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Ravalomana : le piège de ses mensonges se referme sur lui

Déception profonde pour Marc Ravalomanana, dès le début du sommet extraordinaire sur Madagascar, le samedi 20 juin 2009 à Johannesburg.

 

Nicolas Sarkozy et Marc Ravalomanana. Image à jamais détruite par les propos incendiaires de ce dernier

Le 10 juin, dans un communiqué, Marc Ravalomanana avait déclaré : « J'applaudis la décision de la SADC de convoquer un sommet extraordinaire, samedi 20 juin, dans le but de résoudre la crise à Madagascar ». En fait, un peu trop sûr de lui, il espérait vraiment que les Chefs d’Etat africains  présents à ce sommet organisé sous l’égide de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC, actuellement présidée par l'Afrique du Sud), allaient suivre aveuglément sa volonté personnelle de résoudre la crise par une solution militaire, en « partenariat » avec le COMESA (marché commun de l’Afrique australe et orientale). Tout le monde n’est pas achetable ici-bas… Car le 10 juin, il avait encore fanfaronné, par téléphone interposé, aux « légalistes » de Magro à Antananarivo et Antsirabe (seules villes à Madagascar où une frange de la population conteste le régime de transition présidé par Andry Rajoelina), en  clamant que  « toutes les options, y compris militaires, seront  étudiées"». Du coup, ce fut l’euphorie et l’espoir de voir revenir « Dada » avec des soldats « pacificateurs »,  avant le 26 juin, fête  de l’Indépendance de la Grande île.  En fait, il entretenait l’espoir depuis des semaines et des semaines…

Jacob Zuma : « Processus politique… »

Douche froide pour Marc Ravalomanana, ce samedi 20 juin à Johannesburg. En effet, malgré les déclarations publiques de soutien du nouveau président sud-africain, Jacob Zuma, celui-ci « a insisté sur la nécessité de trouver une solution politique à la crise qui secoue Madagascar depuis plusieurs mois ». Exit, dès lors la fameuse solution militaire répercutée et amplifiée à outrance par tous les « enfants de papa » (« Zanak’i Dada »), dans une ambiance de pose de bombes artisanales. Pour donner le ton, sans doute. Mais cette option a déjà été condamnée unanimement par la communauté internationale -la France et les Etats Unis en tête- qui ne veut plus être complice des mensonges de Ravalomanana. Et le président Zuma d’insister : « Nous pensons qu'on parviendra à la paix si toutes les parties impliquées dans le conflit sont engagées dans le processus politique. Une solution à Madagascar devrait se dessiner à partir des principes constitutionnels et démocratiques ».

Tiébilé Dramé (ici au Carlton à Antananarivo) : « Solution négociée »

En clair, il ne laisse pas tomber entièrement Ravalomanana mais veut que celui-ci trouve un compromis avec les Malgaches sans qu’aucune entité étrangère n’intervienne de façon directe (et surtout pas militaire) dans l’organisation de l’entrée vers la IVème république, à travers de nouvelles élections qui marqueront le retour à la constitutionnalité de la nation malgache. Tiébilé Dramé (émissaire de l'Onu co-initiatrice des négociations -en stand by- à l’hôtel Carlton, présent à Johannesburg mais ne participant pas à ce sommet de la SADC), parle de « solution négociée ». « La seule qui tienne la route », a-t-il déclaré au correspondant local de l'AFP. Et nous retombons sur l’option de « Charte de la transition signée par toutes les mouvances ». Mais comment va le prendre la HAT elle-même, après tant de tergiversations et de mensonges du camp Ravalomanana ? Comment va réagir ce dernier ? Tel que l’on connait, il est difficile de croire qu’il va faire des concessions effectives. Pris au piège de ses propres mensonges, il choisira la fuite en avant, L’option la plus dangereuse qui soit lorsqu’un homme est acculé et n’a plus rien à perdre. Mais plus exactement, et au contraire, il a tout à perdre. Ira-t-il jusqu’à recruter des mercenaires, style feu Bob Denard aux Comores, pour commanditer l’assassinat d’Andry Rajoelina en personne ? N’oublions pas aussi que l’empire Tiko a été bâti avec des « actionnaires » étrangers qui ne se résigneront pas facilement à utiliser la rubrique « profits et pertes ». Parallèlement, Ravalomanana ayant toujours énormément d’argent, nombreux seront encore les Malgaches d’ici et d’ailleurs qui se laisseront attirés par l’appât du gain facile sans songer ni au lendemain ni à leur descendance. Après eux, le déluge !

Les officiers supérieurs qui ont refusé le directoire et qui ont remis le pouvoir à Andry Rajoelina

Quoi qu’il en soit, c’en est terminé de cette campagne ayant voulu faire croire qu’un coup d’état avait eu lieu à Madagascar. Tous les médias internationaux, à l’unisson, répercutent, à présent, la vérité qui est : « Lâché par l'armée, M. Ravalomanana, au pouvoir depuis 2002, a remis ses pouvoirs le 17 mars à un directoire militaire, qui les a immédiatement transférés à M. Rajoelina. Le départ de M. Ravalomanana est intervenu après trois mois de crise, au cours desquels une centaine de Malgaches ont été tués ». Mais ce n’est pas tout à fait fini car des fanatiques dépassent les pires intentions de Marc Ravalomanana en usant du terrorisme, en insultant et en menaçant à,tout-và sans comprendre que ce sont leurs actes qui discréditent encore plus et mieux ce président déchu à cause de lui-même. Il suffit de faire un tour sur le site du Tim pour comprendre qu’ils sont, eux-mêmes, dépassés par les évènements et paniquent. Toutefois, un autre cas de figure peut aussi advenir : un retour de bâton de la part de ses propres supporters soudain réveillés de leur torpeur et las d’attendre. De part et d’autre donc, le plus dur reste à venir. Mais où se situe exactement le vrai intérêt du peuple malgache dans cette triste tranche de l’histoire de Madagascar ?

Sunday, 21 June 2009

Last resolutions of the final communique :

 Southern African Development Community Executive Secretary Tomaz Salomao said on Sunday the group had appointed former Mozambican president Joaquim Chissano to lead the dialogue, involving the SADC, the African Union, the United Nations, the International Organisation of the Francophonie (IOF) and all the Malagasy political actors.

 Southern African Development Community Executive Secretary Tomaz Salomao said on Sunday the group had appointed former Mozambican president Joaquim Chissano to lead the dialogue, involving the SADC, the African Union, the United Nations, the International Organisation of the Francophonie (IOF) and all the Malagasy political actors.

The African economic bloc COMESA said earlier this month a military intervention to restore constitutional order on the island could be an option but SADC said it would insist on a peaceful solution to the situation.

“The route we are trying to pursue is to get everyone to talk and then finally come to a conclusion...let's keep a peace process ... we are using other strategies to move faster”, Swaziland's King Mswati III said.

SADC chairman, South African President Jacob Zuma, said on Saturday the grouping was hopeful of a resolution to political turmoil: " We believe that peace will be achieved if all parties to the conflict are committed to the process", Zuma said.

Jeannot Ramambazafy – Journaliste

21 juin 2009

 

 

Mis à jour ( Lundi, 22 Juin 2009 09:14 )  
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Madagate Affiche

 

Cathédrale Ambohimanoro, Antananarivo, Samedi 21 Décembre 2024. Le Concert de musique classique de l'Orchestre Symphonique Saint Paul

 

Andry Rajoelina élu Leader politique africain de l'année 2024

 

Madagasikara « Orange Day » 2024. Hafatry ny Première Dame, Mialy R. Rajoelina

 

Antananarivo. Harilalala Ramanantsoa, kandida Numéro 7. Ny antony hifidianana azy ho Ben’ny Tanàna

 

W.M.G. MADAGASCAR. Un Bazar de Noël 2024 autrement exceptionnel

 

Madagasikara JIRAMA. Hatramin’ny oviana no hanjaka ny tsy matimanota mpandrendrika ny Firenena malagasy ?

 

Donald Trump, élu 47e Président des États-Unis d’Amérique, le 05 novembre 2024

 

Madagascar. Lancement officiel du Plan National d’Action II sur la lutte contre le travail des enfants (2025-2035)

 

Senseï Jean-Pierre Razafy-Andriamihaingo s'en est allé à 75 ans, le 5 octobre 2024

 

Tiana Rasamimanana - JIRAMA : Position du SIM (Syndicat des Industries de Madagascar)