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Marc Ravalomanana. Ultime opportunité à 74 ans et après lui le déluge

La photo ci-dessus a été prise au Palais présidentiel d’Ambohitsorohitra, le 20 décembre 2007 : visite du maire élu de la ville d’Antananarivo, au Président de la République de l’époque

C’est le jour qui marque à jamais la chute de Marc Ravalomanana qui ne redeviendra plus jamais président de la république de sa vie. Il en a la certitude. En effet, malgré tous les efforts du parti TIM pour donner l’avantage à son poulain, Hery Rafalimanana, -je me souviens que, le dernier jour de la campagne électorale, les bus allant à Antsonjombe avaient été frappés d’interdiction de circuler, ce qui n’a pas empêché le grand nombre d’Antananariviens d’y aller à pieds-, le candidat du Tgv, Andry Rajoelina a été élu Maire de ville d’Antananarivo, le 12 décembre 2007, avec 63,27% des voix exprimées. Le jour même de l’anniversaire de Marc Ravalomanana : 12 décembre 1949 !

Depuis, il n’aura eu que des déboires, dans ses tentatives de redevenir « Filoham-pirenena ». Interdit de se présenter en 2013, comme Andry Rajoelina d’ailleurs (le fameux NI-NI imposé par la communauté internationale) ; battu en 2018 par le même Andry Rajoelina. Le plus étrange est que lui et ses sbires ont crié et crient toujours au « mpangala-bato » (littéralement : voleur de voix). Il est toujours grand temps de mettre les points sur les « i ». Ont-ils oublié que c’est la CENI, sous le régime du parti HVM du Président Hery Rajaonarimampianina, qui a organisé cette élection présidentielle de 2018. Logiquement, en parlant de « mpangala-bato », c’est Hery Rajao qui aurait dû être élu. Mais il n’a récolté que 08% et des poussières ! Comment diable Andry Rajoelina et ses partis alliés ont-ils pu procéder alors ? Il faut remercier Fanirisoa Cassandra pour cette infox qui persiste encore dans l’esprit de Facebookers qui gobent vraiment n’importe quoi par haine.

Affiche publiée le 02 novembre sur son compte

Samedi 04 novembre 2023, place du 13 mai à 11h. Venez nombreux. Revendications: 1. pas de candidat non malagasy; 2. Mise en place d'une CES (Cour Électorale Spéciale); 3. Dissolution du gouvernement; 4. Réorganisation de la CENI

C’est pourquoi, face à ses échecs en cascade, Marc Ravalomanana -qui a donc été Président de Madagascar du 6 mai 2002 au 17 mars 2009- a élaboré un plan diabolique pour empêcher son tombeur historique de redevenir Chef de l’État par la voie légale et constitutionnelle prescrite par la Constitution de Madagascar. L’histoire de la nationalité et de l’article 42 du code de la nationalité malagasy n’est qu’un prétexte de la part d’une magistrate en fuite en France où elle joue les Cassandra aussi futile que stérile depuis le début de son « combat » qui entend « voir le possible là où tout le monde croit impossible ». Ah bon ? Elle mérite amplement le livre que je vais lui dédié, intitulé « il était une fois Fanirisoa Ernaivo, parcours d’une Cassandre malagasy ».

13 MAI 1972


Pour le moment, revenons à la journée du samedi 04 novembre 2023, tant attendue et espérée par Marc Ravalomanana qui, à 74 ans, n’a plus rien à perdre et entend pratiquer l’adage malagasy : « Raha maty aho matesa rahavana, raha maty rahavana matesa ny omby », que l’on peut traduire tout simplement par « après moi le déluge ». Dans son esprit, après avoir fait le tour des environs de la capitale de Madagascar -drainant dans son sillage certains de ses partisans, les autres n’en ayant peu ou pas-, il est persuadé, avec la méthode Coué, qu’il parviendra, lui et les tristes candidats qu’il a entrainé dans sa galère, à arriver sur l’esplanade de l’Hôtel de ville. Elle est également dénommée « place du 13 Mai » en mémoire à la tuerie faite par des membres des FRS (Forces républicains de sécurité) de la Première république sur des étudiants -dont moi-, le samedi 13 mai 1972. Ce jour, dans le tumulte du massacre, l’Hôtel de ville a été la proie des flammes mais est né à nouveau de ses cendres le 11 décembre 2010 grâce au Maire, Andry Rajoelina.

En 1972, c’était une authentique révolution qui a eu lieu, hélas totalement corrompue par les politiciens dont feu Manandafy Rakotonirina (fondateur du parti Mfm), avec son utopique « fanjakan’ny madinika » (gouvernement du peuple) et une malgachisation de l’enseignement très mal abordée…. Nos revendications, à l’époque : révision des accords de coopération franco-malgaches donnant trop la part belle aux intérêts de la France -les étudiants en médecine locaux n’avaient pas les mêmes avantages que les étudiants français, les compagnies Lyonnaise et Marseillaise avaient la mainmise sur l’économie de Madagascar-.

Depuis, tout mouvement politique, ayant amené un changement politique- était passé par cette fameuse place du 13 Mai. 1991 avec Zafy Albert, 2002 avec Marc Ravalomanana, 2009 avec Andry Rajoelina, 2018 avec les 73 députés sous Hery Rajaonarimampianina.

A l’approche inexorable du 16 novembre 2023, date déjà reportée du premier tour de l’élection présidentielle, cinq années après la précédente, conformément à la Constitution de Madagascar, Marc Ravalomanana dévoile son dernier et ultime « atout » pour tenter de revenir aux affaires. Il avait bien tenté de maquiller son jeu mais la défection du candidat numéro 13, Siteny Randrianasoloniaiko, qui fait campagne (comme les numéros 3 et 11), a révélé son naturel qui est revenu galop, le samedi 28 octobre 2023, au Coliseum d’Antsonjombe.

Se posant comme le « leader » des 10 candidats qui ont payé 200 millions ariary chacun, comme lui; qui ont tous participé au tirage au sort des numéros, il a abattu son jeu. Pour résumer, et à l’adresse d’Andry Rajoelina, il a déclaré haut et fort : « C’est sur la place du 13 mai qu’il m’a renversé et c’est là que je le renverserai ! » (traduit du malagasy). Date arrêtée : samedi 04 novembre 2023. Déclaration assez ridicule étant donné que ledit Andry Rajoelina, conformément à la Constitution, a déposé sa démission en tant que Président de la république est n’est plus que le candidat numéro 3. Dans cette visée de coup d’état prononcé (« fanongam-panjakana »), Monja Roindefo, premier Premier ministre sous la transition, nommé le 7 février 2009 (avant cette date, il n’existait politiquement pas, n’étant connu uniquement que grâce au nom de son père, le charismatique leader Monja Jaona, fondateur du parti Monima), qui, semble-t-il, possède les « clés de la réussite » de ce coup d'état annoncé, prononcé, déclaré clairement.

L'Assemblée nationale de Madagascar, compte 151 membres élus pour un mandat de 5 ans, selon un mode de scrutin parallèle. Combien sont les  signataires irresponsables de cette littérature épuisante, qui espèrent à tout prix -même du sang versé de leurs compatriotes- une période de transition assassine pour l'économie même du pays ? Après le covid-19, les cyclones ravageurs et la guerre en Ukraine. Aucune once de patriotisme de la part de ces beaux parleurs !

Concernant l’histoire de la nationalité d'Andry Rajoelina, Fanirisoa Cassandra et une poignée de députés acquis à la cause de Ravalomanana, s’entêtent à dire qu’il n’est plus malagasy et que c’est un « vazaha » qui est candidat à la Présidence de Madagascar. La haine aveugle n’a plus de frontières. Que dit la loi, écrite noire sur blanc ?

Ordonnance n° 60 - 064 du 22 juillet 1960 portant Code de la nationalité malagasy, justement, qui dit :

Art. 42- Perd la nationalité malgache, le Malgache majeur qui acquiert volontairement une nationalité étrangère.

Tous les mal informés intentionnellement, plus anti-Rajoelina qu’autre chose -une haine vraiment épidermique- ont sauté sur cette perte de la nationalité malgache. La magistrate révoquée pour insultes infamantes aux forces de l’ordre de Madagascar, le 30 octobre 2018 (ICI), en a mis et remis des tas de couches. Pour elle et ses semblables, l’affaire est dans le sac. Très mauvaise foi d'une âme en peine dérangée.

En effet, l’Ordonnance n° 60 - 064 du 22 juillet 1960 portant Code de la nationalité malagasy, comprend AUSSI les articles suivants :

TITRE IV

DES CONDITIONS ET DE LA FORME DES ACTES RELATIFS A L’ACQUISITION OU A LA PERTE DE LA NATIONALITÉ MALGACHE

CHAPITRE PREMIER

Dispositions communes

Art. 53 - Lorsqu’il entend s’opposer par décret à l’acquisition de la nationalité malgache, déclarer qu’un individu a perdu la qualité de Malgache, poursuivre la déchéance de la nationalité malgache ou rapporter un décret de naturalisation, le Gouvernement fait connaître la mesure envisagée à l’intéressé soit par notification à sa personne ou à son domicile, soit, à défaut de domicile connu, par publication au Journal officiel de la République. L’intéressé a la faculté, dans le délai d’un mois, d’adresser au Ministre de la Justice pièces et mémoires.

Art. 54 - Lorsque le Ministre de la Justice déclare irrecevable une demande de naturalisation ou de réintégration, sa décision est motivée. Lorsqu’il prononce le rejet d’une demande de naturalisation ou de réintégration ou d’une demande formée en vue d’obtenir l’autorisation de perdre la qualité de Malgache, sa décision n’exprime pas de motif.

Dans tous les cas, la décision est notifiée à l’intéressé.

Art. 55 - Les décrets de naturalisation et réintégration, les décrets portant autorisation de perdre la nationalité malgache, les décrets déclarant qu’un individu a perdu la nationalité malgache, les décrets de déchéance sont publiés au Journal officiel de la République.

Art. 56- Ces décrets prennent effet à la date de leur signature.

Fanirisoa Ernaivo, magistrate révoquée, donc, à cause de ses insultes infamantes et offensantes aux forces de l'ordre de Madagascar (ICI), connaît cet article 55 mais elle s’est bien gardé d’en parler autour d’elle. Et sa gravissime malhonnêteté intellectuelle aidant, elle n'écrira jamais à ses facebookers qu'elle hypnotise, qu'une loi ne sert à rien tant qu'elle n'a pas son décret d'application. C'est le BA-BA des études de Droit.

Ci-après, un document que j’ai reçu. De qui ? Ce n’est pas encore aujourd’hui que je citerai explicitement mes sources. Est-il vrai, est-il faux ? Que diable attend Fanirisoa Ernaivo, celle qui sait tout, pour hurler que c'est un faux ?


En tout cas, les noms et les fonctions des signataires existent bien ainsi que la période de leur mandat respectif. Ainsi, Jean-Pierre Raffarin, homme d'État français, a été Premier ministre de 2002 à 2005. Tandis que Nicolas Sarkozy a effectivement été ministre de l’Intérieur français, de 2002 à 2004 et de 2005 à 2007. Quant aux références, croyez-vous vraiment qu'elles sont fantaisistes ?...

Et il faut se persuader que certains, parmi ces 10 candidats, ont aussi la nationalité française. Seulement, c'est Andry Rajoelina qui demeure l'homme à abattre.

Samedi 04 novembre 2023, celui de tous les dangers ? Danger pour qui ? Qui vivra verra et rendez-vous au soir de cet espoir d’un homme fini, lessivé, délaissé par Dieu en personne, à force d’avoir fait de la Fjkm (Église protestante réformée de Jésus-Christ à Madagascar) l’antichambre de toutes ses magouilles politico-socio-économiques. Vous n’êtes pas encore au courant ? Lisez mon livre :


Celui du candidat numéro 3 est ici :


Jeannot Ramambazafy

Mis à jour ( Lundi, 06 Novembre 2023 13:25 )  
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