Est-il encore utile de m’étendre sur ce que le monde entier sait déjà , à propos du président malgache élu, Hery Rajaonarimampianina? Il semble qu’il soit trop tard pour lui, pour tenter de figurer comme ayant été un chef d’état malgache qui a apporté quelque chose d’exceptionnel pour le développement de son pays. Certes, il est important de rappeler et de se rappeler le passé pour appréhender l’avenir. Mais lorsque ce passé, qu’il ignore -sinon pourquoi ce retour à des actes négatifs que j’ai déjà vécu sous la 1ère république ?-, devient systématiquement une excuse pour cacher une incompétence notoire et une incapacité de gouverner une nation, cela s’appelle haute trahison envers soi-même, envers son pays et envers son peuple. Ces assertions, je les assume, je persiste et signe, en tant que citoyen qui a voté pour lui, mais qui est complètement écœuré par ce que ce personnage a fait du pays de mes ancêtres -qui ont lutté pour le retour de l’Indépendance- en seulement deux années de pouvoir
Hery et Voahangy Rajaonarimampianina à Iavoloha, le vendredi 8 janvier 2016. Veuillez constater de visu: les gestes de ce couple sont factices, peu naturels du tout. Le palais d’Etat est-il devenu « le plus grand chapiteau du monde » (un cirque quoi!)? Du coup, c’est le régime lui-même qui est factice et l’on sait où tout cela mènera Madagascar: à l’état de pays en voie de sous-développement tous azimuts durable
Hery Rajaonarimampianina ne sortira jamais par la grande porte de la gloire et son passage au pouvoir ne sera qu’un souvenir très négatif dans la mémoire collective. En fait, il ne sortira par aucune porte, malheureusement et par sa propre faute. Aussi, dès à présent, il a le choix entre la lucarne du grenier, le soupirail de la cave ou le trou de souris du jardin. Gare à se faire attraper… En tout cas, il est certain qu’il ne pourra pas s’installer peinard à Antsofinondry, son village natal qu’il n’a plus visité depuis longtemps. Pour prouver cet état de choses, ce dossier vous révèle ce qu’a effectué un homme d’exception, durant ces derniers 24 mois, alors que Hery Rajaonarimampianina en est encore et toujours au stade des promesses et de la vente à l‘encan de notre patrie, pourtant commune. Faites connaissance avec un Indien méconnu jusqu’en 2015, qui n'a pas besoin d'être au pouvoir pour accomplir des choses grandioses pour ses semblables les Terriens.
MANOJ BHARGAVA
« Courage, Bonté, Amitié, Trait de caractère. Ce sont les qualités qui nous définissent comme des êtres humains et nous propulsent, occasionnellement, vers la grandeur »
Cet homme était moine durant 12 ans. De nos jours, il possède une des entreprises de boisson énergisante les plus fructueuses au monde. Sa valeur nette actuelle est 4 milliards de dollars. Très discret, il est moins connu en Inde que Satya Nadella ou Sundar Pichai. Pourtant, son histoire est exceptionnelle.
Né à Lucknow, capitale de l'État de l'Uttar Pradesh en Inde, en 1953, Manoj est issu d’une famille modeste qui émigra aux Etats Unis 1967. Elle s’installa à Philadelphie et grâce à des dons innés pour les mathématiques, Manoj a obtenu une bourse complète qui lui a permis d’étudier dans une des meilleures écoles: Hill School.
Il poursuivit ses études à la prestigieuse université de Princeton. Mais il faut dire qu’il avait la bougeotte que ne pouvait contenir sa bosse pour les mathématiques. Après un an plongé dans sa matière préféré, il alla rejoindre, parallèlement, la petite entreprise de production d’objets en plastique de son père.
Après deux ans d’études des mathématiques et d’études de la matière plastique, Manoj Bhargava se pencha sur la recherche spirituelle à travers la religion hindouiste. En 1974, il retourne en Inde et devient membre de l’Ashram (en Inde, lieu isolé, dans la forêt ou la montagne, où, dans une grande austérité de vie. C’est aussi le nom donné à un sage qui y vivait pour rechercher l'union avec Dieu dans la solitude et la paix intérieure, loin des distractions et agitations du monde) dénommée Hanslok. A partir de là , il passa douze ans en tant que moine, allant de monastères en monastères, faisant des petits boulots pour l’Ashram. Il évoque souvent cette partie de son adolescence dans ses interviews, surtout l’art de l’esprit par la médiation.
De retour aux Etat Unis, Manoj se consacra à fructifier l’entreprise paternelle grâce à son savoir sur les nombres. En dix ans, de presque zéro, le chiffre d’affaires de la petite entreprise de plastique est passé à 25 millions de dollars! N’est-ce pas une prouesse?
Toute l’année 2003, il s’impose une retraite de méditation pour revenir, en 2004, avec la création de l’entreprise qu’il appela «Living Essentials». Il s’agissait de la confection d’une boisson dite énergisante à base produits naturels. Six mois plus tard seulement, la boisson «5-Hour Energy» déferla sur le marché. «Encore un menu fretin par rapport aux gros poissons comme Red Bull ou Coke», avait-il déclaré au début.
Et, au lieu de faire une concurrence directe face à ces géants, Monja Bhargava choisit ce qu’on appelle là -bas « billing counters » ou vente aux comptoirs. En gros, ici, le client n’a pas directement accès à la marchandise. Il est conseillé et servi par un vendeur du rayon et paye ensuite son achat au rayon ou à une caisse à la sortie. Succès fulgurant ! En 2015, vendue au détail, la boisson « 5-Hour Energy » devient une des boissons énergisantes naturelles les plus recherchées aux Etats Unis. Le chiffre d’affaires de « Linving Essentials » grimpe vertigineusement. Du coup, Monaj Bhargava est considéré comme l’Indien le plus riche en Amérique du Nord.
Mais ce n’est pas fini. Contrairement à la majorité des Africains fortunés qui ne pensent qu’à paraître sans être ni devenir, préférant l’ostentation et l’étalage de richesses souvent mal acquise, Monaj Bhargava, lui, ne dort pas sur ses lauriers : « Je veux apporter des changements dans la vie des gens. Je ne veux pas juste en parler, je veux le faire ! ». Et, effectivement, aussitôt dit, aussitôt fait. Conscient que près de trois milliards d’être humains n’ont pas accès à l’électricité de par le monde, il vient d’inventer un vélo qu’il a baptisé « Free Electric ».
L’usage et la finalité de ce produit: il s’agit d’un vélo capable de fournir 24 heures d'électricité en seulement une heure de pédalage. Plus encore Monaj Bhragava estime pouvoir vendre ce petit bijou pour moins de 100 dollars à travers le monde.
SYMBION POWER
Paul Hinks, P-Dg de Symbion Power, et le Président Rajaonarimampianina au palais d'Iavoloha en juillet 2015. Nul ne sait sur quoi se base le contrat passé (ICI LE CONTRAT INITIAL)
A présent, après avoir lu cela, vous conviendrez que je ne suis pas le seul à avoir honte de mon président et de toute sa clique au pouvoir. En effet, en deux ans, Hery Rajaonarimampianina n’a passé son temps qu’à abreuver le peuple malgache de discours stériles voire mensongers. Ils sont tous milliardaires en ariary actuellement. Mais que font-ils de ces biens mal acquis qui ne fructifieront jamais?... Contrairement à ses discours pompeux, ses envolées lyriques, dans la pratique, en matière d’énergies renouvelables justement, Il n’a pas cherché le bien du plus grand nombre.
AF POWER
Antanandrano, 24 octobre 2015. Qui diable est donc ce couple de type hindou dont le nom ne figure nulle part comme le nom de jeune fille de Vohangy X.?
Non! A part les deux de droite, tous ces gars-là ne sont pas des Malgaches. Certainement des Mauriciens qui piquent donc le pain de la bouche des Malgaches hyper-complexés et frustrés dans leur propre pays. Un pays de portefaix par la faute de dirigeants imprévoyants et imprévisibles, méprisants envers leur peuple et méprisables avec cette mentalité anti-patriotique
En effet, il a passé des contrats unilatéraux (lucratifs pour son entourage et lui) avec des étrangers, sur des groupes électrogènes polluants et nocifs pour la santé en matière de nuisance sonore, qui n’ont pas résolu les problèmes de délestages recyclés en «coupures» par un ministre de l’Energie aussi bavard qu’incompétent. Il n’y pas vraiment plus rien à attendre de ce régime qui passe son temps (précieux) à asseoir une « stabilité politique » qui n’existera jamais, ayant bâti son pouvoir sur les sables mouvants des viols répétés de la constitution, avec la complicité d’un constitutionnaliste, Jean Eric Rakotoarisoa, qui tue à longueur de semaines la notion même d’état de droit. Que Dieu ait pitié d'eux, dans son infinie bonté.
Les riverains se sont plaints depuis le début. Hery Rajaonarimampianina a donné un mois au ministre de tutelle -à compter du 8 janvier 2016- pour trouver une solution à la pollution de l'environnement sociale et à la nuisance sonore. Qui vivra verra...
Ils se croyaient tous invulnérables, éternels au pouvoir, avec leur parti (PSD, AREMA, UNDD, TUM). Hery Vaovao croit qu'il est encore plus fort qu'eux avec son HVM. Plus dure sera la chute pour lui...
Et que le successeur (enfin tous les candidats à la prochaine élection présidentielle, anticipée ou non) de ce Hery Rajaonarimampianina prenne déjà des contacts avec Monaj Bhargava car gouverner c’est prévoir. Tout prévoir, pour l’intérêt supérieur vrai et réel des 23 millions de Malgaches.
Traduction de l’anglais et dossier préparé par Jeannot Ramambazafy
17 janvier 2016