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LE BULLETIN UNIQUE QUI SERA UTILISE POUR LA PREMIERE FOIS DANS TOUT MADAGASCAR
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AUGUSTIN ANDRIAMANANORO
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WEEK-END DU 16-17 OCTOBRE 2010
DISTRIBUTION DU TEXTE CONSTITUTIONNEL EN MALAGASY ET EN FRANCAIS A ANTANANARIVO
A ce rythme, la majorité des Malgaches en âge et en droit de voter comprendront le grand changement fondamental : le nouveau président élu aura 12 mois pour mettre en place et en pratique la Haute Cour de Justice qui se chargera de le juger, lui et tous les autres Chefs d'institutions s'ils font le mariole. Passé le délai, il pourra être déchu, même s'il a été élu.
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Depuis le retour de l’Indépendance, les électeurs ont été appelés à plusieurs référendums constitutionnels, sans que la majorité de la population ait compris ni même lu le texte proposé. Cela n’a pas empêché le « oui » de sortir gagnant à chaque fois...
Ainsi, de la fameuse première constitution de la première république de Madagascar. Il s’agissait d’un copié-collé de celle de la Vè république de Charles de Gaulle. Cette dernière a été soumise à referendum, en France, le 28 septembre 1958. A Madagascar, à l’époque, a-t-on sensibilisé le peuple malgache ? Ce qu’en dit l’Histoire : Le 16 octobre 1958, une Assemblée constituante et législative, présidée par Norbert Zafimahova (le père de Serge du Cnosc) a vu le jour afin d’élaborer la nouvelle Constitution. Le 29 avril 1959, la Constitution de la République malgache est adoptée et le 26 juin 1960, Madagascar proclame son indépendance.
Où est le peuple dans tout çà , au courant de rien, alors que la première phrase du préambule est : « Le peuple malagasy souverain » ? Souverain de quoi ? De l’indigénat ?¨Par ailleurs, il existe une différence énorme entre adoptée et votée.
Le référendum du 21 décembre 1975 donna naissance une seconde république intitulée démocratique mais, dans la pratique, ce fut le marxisme teinté du doutché de Kim il Sung et d’un petit livre rouge copié chez Kadhafi. Le peuple a-t-il été sensibilisé ? Non. Didier Ratsiraka, issu du Directoire militaire, après l’assassinat du colonel Ratsimandrava est arrivé au pouvoir sans même avoir été élu. Avec une Charte de la révolution socialiste.
Le referendum du 19 août 1992 permis d’asseoir Zafy Albert comme Président de la Haute autorité de l’Etat. Qui s’en souvient ?
Le referendum du 17 septembre 1995 permis au président Zafy de nommer directement le Premier ministre. Mais cela ne l’empêchera pas d’être… empêché.
Le referendum du 15 mars 1998 a permis à l’Amiral Ratsiraka, de retour aux affaires, d’enlever la motion d’empêchement présidentiel, à la barbe et au nez du peuple « souverain ».
Le referendum du 4 avril 2007 a permis à Marc Ravalomanana, réélu en décembre 2006, de mener le pays à sa guise grâce à une petite phrase ignorée du peuple. Quinze jours avaient été donnés au peuple « souverain » mais sans texte en malgache. Pourquoi cet énième referendum constitutionnel d’avril 2007 à votre avis.
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Concernant le referendum du 17 novembre 2010, le KME (« Komity Mpanohana ny Eny » ou Comité de soutien pour le Oui) espère aussi récolter la même victoire. Mais ce coup-ci, il veut tout faire pour que le changement du texte fondamental reçoive une adhésion toute aussi populaire que volontaire.
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HIFIDY ENY AHO SATRIA... Henoy (tsindrio io ambony io - cliquez sur le bulletin ci-dessus)
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LES VIDEOS DU JOUR-J (2 octobre 2010), LANCEMENT OFFICIEL DE LA CAMPAGNE POUR LE OUI
(Cliquez sur les images ci-dessous)
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LE KME SUR LE DEPART A TRAVERS LES REGIONS DE MADAGASCAR
Le KME est composé de 122 membres, issus des différents partis et associations politiques de toute l’Ile. Parmi les plus connus du grand public, il y a TGV, Leader Fanilo, PSDUN de Jean Lahiniriko, AREMA de Vaovao Benjamin qui est fidèle à Pierrot Rajoanarivelo et AREM Matotra de Pierre Raharijaona, Liaraike de Soja Jean André dit Kaleta, Masters d’Alain Ramaroson, MCDM d’Alain Andriamiseza, GLM de Bernard Ravelonjato, Udecma/KMTP de Solo Norbert Andriamorasata, RAM de José Vianey, AFABE du chanteur Doudou Michel, Tambatra de Pety Rakotoniaina, HPM de Roger Ralison, Farimbona de Pierre Andrianantenaina, le PFM du fédéraliste Henri Lecacheur… et quelques journalistes.
Lors d’une conférence de presse, le jeudi 7 octobre 2010, le KME a révélé qu’il œuvrera pour vulgariser le contenu du projet de Constitution tout en militant pour la victoire du Oui.
Richard Ramandehamanana et Augustin Andriamananoro, co-directeurs de campagne
«Outre celle d’obtenir une large victoire du Oui, notre mission est également de persuader les électeurs malgaches que ce projet de Constitution garantit le vrai changement et la base solide de la IVème République. Ainsi, quelque soit votre point de vue ou votre appartenance politique, allez voter et surtout votez le Oui pour la nouvelle Constitution et pour un vrai changement », a souligné Richard Ramandehamanana, co-directeur de campagne du KME qui a saisi l’occasion pour montrer à la presse les copies du document de sa démission officielle de son poste de Chef de Région Alaotra Mangoro, avant de siéger comme co-directeur de cette campagne pour le Oui.
L’autre co-directeur n’est autre que l’ancien ministre des Télécommunications, Augustin Andriamananoro qui a déclaré : « Le KME n’a d’autre objectif que de faire triompher le Oui en vue d’asseoir la IVème République, à même de répondre aux aspirations légitimes du peuple malgache, tant en matière de bonne gouvernement que de développement. Cette victoire constituera aussi un message à la Communauté internationale pour lui dire que le peuple malgache est assez mûr pour savoir ce qu’il veut exactement ».
Premières étapes à travers la Grande île : la région Atsimo Atsinanana, dans l’Est, et la région Sofia dans le Nord-ouest. Ce, à partir de ce samedi 9 octobre 2010.
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DIMANCHE 10 OCTOBRE 2010
OUI CONTRE NON A TANA... Photos prises par Andry RAKOTONIRAINY
Observation
NON sans argumentation
OUI sans concession
NON... gestuel
OUI unanime
NON destructeur
"Victoire" du NON...
OUI de la jeunesse
OUI sans concession
Reportages : Jeannot RAMAMBAZAFY