Je dis O.K. pour le tétanos, la tuberculose, la rougeole et la coqueluche mais concernant ce coronavirus Covid-19, j'ai des doutes profonds... Quoi qu'il en soit, pour l'heure, et je suis d'accord à 100% : le confinement est le seul moyen de limiter la propagation de ce virus invisible et c'est valable même à Madagascar, malgré une culture de promiscuité datant de la nuit des temps. Personnellement, je suis heureux que le président Andry Rajoelina ait fait appel à nos Panoramix locaux. La médication par les plantes (“raokandro”), ce n'est pas un scoop dans la Grande île. Et on n'a jamais eu besoin d'un quelconque “encadrement médical rigoureux afin d’éviter de possibles effets secondaires néfastes”. Lorsqu'on a des morts se chiffrant par milliers, faut-il vraiment attendre une “étude respectant toutes les exigences scientifiques prouvant son efficacité” ?

Tout cela me rappelle le chercheur malagasy Zaraniaina qui avait déclaré avoir trouvé le remède contre le VIH Sida. Il y avait même eu des séances démonstratives et il a mis au point trois médicaments (ZAR1, ZAR2 et ZAR3), à base de plantes, dont il est resté le seul propriétaire. Je l'avais défendu à l'époque, il y a bien une décennie, à travers des articles dans “Madagascar Tribune”. Mais, peu de temps après, Zaraniaina a complètement disparu de la circulation. Aujourd'hui, nul ne peut savoir s'il est mort ou vivant. Seul écho sur lui, un article de l'agence de presse chinoise Xinhua, en date du 12 juin 2010, dont voici des extraits : “les produits de Zaraniaina ont été testés par un professeur à l’université de Louvain, en Belgique, mais un document pouvant être consulté auprès du comité d’éthique prouve que le médicament ZAR 3 provoque des conséquences néfastes pour l’organisme humain, même s’il est actif contre le VIH”. Il paraît que Zaraniaina aurait vendu son brevet à des partenaires chinois et italiens. Mais lui, où est-il ?


En tout cas la pharmacopée de la Grande île est extrêmement riche mais escamotée depuis l'Indépendance... En passant, j'ai, à la maison, un ouvrage intitulé “Pharmacopée de Madagascar”, dont les auteurs sont Robert Pernet et Georges Meyer, publié par l'Institut de recherche scientifique, Tananarive-Tsimbazaza, en 1957. Et savez-vous ce que j'ai lu quelque part, il y a quelques années ? Ceci : “La découverte du remède contre le VIH par un pays pauvre serait anti-économique, privant de retour sur investissements les grandes puissances qui ont dépensé des milliards de dollars et d’euros dans la recherche. Un traitement contre le sida à moins de 100 dollars, c’est tout simplement impensable”. Pauvres malagasy, c'est le cas de le dire. Non?

Moralité de ce dossier ? Tant que les Panoramix seront Africains (dont les Malagasy dans ce contexte du Covid-19), leur stigmatisation par la mafia des laboratoires occidentaux, avec la complicité d'entités mondiales qui se veulent “sincères et honnêtes, œuvrant pour le bien des Africains”, sera systématique comme au bon vieux temps béni des colonies. Mais comme rien n'est éternel ici-bas, l'heure est grave et ce n'est pas un poisson d'avril. Mais pour qui ?

Jeannot Ramambazafy – Egalement publié dans “La Gazette de la Grande île” du mercredi 1er avril 2020


Mis à jour ( Mercredi, 01 Avril 2020 16:28 )  
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