Le Sénateur Jean Faure et le Général Dolin Rasolosoa, Président du CT. En médaillon, à droite, Nadine Ramaroson, Ministre de la Population et des Affaires sociales
22 août 2011. Le Sénateur français UMP, Jean Faure, était en visite au Congrès de la Transition (CT) à Anosikely Antananarivo. Pour résumé sa vision de la situation dans la Grande île de l'océan Indien, il a l’intime conviction que les Malgaches ne doivent compter que sur eux-mêmes.
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VIDEO DES DECLARATIONS DU SENATEUR JEAN FAURE AU PALAIS DU CT A ANOSIKELY
Transcription
« J’en suis très triste parce que, la transition, comme son nom l’indique, c’est quelque chose qui est très court entre deux évènements. Or là , c’est une transition qui dure déjà plus de deux ans et, effectivement, çà n’est pas supportable pour beaucoup de Malgaches qui souffrent de cet état de fait. Donc j’espère que la sagesse traditionnelle des Malgaches leur permettra de prendre leur destin eux-mêmes et de, surtout, ne pas attendre que çà vienne de l’extérieur, parce qu’il n’en sortira rien de rapide et rien de bon, à terme ».
QUI EST JEAN FAURE ? (cliquez ici)
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Ce mardi 23 août 2011 après-midi, le Sénateur Jean Faure a rendu visite à la Ministre de la Population et des Affaires sociales, Nadine Ramaroson, dans son bureau à Ambohijatovo.
« Les dirigeants actuels devraient prendre leurs responsabilités et décider d’aller aux élections. Madagascar est un pays souverain et ne devrait pas attendre un quelconque feu vert de l’extérieur, ni poursuivre d’éternelles discussions qui ne mèneront nulle part », a déclaré en substance le Sénateur Faure.
Concernant le volet social, Mme Ramaroson a mise en exergue le fait que, depuis la suspension des appuis financiers de la part des bailleurs de fonds traditionnels, les activités de nombre d’associations et centres sociaux sont également suspendues. Elle a donné en exemple, les « Restau du cœur » locaux qui permettaient de donner à manger à plusieurs enfants des couches défavorisées, en partenariat avec la Croix-Rouge et l’Ambassade de France. Cette aide s’est arrêtée brutalement.
Comme pour s’excuser, Jean Faure a déclaré qu’en Europe, actuellement, il existe des problèmes financiers, que le monde connaît. Néanmoins, il a souligné que les aides à vocation humanitaire de ce genre devraient reprendre, ne serait-ce qu’en partie et que le Parlement français devrait se pencher sur la question.
De son côté, Nadine Ramaroson a à son interlocuteur que la population malgache ne baisse pas les bras : « La prise de responsabilité part de la base, le « fokonolona ». Et j’ai confiance en une forte volonté de cultiver les terres arables. Dans cette optique, nous sommes descendus fréquemment sur le terrain, dans toutes les 22 régions de l’île, pour un approche de proximité afin que la confiance règne et que le développement de Madagascar prenne un nouvel élan. Le ministère de la Population est en permanence à l’écoute de la population rurale qui est majoritaire dans la Grande île ».
Jeannot Ramambazafy