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Vendredi 13 août 2010. Pour l’Histoire politique de la Grande île de l’océan indien, il s’agit d’une date qui restera, à jamais, gravée dans les annales. En effet, c’est bien la première fois que plus de cent -102 exactement- chefs de parti et association politique signent un accord. Celui-ci n’est pas un but en soi, un objectif, mais il permettra d’avancer vers la sortie de cette crise de politiciens et non pas crise politique.

Andrianampoinimerina, le Seigneur-au-coeur-de-l'Imerina. Un grand roi visionnaire, bâtisseur de la Nation malgache

Dans l’Histoire même de l’Humanité, il y a eu, il y a, et il y aura toujours des hommes qui font cette histoire -les bâtisseurs-, et ceux qui ne cherchent que des histoires pour des considérations bassement personnelles -les destructeurs-. Ceux-là ont déjà raté leur vie car toujours absents aux grands rendez-vous d’une Nation en devenir. Leur litanie ne fera que retarder le processus, c’est tout. Car rien ne pourra arrêter la volonté de la majorité des Malgaches à en finir avec cette crise, ridicule à mesure que le temps passe.

5 février 1975 : le général Gabriel Ramanantsoa remet les pleins pouvoirs au colonel Richard Ratsimandrava qui sera assassiné le 11 février

Pour les grincheux et les parvenus, qu’ils cessent de se mentir à eux-mêmes et aux autres. Il n’y aura aucune reconnaissance internationale sans des dirigeants élus au suffrage universel. Ce qui marquera le retour à l’ordre constitutionnel brisé par la démission de Marc Ravalomanana. Cet ex-président, en ayant copié-collé ce qui s’est passé en 1972, entre le président Philibert Tsiranana et  le général Gabriel Ramanantsoa puis le même général Ramanantsoa et le colonel Richard Ratsimandrava, en 1975, a prouvé les limites de sa capacité d’être un homme d’état. Il aura été un homme de pouvoir, à travers des mensonges universalisés grâce à des milliards jetés par la fenêtre.

Fetison Rakoto Andrianirina, Mamy Rakotoarivelo, Emmanuel Rakotovahiny. Les derniers fidèles des fidèles qui avancent en faisant du sur-place. Plus par entêtement que par conviction. L'Histoire ne leur donnera pas raison mais saluons leur fidélité jusqu'au-boutiste

A présent, ses fonds s’épuisent. Cela est très palpable à travers la débandade au sein de ses groupies et ces coups de téléphone qui manquent de conviction. On ne l’écoute plus que d’une oreille car de sous, nenni ! Habitués à recevoir des subsides durant plus d’un an, ses fanatiques vont finir par se retourner contre lui. Comme il est écrit : on est toujours puni par là où on a pêché… Mais la vie continue. Moi, journaliste de 2010, je serai l’historien de 2050. Certes, je serai déjà mort et enterré mais ce qui suit restera pour la postérité.

De quoi s’agit-il ? Des preuves que ce vendredi 13 août 2010 aura été une date à marquer d’une pierre blanche. Vidéos et photos.

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TRADUCTION DE CES REPONSES :

Comme je l’ai déclaré dans mon discours [à propos de cet accord signé par 102 -sur 151- chefs de parti et/ou association politique], il ne devrait plus y avoir une personne qui dira encore qu’il s’agit là d’un acte unilatéral, émanant de la décision d’un seul homme [le Président de l’actuelle HAT, en l’occurrence]. Ce sont les politiciens signataires, qui vont prendre part aux futures élections, qui ont décidé de ce calendrier électoral. Il faut que cessent les polémiques, les critiques stériles. Les politiciens [ceux des « 3 mouvances »] qui se prévalent d’un certain poids [dans le paysage politique du pays] devraient donc songer à participer à ces élections.

En ce qui concerne la mise en place des institutions [de la transition], d’autres réunions auront encore lieu car cet accord n’est qu’une étape qui en appelle une autre, qui est donc cette mise en place des institutions pour une gestion inclusive et consensuelle de la transition. Cet accord politique n’a rien à voir avec la Constitution qui garantit les droits et rappelle les devoirs de tous les citoyens. Sa révision fera l’objet de discussions lors de la Conférence nationale qui débutera le 30 août prochain.

Dans cet accord, les politiciens [signataires] se sont convenus sur le calendrier électoral et sur l’organisation de ces consultations populaires. Ici, je voudrais éclaircir un point : il est grand temps de cesser de toujours attendre de l’aide de l’extérieur, d’entretenir une dépendance [financière] vis-à-vis des bailleurs étrangers. Concernant cette Conférence nationale et les échéances électorales à venir, je tiens à préciser que ce sera l’argent des Malagasy qui sera mis à contribution.

Si la Communauté internationale nous appuie financièrement, tant mieux ; si elle tergiverse, nous irons de l’avant pour la réalisation de ce calendrier. Car le budget destiné à toutes ces consultations populaires -qui marqueront la fin de la transition- est déjà arrêté, prêt et disponible. En ce qui concerne le processus électoral, il fera également l’objet d’amélioration. Voilà bien ce qu’on appelle Patriotisme et Fierté nationale. Nous avons démontré, les politiciens [malgaches] ont démontré aujourd’hui ce Patriotisme. Et nous allons démontrer aussi au monde entier que le peuple malgache de Madagascar est patriote et capable de surmonter [ensemble], les épreuves.

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Les photos qui suivent ont été prises bien avant le début de la cérémonie.

 

La grande salle du Centre de conférences international d'Ivato est pleine. On attend l'arrivée du Président Andry Rajoelina

La grande salle était archi-pleine. Il a fallu mettre des chaises dans le hall. Ces personnes vont suivre la cérémonie sur écran géant. Entre-temps, le Premier ministre Camille Vital et le Président Andry Rajoelina étaient arrivés

 

Mme Brigitte Rasamoelina, parti AMP, a lu le contenu de l'accord en malgache

 

 

 

Reportage :

Jeannot RAMAMBAZAFY (Textes, vidéos, photos)

Andry RAKOTONIRAINY (Photos)