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Home Vie politique Dossier Crise à Madagascar : Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana à Johannesburg, le 24 avril. Date reportée au 25 avril 2010 avec "élargissement" aux deux ex...

Crise à Madagascar : Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana à Johannesburg, le 24 avril. Date reportée au 25 avril 2010 avec "élargissement" aux deux ex...

En une heure de temps, Andry Rajoelina, Président de la Haute autorité de la transition de Madagascar, a, une fois de plus, misé sur sa bonne foi et sa foi tout court, quant à l’issue de cette crise politique qui dure depuis plus d’une année. Mais cela suffira-t-il face à un ancien président démissionnaire qui a tout perdu mais qui possède toujours la puissance du nerf de la guerre pour contrecarrer toute sortie de crise logique ? Ce, dans le contexte du partage de la gestion de cette quatrième période transitoire que traverse la Grande île, depuis son indépendance recouvrée il y a 50 ans.

Mercredi 14 avril 2010. TVM, 20h30, heure de Madagascar. Andry Rajoelina, dans son bureau du palais d’Etat d’Ambohitsorohitra, avait face à lui les journalistes Johary Ravoajanahary (Rnm) et Annick Raherimanana (radio Antsiva). En passant, où est passée Onitiana Realy (Tv Plus) ? Les questions-réponses ont donc duré une heure d’horloge et voici les révélations qu’il faut retenir.

Comme les accords de Dakar I et II en 2002, exit ceux de Maputo et d’Addis-Abeba de 2009. Selon le Président de la Hat, et c’est la stricte vérité, la Communauté internationale, dans son rôle de « médiation », a reconnu son échec mais elle n’ira jamais le claironner sur tous les toits. Effectivement, elle n’aurait jamais du remettre en selle les deux anciens présidents Ratsiraka et Zafy, dans cette quatrième révolution qu’a connu le pays depuis 1972. En effet, ce fut une grave erreur, c’est comme si un arbitre, qui n’arrivait pas à départager deux équipes de football, faisait pénétrer sur le terrain deux autres équipes…

Ainsi, pour tout le monde, l’objectif unique -et qui aurait dû être atteint depuis des mois- consistera en la mise en place d’un gouvernement d’union nationale, ouvert à toutes les composantes impliquées, qui s’attèlera pour l’organisation d’élections justes, transparentes et reconnues de tous sur les plans national et international. Pour ce faire, Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana se rencontreront à Johannesburg pour signer une sorte de convention. Ce, à l’invitation du Président Jacob Zuma dont la délégation de quatre émissaires est déjà à Antananarivo. Telle est la feuille de route préétablie à l’initiative commune du Président Nicolas Sarkozy -d'où la venue d'Alain Joyandet dans la Grande île avant Pâques- et de Joachim Chissano (représentant de la Sadc et ancien président du Mozambique, présent lors des accords de Dakar I et II). Car il faut que cette crise malgache arrive à son terme. La date de cette ultime rencontre est fixée au 24 avril 2010.

« Cela va passer ou casser », a déclaré un Andry Rajoelina sûr de lui mais pas du tout dupe. « L’important, actuellement, n’est plus de savoir qui a eu raison ou qui a eu tort. L’important est que Madagascar sorte de cette crise. Cela ne pourra se faire qu’avec des élections acceptées de tous et par tous ». Il est évident que cette énième rencontre, sans Didier Ratsiraka et Zafy Albert, va encore être interprétée de la manière la plus sombre possible, de part et d’autre. Mais alors, la question, ultime aussi, est ceci : Que veulent exactement les Malgaches alors ?

Je ne suis pas de nature pessimiste mais connaissant Marc Ravalomanana, il est certain qu’il y aura de la surenchère dans l’air. Sans compter les réactions toutes aussi négatives des deux ex et de leurs partisans à qui la Communauté internationale avait laissé caresser l’opportunité de revenir aux affaires sans trop se fatiguer. Quoi qu’il en soit, il y a un terme à tout ici-bas. L’avenir nous dira si cette démarche de sortie de crise va passer comme un coup franc à la Platini, après une année d’essais jamais transformés, ou si d’autres difficultés vont encore surgir. Comme dans le doute il est préférable de s’abstenir, je ne ferais donc aucun commentaire, sauf l’évidence suivante : la balle est vraiment dans le camp de Marc Ravalomanana et Madagascar est le pays de tous les impossibles…

Rappelons que le Président Andry Rajoelina a abordé d’autres sujets mais c’est cette rencontre sud-africaine qui a retenu l’attention.

Jeannot RAMAMBAZAFY – 14 avril 2010

La délégation sud-africaine, envoyée par le président Jacob Zuma, reçue par le Président Andry Rajoelina -le 15 avril 2001 au Palais d’Ambohitsorohitra-, était composée de MJ Maqetuka, Themba Samuel Mkhonto, Mme Cheryl Booth et du Général Nyembe, représentant du « South African National Defense Forces » (SANDF). L'Ambassadeur de l’Afrique du Sud résidant à Madagascar, Samuel Mokgethu, a assisté à cette entrevue. La délégation a quitté la Grande île le même jour.

Aux dernières nouvelles, ce 17 avril, la date du 24 avril a été reportée pour le 25 avril 2010, toujours à Johannesburg, mais avec un "élargissement" vers les deux ex : Zafy Albert et Didier Ratsiraka. Attention, danger!

Mis à jour ( Samedi, 17 Avril 2010 07:40 )  
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