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Photo : Serge RADERT, premier Adjoint au Maire, Rija Rajoelina TGV europe et Yannick Rabemanantsoa, Directeur de cabinet (extrême-droite)

Dès son arrivée, après avoir eu une entrevue avec l'Ambassadeur de Madagascar en France, M. Narisoa Rajaonarivony, la délégation conduite par le Maire Andry Rajoelina et été reçu par M Pierre Schapira,Adjoint au Maire de Paris,Chargé des Relations internationales et de la Francophonie. Il a également eu une entrevue avec Mme Michèle Margueron, Expert en marketing et communication, Chargée de mission à la ville de Paris.

Le Couple Andry et Mialy Rajaoelina accompagné de Mme Yannick Rabemanantsoa –Directeur de Cabinet- et M. Serge Radert –Premier Adjoint au Maire, chargé de la Sécurité et des Affaires financières et administratives ont assisté au culte dominical, le 10 février 2008, en l’église Fpma-Paris sis à 16, rue Chauchat 75009 Paris et ont rencontré des membres de la diaspora malgache de France à la sortie de l’église.

 

 

Point de presse convivial

En ce qui concerne les médias malgaches sur place, particulièrement « Echos du Capricorne », radio malgache sur Fréquence Paris Plurielle 106.3 FM et votre journal hebomadaire en ligne www.madagate.com, ils ont privilégié un cadre plus convivial, chez la famille Rakotonirina Andrien à Fresnes 92, pour rencontrer le nouveau Premier Magistrat élu de la ville d’Antananarivo. Après une brève séance de présentation, Andry Rajoelina a dévoilé l’objet de cette première mission à Paris. « Antananarivo est actuellement une mégapole cosmopolite de près de 2 millions d'habitants. 2008 sera une année focalisée sur des réalisations dans trois domaines : l'Education, la Sécurité des biens et des personnes, les Loisirs et la Culture ». Lors de sa prise de fonction à la Mairie d’Antananarivo, l’équipe municipale a fait le travail de sapeur pompier des jours durant. Tout était urgent, prioritaire. Entre le problème des délestages intempestifs et ceux de l’eau potable publique dans de nombreux quartiers de la Ville, la tâche s’avère immense, sans parler des problèmes sociaux et d’insécurité, qui s’ajoute à la gestion courante de la population d’Antananarivo.

 

5 millions d’euros pour le traitement des ordures ménagères

 Bonne nouvelle cependant : une première enveloppe, d’une somme de 5.000.000 d’euros serait débloquée en aide par l’Agence Française de Développement. Ce, pour créer une unité de traitements et d’usine de recyclages des déchets, se trouvant à la décharge d’Andralanitra, près du centre « Akamasoa » du père Pedro Opeka, à l’Est d’Antananarivo. Néanmoins, il faudra encore atendre un certain laps de temps, à compter d'un appel d'offres étant donné que cette somme énorme ne se donne pas "comme çà". La commune compte se pencher également sur le sort des nombreuses familles dépourvues qui survivent grâce à cette décharge. Le reportage sur ce sujet a été un choc pour les Malgaches qui l’ont vu à la télévision, ici, en France, et qui ont refusé de croire à cette réalité. Antananarivo possède une source de revenus directs, issus des impôts et des diverses taxes qui avoisinent les 15 milliards d’Ariary par mois. Cette cagnotte va certainement augmenter avec la hausse prévue des impôts fonciers à Antananarivo et les recettes des Fokontany. Sauf qu’il y a encore trop de manque à gagner à ce niveau à cause de l’informel. La mairie va homogénéiser le mode opératoire sur la distribution des tickets de stationnement, et ceux des marchés. La nouvelle génération de tickets sera estampillée d’hologramme, presque comme du papier monnaie qui devrait être infalsifiable.

 

Antananarivo, ville ouverte aux deux roues

 

Aurélie de l'Echos de Capricorne et Alfred Andriamasy du Groupe Accord

La grande nouveauté de la politique de la ville sous le mandat du Maire Andry Rajoelina, sera celle d’Antananarivo ouverte aux deux roues non polluantes. En effet, la Commune Urbaine compte développer de nouvelles pistes cyclables pour diminuer les taux actuels de pollution. Car la Capitale de Madagasdcar est encore loin d’être l’exemple d’une ville à l’environnement de vie écologique. Mais, sous le signe de réalisations conformes aux huit Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) dont émane le Madagascar Action Plan ou MAP du pouvoir actuel, la commune urbaine d’Antananarivo compte développer ses réseaux de transports en tenant en compte de l’environnement, des facteurs socio-économiques et du développement durable. Un pari assez ambitieux qui nécessite d’énormes investissements. Et, pour le moment, la caisse de la commune ne peut faire face à tous ces grands projets sans de l’aide extérieure.

 

Place à l’éducation et formation

 L’éducation et la formation font partie des préoccupations de la mairie d’Antananarivo. Andry Rajoelina espère donner la priorité à la formation, notamment aux petits métiers de l’artisanat pour les jeunes issus de collèges. Il existe une inadéquation flagrante entre la formation universitaire malgache et le réel besoin du pays. Il faudrait davantage former nos jeunes pour leur apprendre des métiers. A leur tour, ils deviendront aussi des créateurs d’emplois donc de richesse pour le pays. Pour le moment, les cours gratuits pour les classes d’examen du Cepe, Bepc et baccalauréat, promis par le Maire Andry Rajoelina, lors de sa campagne électorale, débuteront le 1er mars prochain.

 

Cette rencontre a également été l’occasion de faire connaissance avec l’Association TGV Europe, ouverte à la jeunesse malgache de l’extérieur qui désirerait apporter son soutien à cette mouvance du Maire Andry Rajoelina qui s’annonce à… Très Grande Vitesse.

 

Recueillis par Augustin Andriamananoro

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