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ONU-64è Ag en video : le Hold-Up de la RD du Congo


Video de Jeannot Ramambazafy démontrant le véritable "Hold-Up" perpétré
par Me Alexis Thwambe-Mwamba
Il importe  de revenir sur la privation à la parole d’Andry Rajoelina, lors de la 8è session plénière du débat général de la 64è Assemblée générale des Nations Unies, à New York, le 25 septembre dernier. Car cette humiliation de tout le peuple malgache ne peut venir que d’une incompétence flagrante des membres de la délégation qui ont raté l’occasion de faire passer un message.

En effet, et j’aurai cesse de le répéter, il ne faut pas s’attendre à une reconnaissance internationale AVANT la tenue d’élections libres et transparentes. Celles-ci marqueront également le retour à la constitutionnalité que clament tout le monde. Aussi, même si les trois président périmés que sont Zafy Albert, Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana conduisent l’actuelle période de transition, il ne sera aucunement question de retour à l’ordre constitutionnel ni de reconnaissance. Il faut cesser de se tromper soi-même et de tromper les autres.

A présent, personne ne pourra jamais savoir ce qu’Andry Rajoelina avait voulu faire passer comme message. Une occasion ratée qui ne reviendra pas de sitôt. A qui la faute, face à cet authentique holp-up perpétré par Me Thwambe-Mwmba, ministre des Affaires étrangères de Joseph Kabila fils ? Car l’exploit qu’il a accompli, ce vendredi 25 septembre 2009, n’a eu aucun précédent et restera dans les annales de l’Onu pour y faire jurisprudence. Si l’on visionne attentivement la vidéo, ci-dessus, il faut admettre que le coup du « point d’ordre » avait été préparé, face à une équipe de Malgaches vraiment amorphe, naïve et inconsciente.

Le représentant de la Guinée-Bissau a fait de son mieux, mais il n'a pas été suivi par manque d'informations sur Madagascar, considéré par Me Thwambe-Mwamba comme l'ex-Zaïre du temps de Mobutu Sese Seko dont il était un des thuriféraires

Pourquoi Andry Rajoelina, dès l’annonce du président Ali Treki, ne s’est-il pas présenté ? A ce moment-là, la délégation de la RD Congo et ses alliés auraient quitté la salle mais Andry Rajoelina aurait pu s’exprimer. On se demande si l’étonnement d’Ali Treki, à ce moment, est vraiment authentique, même si la scène a été filmée en direct. En tout cas, en prenant une première fois la parole, Alexis Thwambe-Mwamba savait qu’il ne rencontrerait aucune difficulté majeure en présentant son argumentation qui ne tient pas la route (invocation du fameux article 71) et démontée avec verve par le représentant de la Guinée-Bissau.

Me Alexis Thwambe-Mwamba, à droite, s'apprête a frapper (verbalement) fort

De leur côté, des représentants de très nombreux pays, à l’instar de l’Algérie, ont choisi de s’abstenir car ne comprenant rien à rien du bien-fondé ou non de ce vote tronqué car ne reflétant pas le choix de la majorité des membres des Nations Unies. Mais çà, Me Thwambe-Mwamba l’avait déjà calculé. Et il a totalement muselé Andry Rajoelina en intimant littéralement le président de l’Assemblée, le Libyen Ali Treki, à s’aligner sur sa position, faute de contradicteurs motivés. Ce « forcing » n’a pas d’autre nom que « Hold-up » ou mainmise sur une 8ème Assemblée plénière présidée par un nouveau venu qui n’avait pas beaucoup de choix, malgré sa conviction propre qu’Andry Rajoelina avait le droit de s’exprimer à la tribune. Mais le « professionnalisme » du Congolais et le "timing" l’ont empêché de s'imposer pour recourir à un nouveau vote. S’il l’avait fait, les résultats auraient sûrement été autres. Car le communiqué de l’Onu, après ce triste « intermède » a noté que : « La contre-proposition du Président de l’Assemblée générale a donc été rejetée par 23 voix contre, 4 voix pour et 6 abstentions; la très grande majorité des États Membres ayant choisi de ne pas participer au vote ».

(Source : http://www.un.org/News/fr-press/docs/2009/AG10863.doc.htm)

 


A présent, si l’on fait un bilan de cette invitation de la présidence de la HAT à l’Onu (Sommet des changements climatiques et débat général dans le cadre de la 64è Assemblée générale), le mieux aurait qu’elle n’y ait pas participé, vu ce terrible fiasco. Pour les amnésiques, il faut se rappeler qu’Andry Rajoelina avait déjà été invité à New York, au mois de juin 2009, dans le cadre de la Conférence des Nations Unies sur la crise économique et financière mondiale. Mais il ne s’y est pas rendu. Cette invitation émanait de Miguel D’Escoto Brockmann, prédécesseur d’Ali Abddussalam Treki. A ce moment-là, le pouvoir de transition de fait était déjà accepté. Il fallait battre le fer tant qu’il était chaud… Mais il a encore été mal conseillé… A la même époque, Ny Hasina Andriamanjato, ministre des Affaires étrangères, se trouvait à Addis-Abeba, participant à la réunion du Groupe international de contact qui se penchait sur le « cas Madagascar ». Aucun résultat positif n’a jamais été enregistré. Cela, depuis la sortie à Bruxelles, à l’Union européenne. Or, si on lit et relit toutes les déclarations qui s’en sont suivis, tout était « in the pocket ». Erreur fondamentale des Malgaches qui, pourtant possèdent le proverbe suivant : « Aza mbola misioka raha tsy tafavoaka ny ala » ou il ne faut vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Comment voulez-vous que les détracteurs ne réussissent-ils pas à positiver pour leur compte la moindre erreur grossière de la HAT décrédibilisée par des individus qui ne songent qu’à leurs acquis matériels ? Je me suis toujours battu contre un système et non contre des hommes. Mais actuellement, je suis extrêmement horripilé par les actes de certaines personnes en qui Andry Rajoelina semblent donner une confiance très aveugle. Trop aveugle au point d’en être douteuse. Aussi bien à Madagascar qu'ailleurs. Surtout en France...

Dans certains cas, la meilleure des défenses, c’est l’attaque. Mais face à un juriste congolais rompu (je n’ai jamais dit corrompu même si ce mot rompu l’évoque) aux régimes putschistes (Me Alexis a émargé au budget du dictacteur zaïrois Mobutu Sese Seko), la HAT n’a aligné aucun spécialiste en la matière. Où était donc passé Norbert Lala Ratsirahonana, ancien président de la Haute Cour de Justice ? A bien regarder la liste des membres de la délégation pour cette 64è Assemblée générale, force est d’admettre que ces gens-là ne pouvaient en aucun cas prétendre occuper le terrain ni prévoir tous les coups, trop sûrs de je-ne-sais-quoi. Or, gouverner c’est prévoir, justement. Devant ce fait accompli du 25 septembre, il n’y a eu aucune réaction. Il ne pouvait plus y en avoir, d’ailleurs. L’effacement du nom d’Andry Rajoelina dans la liste du 24 septembre était un signal pour préparer une défense. Mais non : du côté des journalistes présents, n'ayant pas une once de patriotisme alors, ce fut au contraire le black-out complet. Une rétention d'information flagrante. Or, c’était l’occasion de démontrer à la face du monde entier qu’il n’était pas normal d’empêcher un invité officiel de s’exprimer à la tribune, quel que soit le motif. Comme l’a déclaré avec véhémence, le représentant de la Guinée-Bissau, dans la vidéo : « la question de la représentativité de Madagascar n’était pas à l’ordre du jour ».

Et que penser lorsque le président de l'Union africaine est Muammar Al-Kadhafi qu'Andry Rajoelina a rencontré par deux fois : à Tripoli et à New York ? Cela laisse plus que perplexe car il n'y a pas eu de suivi, par conséquent

Je ne me lasserai pas de jouer les Don Quichotte de l’écriture et je refuserai toujours de me voiler la face pour tenter de positiver ce qui ne pourra jamais l'être. Aussi, j'élève ma plus vive protestation (comme l’a si bien dit Me Thwambe-Mwamba) contre cette équipe qui joue contre son propre camp. En connaissance de cause ou non, le résultat négatif est le même. On ne va pas à un rendez-vous de niveau planétaire sans se préparer à tout. Même au pire qui est donc advenu. A beau mentir qui vient de loin dit-on. On vient de m’informer que le texte copié-collé sur celui du Luxembourgeois Asselborn n’a pas été prononcé par Andry Rajoelina mais par « le vice-Premier ministre, Ny Hasina Andriamanjato ». Voilà bien ce qui est typiquement malgache : se rejeter les responsabilités. Où se trouve, dès lors, la vérité ? Il faut avoir un minime d’honnêteté intellectuelle, que diable ! En lisant tous les communiqués « officiels » envoyés de New York, le pouvoir de transition d’Andry Rajoelina aurait déjà acquis la reconnaissance internationale depuis longtemps. Manque de bol pour ces journalistes « professionnels » sur place, j’ai assisté en direct, d’Antananarivo, à cette séance où Me Thwambe-Mwamba (fin politicien rompu donc) a donné le meilleur de lui-même. Et je lui tire même mon chapeau car ce sont des hommes comme lui, malgré un passé pas net, qui manquent à cette HAT. Pour lui, et dans la mission qui lui est dévolu, c’est clair : mes ennemis d’aujourd’hui seront mes amis de demain. Sans rancune puisqu’il a parlé au nom de la Sadc. Il ne s’embarrasse pas du fait que cette entité n’a profité qu’au seul empire Tiko de Marc Ravalomanana ni que le secteur économique malgache n’est pas prêt à être concurrentiel dans ce marché commun de l’Afrique australe. Il n’a jamais mis les pieds dans la Grande île, mais sa mission est précise et précisée : diaboliser Andry Rajoelina, sans état d’âme. En affaire (il est avocat), il n’y a pas de sentiment. La solidarité africaine n’a jamais existé et n’existera jamais. D’où tous ces conflits qui minent le continent, armés par des pays qui siègent à l’Onu. Tout là-bas est question d’intérêts colossaux pour une minorité. Le peuple n’est que de la chair à canon. La ségrégation raciale, en Afrique du Sud surtout, a laissé place à l’apartheid financier. Du moment que l’on est riche, la couleur ne compte plus.

Si ces trois-là se sont alliés, même en étant des ennemis politiques jurés, ils resteront insatiables et réfractaires à tout ce qui viendra d'Andry Rajoelina.
Ecourter la transition leur coupera l'herbe sous le pied de leur capacité de nuisance

Quid du futur immédiat de la Grande île, dès lors ? Certes, il importe qu’Andry Rajoelina fasse le grand ménage autour de lui. Il aurait d’ailleurs du le faire depuis belle lurette. Mais le problème n’en sera pas pour autant régler. Il est temps pour lui de se transcender et d’agir comme un vrai homme d’Etat. C’est-à-dire, dès le lundi 27 septembre 2009, à son retour au pays, d’annoncer la tenue des élections d’ici la fin de cette année 2009 et de veiller à ce que cela se fasse (il l’avait déjà déclaré, avant d’aller à Bruxelles, ne l’oublions pas). Ce, avec les gars des trois sables en mouvance, selon les accords de Maputo I. Mais qu’il reste président de la transition. Pourquoi ? Ces gens-là ne seront jamais satisfaits de rien. Ayant les yeux plus gros que le ventre, ils demanderont toujours plus. Leur motivation à faire partie de la transition est de la rallonger de 24 mois pour tenter de s’enrichir rapidement. Pas la peine de faire les gros yeux. J’ai pratiqué ce genre de politiciens malgaches depuis quatre décennies. Laissons-les alors « transitionner » jusqu’en décembre 2009. Après ? Chacun pour soi et Dieu pour tous. A quelque chose, malheur est bon. Mais jusque-là, si Andry Rajoelina continue à proposer des plats réchauffés et continue à faire deux pas en avant pour en reculer d'un après, les manifestations comme celle du samedi 26 septembre dernier (8 blessés et 17 personnes appréhendée non "cautionnées" par les meneurs de deux mouvances -JT de la Tvm-, Serge Radera (mouvance Zafy) et Lalatiana Ravololomanana (mouvance Ratsiraka)), reprendront de plus belle et l’armée de la Sadc débarquera. Je l’ai déjà dit. Au bénéfice de qui ? Pour l’heure, je suis très curieux d’entendre, voir et lire les excuses sur la Tvm et dans les titres représentés par les journalistes qui ont fait le voyage, à partir de ce lundi 27 septembre. Car, en matière de temps réel, malgré l’avancée des nouvelles technologies, il faudra repasser. Haro sur la RD Congo, par exemple ? Mais c’était prévisible et ce ne sera plus de l’information mais une désinformation pour le peuple malgache de Madagascar. Il n'y aura plus rien à expliquer pour ces médecins après la mort.

Pour clore ce dossier, j'allais oublier un détail -qui a son importance- qui m'a été rappelé par un ami. Dans le système des Nations Unies, le texte de tout discours prévu être prononcé, doit être envoyé au préalable, en plusieurs exemplaires, à un service créé pour les recueillir. Je me le rappelle aussi, car c'était le cas au Sommet du développement durable, à Johannesbourg, pour Marc Ravalomanana en 2002. On avait fait imprimer des exemplaires de son discours au Consulat de Madagascar. Et effectivement, même si Andry Rajoelina n'a pas pu prendre la parole, qu'est-ce ou qui a empêché d'envoyer son texte aux médias ? Au moins, on aurait su quel message il avait compter faire passer. Comme on dit, demain sera un autre jour et que madagate aura peut-être ce texte...

Bon, avant la tempête (Madagascar entre dans la saison des pluies), rigolons un peu avec la vidéo ci-dessous qui a trait à la 64è Assemblée générale de l'ONU à New York :

>Jeannot Ramambazafy

Antananarivo, dimanche 27 septembre 2009

Mis à jour ( Mercredi, 30 Septembre 2009 19:49 )  
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