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Home Vie politique Chronique Hery Rajaonarimampianina n’aurait jamais du être un président élu

Hery Rajaonarimampianina n’aurait jamais du être un président élu

 

Ce titre n'est pas une phrase d'Eva Palmans, hein ! Elle n'a jamais dit çà mais c'est un titre qui résume l'intérêt et le sujet de ce dossier

En 2014, le projet d’appui à la crédibilité et à la transparence des élections à Madagascar, communément appelé PACTE, a décidé de réaliser un film documentaire de plus d’une heure, financé par l’Union européenne. Se voulant être un document historique, ce film relate les différentes étapes du processus électoral de 2013 à Madagascar, afin de servir aux générations actuelles et futures comme outil pédagogique.


Ce film a été produit et par une équipe de jeunes cinéastes malgaches avec l’appui technique du PACTE. Madagate.com est assez fier que certaines de ses séquences vidéos aient pu être intégrer dans ce film. Comme quoi, le journalisme d’archives tend de plus en plus à devenir un élément essentiel pour l’Humanité elle-même.

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CETTE PARTIE DE CE DOSSIER NE FIGURE PAS DANS LE FILM


Dans ce film, il y a des interviews brèves, effectuées avant l’élection présidentielle à deux tours (octobre et décembre 2013 mais qui font émerger une évidence) : le candidat n°3 a trompé tout le monde, a commencé ceux qui ont voté pour lui, par ces belles paroles et ses promesses mirobolantes. Pour imiter P'tit Gibus dans le film d'Yves Robert « La guerre des boutons », actuellement, un an après sa prestation de serment, toutes et tous, ajoutés à la majorité des Malgaches clament : « Si j’avais su, j’aurais pas élu ». En d’autres termes, jamais au grand jamais, il n’aurait du être président de la république de Madagascar.


L’heure n’est pas aux regrets (qui ne viennent toujours qu’après de toute façon). Mais le tribunal de l’Histoire ne sera pas tendre envers Hery Rajaonarimampianina -et sa bande de cloportes incompétents mais budgétivores-, considéré, dorénavant comme un plagiaire, un parjure, un diseur de bonne aventure, un individu qui renie son propre passé et un homme qui ne respecte pas la parole donnée.


Ayant violé maintes fois la Constitution, considéré par Jean Eric Rakotoarisoa comme un candidat de dernière minute et qu’il était, effectivement un candidat de substitution, Hery Rajaonarimampianina n’aurait jamais du être président élu de la république de Madagascar. Tragi-comique de la situation. Actuellement, le même Jean Eric Rakotoarisoa, spécialiste du droit constitutionnel et élu à la soviétique président de la Haute Cour Constitutionnelle (HCC), est en train se triturer dangereusement les méninges pour trouver de violer une seconde fois l’article 54 de la Constitution sur laquelle celui qui l’a fait roi a juré qu’il la respecterait comme la prunelle de ses yeux.

Pourquoi la seconde fois ? Parce que voici la première fois

Les rédacteurs de cette loi fondamentale acceptée par voie référendaire, en novembre 2010, ne sont pas des insensés. S’ils n’ont écrit que majorité sans adjectif, il s’agit d’une majorité mathématique prise dans un groupe spécifique et non individuellement, physiquement. C’est sur cette loi fondamentale que le candidat n°3, par substitution (lire ci-dessus), a prêté serment, le 25 janvier 2014. Il a juré ubi et orbi qu’il la respecterait comme la prunelle de ses yeux.

Mais il lui a fallu trois mois pour désigner (choisir plus exactement) son ami Kolo Roger dans une liste présentée par une entité créée après les élections législatives du 20 décembre 2013. En ayant pris soin, entre-temps, de nommer trois nouveaux membres de la Haute Cour Constitutionnel (HCC) de son quota permis par cette constitution. Le problème est que cette HCC, recomposée comme la famille présidentielle, a carrément renié l’avis de la précédente HCC qui avait stipulé, dans l’avis n°01-HCC/AV du 17 février 2014 portant interprétation des dispositions de l’article 54 de la Constitution, que :


Article premier.- La présentation du Premier Ministre revient au parti ou groupe de partis légalement constitué lors du dépôt des candidatures et ayant obtenu le plus grand nombre de députés aux élections législatives.

Article 2.- Le Président de la République nomme le Premier Ministre formellement présenté par les députés issus du parti ou groupe de partis majoritaire.


Et c’est à travers l’article 3 -ci-après- de l’Avis n°03-HCC/AV du 11 avril 2014, long comme un jour sans pain, relatif à la nature et à la portée de toute procédure consultative engagée auprès de la Haute Cour Constitutionnelle que cette HCC recomposée a pu « contourner l’obstacle ».

Article 3.- Les avis de la Haute Cour Constitutionnelle, non revêtus d’effet obligatoire, n’en possèdent pas moins une haute valeur juridique ainsi qu’une grande autorité morale.

Là, donc, c'est la première fois qu’il a « courageusement » renié l’avis de la HCC alors présidée par Jean Michel Rajaonarivony, en déclarant simplement que les avis de la cour étaient « non revêtus d'un caractère obligatoire ». Pirouette qu’il ne peut plus invoquer pour Jean Ravelonarivo, l’ami rotarien bombardé Général de Brigade et choisi Premier ministre à l’approche de l’heure du crime. Grâce à des parlementaires disparates issus d’un parti HVM (« Hery Vaovaon’i Madagasikara ») qui n’a jamais existé lors des élections législatives de décembre 2013. Depuis, avec Jean Eric Rakotoarisoa dans la poche («in the pocket»), tout est conforme à la constitution. Sauf le code de la route…

Et si, pour le moment, nous n’en sommes qu’à ces tristes constats, c’est parce que les intellectuels malgaches laissent faire et agissent comme s’ils ne vivaient pas à Madagascar, loin de cette situation dégradante qui n’a rien d’un Etat de droit. Honte à eux !


C'est sur cette demande de constitutionnalité que le brave Jean Eric Rakotoarisoa ne dort plus pour trouver le moyen de faire en sorte que la "nomination" de l'ami-rotarien-général est conforme à la constitution. Il est là et payé pour çà, non ? La HCC c'est pas le SeFaFi (Observatoire de la vie publique à Madagascar) dont il était un membre "honnête et rigoureux")...

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Cette partie de ce dossier comprend des scènes de ces interviews, AVANT LES ELECTIONS DE 2013, extraites de ce film documentaire. Réponses à deux questions précises : Quel devrait être le profil d’un président de la république ? Si vous étiez président de la république ? Edifiant… Allons-y.


QUEL DEVRAIT ETRE LE PROFIL D’UN PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE ?

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SI VOUS ETIEZ PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE ?

Jeannot Ramambazafy – 07 février 2015

Mis à jour ( Dimanche, 08 Février 2015 05:30 )  
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