Thaïna Johnson Jacky
Concernant Madagascar, si certains passent leur temps à faire des histoires en tout anonymat, heureusement qu’il en existe qui font partie de l’Histoire et la font, avec des arguments puisés dans les vérités du passé. Ainsi de Thaïna Johnson Jacky. Qui est-il et de quoi s’agit-il ?
www.madagascar-animation-culturelle.net/
Thaïna Johnson Jacky est ce qu’on appelle un homme qui se cultive : Enseignant d'Economie, de Droit et des Institutions de Management de Gestions Marketing, Technologie et Production, Comptabilité et Finance Mathématiques appliquées, Ressources Humaines, Pratique Systémique et Stratégie de Développement (ouf !). Il est le fondateur, animateur et directeur de l’entité « Madagascar Animation Culturelle pour le Développement ». En opposition contre les régimes Tsiranana/Psd ou Pisodia, Ratsiraka/Arema et Ravalomanana/Tim, il n’a cessé de dénoncer les 48 années (1960 - 2008) de défaillance multidimensionnelle structurelle systémique et stratégique de l'Etat. Ce, au niveau du code électoral, des Institutions et de la Constitution ; des pratiques des partis politiques sans pédagogie citoyenne, ni éthique, ni déontologie, ni cadrage juridique, ni loi de financement et, de ce fait, corrompus, autodestructeurs aveugles et irresponsables de la Nation.. Il dénonce également les élections présidentielles de Philibert Tsiranana, Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana. Ce, avec « des financement occultes, un code électoral et une constitution qui relèvent de l'escroquerie et de la malhonnêteté intellectuelle honteuse, frustrante et appauvrissante pour le peuple Malagasy ».
Si j’ai choisi de le mettre en lumière sur madagate.com, c’est tout simplement pour faire comprendre à tous ces fanatiques -qui veulent suspendre le temps sur les 7 ans de régime Ravalomanana/Tim-, que la révolution orange d’Andry Rajoelina a été le résultat d’un quatrième ras-le-bol général (1972, 1991, 2002, 2009) sur un système de gouvernance établi par des ploutocrates qui ont appauvrit d’année en année les Malgaches, depuis le retour de l’Indépendance en 1960. Pour votre culture personnelle, sachez que "la ploutocratie consiste en un système de gouvernement où l'argent constitue la principale base du pouvoir". Thaïna Johnson Jacky n’est pas un devin mais lorsque l’on pactise avec le diable -comme l’on fait certains pasteurs de cette Fjkm- ont poursuivi son œuvre jusqu’à sa propre perte. C’est immuable et c’est écrit dans la Bible depuis plus de 2000 ans. A propos des marchands dans le Temple et les faux prophètes. Eh oui, les écrits demeurent…
Ecrit le 7 septembre 2008, bien avant le début de la crise politique 2009-2010 donc AVANT l’existence de collectif fanatique Gtt (Gasy tia tanindrazana) créé après la fuite de Ravalomanana (qui a démissionné le 17 mars 2009, de manière anticonstitutionnelle en remettant le pouvoir à un directoire militaire alors qu’il aurait du le transmettre au président du Sénat), le texte qui suit est plus que jamais d’actualité en regard des dérives du « Hetsiky ny mpitondra fivavahana», composé de pasteurs de la Fjkm et encadré par des politiciens Tim notoires. Il faut savoir qu’en 1999, alors qu’il venait d’être élu maire de la ville d’Antananarivo, Marc Ravalomanana avait prêté énormément d’argent (chiffré en milliards d’anciens francs) à la Fjkm qui n’a pas pu le rembourser. Ceci explique cela. Comme tout scientifique, Thaïna Johnson Jacky utilise un vocabulaire simple mais efficace.
Marchandisation de la Fjkm et... achat de Dieu
1°) Comme les Ratsiraka et Tsiranana, Monsieur Ravalomanana encore candidat s'arroge le monopole du code électoral comme çà l'arrange pour se faire auto élire de manière financièrement occulte, en décembre 2006. C'est une preuve limpide que Monsieur Ravalomanana a ainsi abaissé le peuple Malagasy au niveau d'électeur-imbécile, comme du temps des Tsiranana-Pisodia et Ratsiraka-Arema. Monsieur Ravalomanana montre ainsi qu'il n'a ni le minimum de scrupules, ni le minimum de savoir de savoir-être et de savoir-faire pour être digne d'un Président de la République.
2°) Comme les Tsiranana-Pisodia et Ratsiraka-Arema, Monsieur Ravalomanana a donné les marchés publics aux étrangers, à lui-même et à ses proches. Il a manipulé la richesse nationale, financé sa candidature d'une manière occulte, organisé des barrières financières occultes lors des élections présidentielles ; il a financé son parti politique d'une manière occulte. Il a rempli les Institutions par des membres de son parti pour mettre ainsi sur le dos de l'Etat le financement de son parti. Il a nommé un homme de son clan, ambassadeur en Suisse, ce pays où les banques ouvrent les comptes avec des codes sans révéler les noms. En même temps, Monsieur Ravalomanana a donné des leçons d'intégrité et de lutte contre la corruption (du déjà -vu du temps des Tsiranana-Pisodia et Ratsiraka-Arema). Tout cela c'est indigne ! C'est frustrant ! C'est appauvrissant ! C'est honteux! C'est une preuve de plus et limpide de cynisme et de défaillance énorme de Monsieur Ravalomanana, en terme de savoir, de savoir-être, de savoir-faire, que devrait avoir un Président de la République digne de ce titre.
3°) Sans le moindre scrupule, dans ce contexte de financement occulte et de corruption des élections et des partis politiques, Monsieur Ravalomanana s'est incarné en la Justice elle-même : Président du Conseil supérieur de la magistrature, il a contrôlé la police, les forces armées -étant le Chef Suprêmes-, les prisons, la Bible, les marchés, le Fjkm... Il a nommé directement et/ou indirectement les membres de la Haute Cour Constitutionnelle (HCC), chargés de déclarer que c'est lui le Président élu !
4°) Monsieur Ravalomanana, qui pratique le financement occulte, a donné des leçons sur la corruption et l'intégrité ! Il a crée le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) pour chasser les corrompus ! En réalité, Comme les Tsiranana-Pisodia, Ratsiraka-Arema, le régime Ravalomanana-Tim a maintenu à Madagascar une pratique de parti politique sans pédagogie, ni éthique, ni déontologie, ni cadrage juridique, et surtout financièrement occute ! C'est-à -dire corrompue !
Les Tsiranana-Pisodia, Ratsiraka-Arema, Ravalomanana-Tim ont incarné ainsi la corruption dans l'histoire de Madagascar de 1960-2008!
En « civil », Mamy Rakotoarivelo, un drôle de paroissien, actionnaire du groupe Tiko, membre du parti Tim et hatr responsable du quotidien Midi Madagasikara, fondé par une belle-famille fière et sans reproche. Hélas. Photo prise en cette année 2010
5°) Et la liste s'allonge ! Monsieur Ravalomanana s'est fait élire Vice-président de la FJKM (Eglise de Jésus-Christ à Madagascar, protestante réformée) à laquelle il a donné des sommes faramineuses à coup de publicité. Il a donc acheté la religion protestante et, par synergie, a acheté Dieu lui-même. Monsieur Ravalomanana a procédé ainsi à la marchandisation de la religion protestante à Madagascar, achetable et achetée, vendable et vendue, pour en faire un outil occulte politique, au sens bas et indigne du terme en habit du dimanche. Quelle provocation ! Quelle honte ! Quelle autodestruction de la culture « Ny maha Malagasy » !
En conclusion :
Tout cela constitue une blessure pour l'histoire de Madagascar qui mérite largement mieux ! Nous payons très cher ces 48 années de manque de prudence, de veille qualitative structurelle et systémique de l'Etat, de nos Institutions et de notre Constitution, un manque de vision qualitative d'intelligence d'ensemble.
Le moment n'est plus à la légèreté du voter parce que c'est un « bôgôsy », un riche, un militaire, un autodidacte, un natif de telle ou telle région, un membre de tel parti, de telle famille...
Il faudra faire une pédagogie efficiente sur ce qu'est la politique, la nécessité d'un cadrage juridique, la fin de l'évidence de 48 années de pourriture du financement des élections présidentielles et des partis politiques ; la nécessité d'un véritable cahier des charges des élus avec les compétences requises en terme de savoir, de savoir-faire et de savoir-être ( Il ne faut plus de Président ignorant du savoir et des autres, qui ne comprend même pas ce qu'il dit ou ce qu'il lit, avec des parlementaires qui ne comprennent même pas ce qu'ils votent... pour le devenir du pays).
Quelles solutions citoyennes ?
« Révérend » Satrobory, autre drôle de paroissien. Mais celui-là ne sera jamais président de la république. Sinon, ce sera le monde à l’envers. Photo prise encore en cette année 2010
Un Président de La République de Madagascar doit inspirer la confiance dès son élection. Il doit faire preuve d'un minimum en termes de scrupules, savoir, savoir-faire et savoir-être. Pédagogue, et ayant une vision qualitative d'ensemble, il donne un sens lisible du développement, à la délicatesse des Institutions, et veille à une cohérence d'ensemble.
Il doit savoir préserver les cinq bases qui garantissent la vie, la survie et le développement de Madagascar :
L'environnement des élections et des partis politiques ; l'environnement Juridique ; l’environnement du patriotisme et de l'Economie (mondialisée) ; l'environnement des Institutions (Présidence, Gouvernement, Parlement...) ; l'environnement du système éducatif.
Si une seule de ces cinq bases est torpillée tout le reste s’écroule. C'est systémique! C'est limpide! 1960, 1972, 1991, 2002 ...
La démonstration est ainsi faite que les trois régimes Tsiranana-Pisodia, Ratsiraka-Arema, Ravalomanana-TIM n'ont jamais été à la hauteur des enjeux et des véritables besoins qualitatifs de développement de la Grande île. Pour avoir un développement réel, palpable et durable, Madagascar continuera à travailler avec les partenaires étrangers mais avec un peu plus de dignité pour son peuple. A charge à ceux qui sont élus par une structure saine et digne, la compétence et la transparence de négocier les meilleures conditions possibles pour le bien-être du grand nombre.
Thaïna Johnson Jacky, dimanche 7 septembre 2008
Moralité : Continuez toujours à faire dans la désinformation, dans le culte de la personnalité et celui de l’argent. Mais sachez que les vérités historiques et le tribunal de l’Histoire vous rattraperont au moment où vous vous y attendrez le moins. « Ny teny mandalo, ny soratra mitoetra » (Les paroles s’envolent, les écrits demeurent). Et à ce moment-là , votre soulagement aura été d’avoir agi sous le couvert de pseudonymes. Mais votre conscience ne vous laissera jamais tranquille. Jamais.
Jeannot RAMAMBAZAFY – 22 avril 2010