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La dernière tentative de Marc Ravalomanana de semer le chaos par l’argent et la corruption : nom des suspects et autres complices…

Les mercenaires pris en flagrant délit, devant leur QG : une villa de particuliers, à Ambohijanaka

Il faudra encore attendre combien de temps aux fanatiques de tous bords pour admettre enfin que Marc Ravalomanana n’aura été qu’un vulgaire opportuniste dans le cercle des hauts dirigeants de Madagascar ? Qu’il n’a et qu’il ne respectera jamais la parole donnée, depuis les accords de Dakar I et II en 2002 ? Le coup de filet effectué le dimanche 18 avril 2010 démontre que même Dieu l’a laissé tombé. Car on ne prononce pas impunément son Nom. Voici les derniers détails de cette énième tentative de renversement par la force initié par le président démissionnaire, depuis sa fuite en Afrique (Zwaziland puis Afrique du Sud).

Il ne s’agit pas de faire entrave à l’enquête toujours en cours qui mènera encore à d’autres arrestations. Les éléments du dossier suivant émanent de déclarations enregistrées, devant témoins, transmises à la presse. L’origine de cette dernière tentative demeure le général Raoelina, ancien commandant militaire de la garde présidentielle de Ravalomanana, Actuellement en fuite, il est fortement impliqué dans la tuerie du 7 février 2009, devant le palais d’Ambohitsorohitra puis de la répression sauvage effectuée par les éléments de l’EMMONAT appuyés par des gros bras enrôlés dans les bas-quartiers de la Capitale malgache.

Depuis des mois, ces mercenaires locaux effectuaient des entrainements intensifs de commandos. En attendant le « grand jour ». Celui-ci a été déterminé à la suite de la révélation en public de la feuille de route commune Sadc/Afrique du Sud/France : rencontre Rajoelina-Ravalomanana pour la signature d’une convention de la mise en place d’un gouvernement d’union nationale afin d’organiser des élections reconnues par tous.

Le matin du dimanche 18 avril, des informations émanant des services de renseignements des FIS parlent de regroupement d’individus louches aux abords du collège Sainte Famille à Mahamasina. Descente rapide des éléments de la FIS qui y appréhendent un premier suspect. Il s’agit de l’adjudant Rodolphe, ancien membre de la garde présidentielle de Marc Ravalomanana, sous les ordres du Général Raoelina. Placé en examen d’interrogation, l’adjudant passe aux aveux. Les cerveaux de cette mission préparée depuis un mois sont les colonels César (ancien aide de camp de Fetison Rakoto Andrianirina), Alain et Bezandry. Un autre Colonel se chargera des armes récupérées à la Primature grâce au mot de passe déjà obtenu…

Puis, l’adjudant Rodolphe sera le fil qui conduira à l’arrestation d’une vingtaine de personnes. Mais auparavant, pour « se faire la main », des essais sont effectués. Entendu au Magro Behoririka, le jeudi 15 avril : « A partir de maintenant, nous allons prendre pour cible les intérêts français ». Et, comme par hasard, le lendemain vendredi 16 avril, les stations service Total (groupe français) de Soanierana et Tsiazotafo font l’objet de jets de grenades artisanales. Revenons au dimanche 18 avril. Les aveux de l’adjudant Rodolphe mène les enquêteurs dans une villa sise à Ambohijanaka. Là, une dizaine de jeunes, jouant aux cartes pour tuer le temps, sont appréhendés, après un bref corps à corps. Dans cette villa, sont découverts des treillis, des bottes de rangers, des bérets rouges, tout un stock d’aliments et u revolver PA.

En réunissant tous les éléments pris en flagrant délit (hommes de main et matériels), cela donne un scénario digne de la série 24h. Aux aurores du lundi 19 avril 2010, à 1h du matin exactement, cette association de malfaiteurs avait pour mission d’investir la Primature de Mahazoarivo. Avec, donc, des complicités internes. Ensuite, il s’agissait d’aller « prendre » les palais d’état d’Iavoloha et d’Ambohitsorohitra. Ici, une énorme révélation : selon l’adjudant Rodolphe, des éléments de la FIGN (Forces d’intervention de la gendarmerie nationale) et du Premier RFI (régiment des forces d’intervention basé à Ivato) entreront dans la danse, dès la Primature envahie. Ensuite, viendront l’attaque finale du domicile du Président Andry Rajoelina à Ambatobe.

« Nous sommes en majorité des éléments proches du Général Raoelina qui nous entraîne depuis des mois… Depuis, nous sommes payés 200.000 francs, par tête par jour. Si la mission avait réussie, nous aurions touché 10 millions de francs chacun. L’argent provient de Marc Ravalomanana. J’assistais à la distribution faite par le Colonel Bezandry ». Ces dernières déclarations ont été corroborées par le Colonel Bezandry lui-même. Et il y a encore certains rédacteurs qui utilisent « l’astuce » hypocrite du verbe au conditionnel, en parlant du rôle joué par le laitier d’Imerikasinina. Dès lors, soit j’ai une imagination débordante et que je lis trop de romans et regarde trop de séries politico-policières, soit c’est la réalité à laquelle vous devez croire. Tout simplement… Par ailleurs, les quotidien Midi et L’Express du jour parlent de l’implication d’un certain Lieutenant Ramambason. Non, il ne fait pas partie de ma famille. A Madagascar, on dit que les noms sont comme un champ de cacahuètes (« ny anarana tanim-boanjo »), et je peux vous assurer que le Colonel Richard Ravalomanana, chargé par la gendarmerie de l’enquête sur cette affaire sordide, n’est pas le frère de Marc…

Aux dernières nouvelles, le Général Raoelina est atteint d’hémiplégie, côté droit. Il est en fuite, donc caché, mais l’on sait qu’un chanteur « célèbre » (sûrement son neveu) est en contacte avec le médecin qui le soigne. Qui habite dans le quartier d’Ambanidia.

D’ici peu, certains vont parler de prisonniers « politiques ». C’est plus certain que sûr. Hélas, selon le droit commun, ces mercenaires, déjà pris en flagrant délit, risquent d’être poursuivis pour association de malfaiteurs, détention illicite de matériels militaires, tentatives de coup d’état et d’assassinat sur un président en exercice. Rien à voir avec la politique. Il s’agit de crimes et de terrorisme. Car ce n’est pas comme çà, dans toute démocratie, que l’on exprime librement ses idées et/ou ses opinions.

Il faut absolument que la lumière se fasse sur cette affaire dont l’origine demeure Marc Ravalomanana. En attendant, il n’est pas possible qu’Andry Rajoelina aille à Johannesburg. Là-bas, les mercenaires sont… professionnels. Et ce n’est pas les dollars qui manquent à l’ancien roi du yaourt qui a investi des dizaines de millions de dollars, justement, dans une chocolaterie en Afrique du Sud. Au stade où en sont les choses, Marc Ravalomanana n’a plus rien à perdre. Et de sa tour d’ivoire sud-africaine, il entend semer le chaos par l’argent et la corruption. Mais à présent que tout est découvert, grâce au coup de pouce de Dieu, réussira-t-il à faire « mieux » ? Et une énième fois encore, la balle est dans le camp des enquêteurs eux-mêmes.

Quant à la Communauté internationale, quand prendra-t-elle conscience que sa position de cul entre deux chaises amènera, tôt ou tard, à mort d’hommes. Quelles autres preuves lui faut-il encore ? Tous ceux qui défendent encore Ravalomanana, de Niels Marquardt à Louis Michel, sont déjà des complices qui défendent surtout la culture de l’impunité au nom du respect de la Constitution. Encore une fois : c’est Marc Ravalomanana qui l’a bafoué, le 17 mars 2009, en remettant ses pouvoirs à un directoire militaire et non au Président du Sénat comme stipulé par la loi fondamentale. Cessez votre stupide entêtement. Si en une année, votre « poulain » n’a pas réussi à mettre un frein à cette quatrième crise politique que traverse la Grande île, sa démarche du KO est logique. Mais que les 20 millions de Malgaches ne paient pas pour ses conneries. Avec votre complicité. De son côté, Guy Rivo Andrianarisoa, le factotum de Ravalomanana, ultra-rapide pour la réaction, à 10.000 km (en région parisienne), a déclaré : « C’est impossible ! La mouvance Ravalomanana a toujours cherché une solution pacifique, dans le respect, dans la fraternité et respectant la souveraineté nationale. Il m'est impossible de croire qu'il serait le commanditaire d'un tel acte ». (Source: sobika.com). Qu’il apprenne qu’ici-bas TOUT EST POSSIBLE et QUI S'EXCUSE S'ACCUSE. Comme Fetison Rakoto Andrianirina qui a déclaré que le colonel César n'est plus son aide de camp depuis décembre 2009. Et puis, depuis quand Guy Rivo et Fetison connaissent-il réellement l’empereur de Tikoland ? Ont-ils trait (du verbe traire) les vaches ensemble ? Quant aux réactions des chefs de file de la mouvance "Madagascar" (Zafy, Ratsiraka, Ravalomanana), toujours la réponse à l'emporte-pièce : "C'est du cinéma". Enfin, à la question des bloqués du cerveau qui ne voient même plus le bout de leur nez : Pourquoi la Primature de Mahazoarivo ? La réponse relève d'un secret défense que j'ai le devoir de révéler ici : l'arsenal et l'armurerie de ce lieu où travaillent les Premiers ministres malgaches, contiennent pas moins de 800 AK47 communément appelés Kalachnikov. Sans compter les munitions. Satisfaits ou il faut encore d'autres éclaircissements ?

Jeannot RAMAMBAZAFY – Lundi 19 avril 2009

Mis à jour ( Mardi, 20 Avril 2010 08:51 )  
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