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Madagascar présidentielle 2013, 2è tour: défaites massives pour Jean Louis et ses « robinsonnades ».

Oh la la (comme dirait un certain autre avocat...). Il n'est pas du tout dans son assiette ce Robinson là.
Début de l'an 2014 ? Pas de répit avec Jean Louis... alias, désormais, Mister Massif (mais aussi mastiff)

Les trois avocats du diable Ravalomanana. De g. à dr.: Brian Currin, Hanitra Razafimanantsoa et Hasina Andriamadison. Bof, ils sont tous payés grassement pour défendre l'indéfendable

Le nouvel an 2014 commence très mal pour Jean Louis Robinson. Lui qui aime l’adjectif « massif », a été servi par le vote massif contre lui, de la part des électeurs de 17 régions de Madagascar qui en compte 22.

Me Hanitra Razafimanantsoa et ses requêtes massives au siège de la CES, le 31.12.2013

Me Hasina Andriamadison venu en tenue décontractée, apporter aussi ses plaintes massives à la CES

Qu’importe si, le 31 décembre 2013, ses valets de loi (Me Hanitra Razafimanantsoa et Me Andriamadison) sont allés apporter des requêtes et des plaintes massives au siège de la CES (Cour électorale spéciale) à Ambohidahy. C'est devenu la fabrique de preuves, ma parole ! Il paraît même que Brian Currin n'a mis que deux jours pour monter tous ces dossiers massifs. Fortiche le Sud-africain, mais est-ce que cette amplitude subite est réellement crédible ?

Résultats provisoires massivement irréversibles. 19894/20001 Bureaux de vote

Les résultats provisoires, émanant de la seule autorité apte à effectuer ce travail, la CENI-T (Commission électorale nationale indépendante pour la Transition), sont également massifs pour le candidat Hery Rajaonarimampianina. Difficilement rattrapables pour le Jean Louis et ses « robinsonnades » (nouveau vocable signifiant jouer les fanfarons puis redescendre au stade de « Dada, j’ai perdu le second tour ! »). Comme on peut dire en malagasy: Tafita fiodininana voalohany, rendrika fiodinana faharoa. Dia ny mpifidy indray no omen-tsiny ? Mba matahora an'Andriamanitra r'ingahy dokotera mpamingavinga olona a ! (Faites-vous traduire).

La belle (du parti Vert, qui s'est mise en rouge) et le Bête, en direct à la télé,
le 30.12.2013

Car tout son cinéma de mauvais garçon mal élevé s’est retourné contre lui. Les cartes comparatives (ci-dessus) ne peuvent mentir : Jean Louis le Robinson a essuyé des défaites massives par sa propre faute, par son comportement ! Un seul exemple : les électeurs de la région Alaotra Mangoro, dont fait partie Ambatondrazaka, ont été écœurés par sa prestation d’homme colérique, lors du dernier face-à-face à la Tvm : « Izao ve dia olona mendrika hitondra firenena ? ».

Gilbert Raharizatovo, ex-journaliste devenu mercenaire politique pour la cause du nerf de la guerre uniquement. Sa raison de... VIVRE (je reparlerai de cette association plus tard)

Mais comment expliquer le comportement de Mister Massif, depuis le soir même du scrutin du 20 décembre 2013 ? Le site tananews nous apporte un éclairage massivement lumineux. Que j’ai l’honneur de reproduire plus bas. L’administrateur de TNN ne m’en tiendra pas rigueur car, au fond, lui aussi lutte contre toutes les formes d'injustice. Bonne lecture et on verra qui aura le dessus : les fameuses « fraudes massives » créées de toutes pièces ou les défaites massives dont Jean Louis Robinson est seul et unique responsable ? Vu la situation à laquelle le Robinson est actuellement confronté, il serait difficile de lui souhaiter « Bonne année ! »…

Jeannot Ramambazafy – 1er Janvier 2013

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La messe est dite pour Jean-Louis Robinson, selon les résultats provisoires de la CENIT, le docteur ne serait crédité que de 46% des suffrages du second tour de l’élection présidentielle.


Pour les millions d’électeurs pro-ravalomanana, c’est la douche glacée et une frustration si grande que le spectre de troubles post-électoraux en devient une quasi certitude.

Comme il fallait s’y attendre, le régime d’Andry Rajoelina a usé de toute sa mainmise sur les organes de l’Etat (CENI-T, Ministère de l’Intérieur, Forces Armées) pour truquer autant que possible les résultats en faveur de son candidat, Hery Rajaonarimampiana, mais également les candidats « parachutés » du MAPAR, la plateforme de soutien à Rajoelina.

 

Pourtant, selon notre enquête, les « Zanak’i Dada » auraient tout intérêt à accepter le verdict des urnes et jouer l’apaisement, au moins pour la présidentielle car le danger ne vient pas du régime TGV mais bien…de Jean-Louis Robinson et son entourage.

 

Voici les révélations de TNN sur la grande arnaque du Docteur Jean-Louis : comment il a floué la mouvance Ravalomanana pour se faire beaucoup, beaucoup d’argent.

 

Historique

Pour rappel, Jean-Louis Robinson, même s’il était membre du parti de Ravalomanana, le Tiako i Madagasikara (TIM) s’était inscrit à la Présidentielle en tant qu’indépendant en créant son parti AVANA. Son homologue Rajemison Rakotomaharo a fait de même en créant le MAMAFISOA.

Peu avant le scrutin, Robinson s’est rendu à Sandton (Afrique du Sud) pour demander à Marc Ravalomanana de l’adouber en tant que son candidat officiel et de lui faire bénéficier de son appui financier pour la campagne éléctorale.

Robinson promettait en échange du soutien des Ravalomanana, de s’engager à le faire rentrer d’exil et à nommer « Neny » Premier Ministre.

Un accord fût donc conclu, et les dépenses de campagne du Docteur ont été presque intégralement prises en charge par Ravalomanana (affiches, hélicoptères, véhicules, spots…).

Mais il a surtout bénéficié de l’immense popularité du nom Ravalomanana chez les malgaches pour se hisser à 21% des suffrages au premier tour présidentiel soit au dessus du candidat Hery et très loin des « zéro virgule » des autres « ex-TIM » n’ayant pas reçu la bénédiction de Ravalomanana.

 

Des indices qui ne trompent pas.

Pourtant, dès ce 1er tour, des voix ont commencé à s’élever au sein de la mouvance Ravalomanana sur les agissements pas très orthodoxes de Jean-Louis Robinson et de son entourage, en particulier son épouse Marcelle, née Ranjeva, soeur du Professeur Raymond Ranjeva et du Général Marcel Ranjeva.

Indemnités des délégués non payées, factures de carburant d’hélicoptère impayées alors que l’argent a été remis à Madame Robinson, rencontres régulières avec des agents du Quai d’Orsay, aucun soutien aux candidats de la mouvance ravalomanana aux législatives, mise à l’écart de Lalao Ravalomanana à Antsonjombe, récupération de Lahiniriko Jean (qui a aidé au putsch de Ravalomanana en 2009), de Serge Zafimahova (Zafiste) et de Eugène Mangalaza (Ratsirakiste).

Il y a des indices qui ne trompent pas.

Le soldat Jean-Louis Robinson est depuis un bout de temps passé dans le camp d’en-face et fait cavalier seul.

 

Incitation aux troubles : le piège ultime

 

Jean-Louis Robinson n’avait aucune intention de se faire élire, car si c’était le cas, il aurait eu des comptes à rendre à Ravalomanana, à le faire rentrer, et à nommer son épouse. Pas question de tout ça.

Robinson s’est ainsi fait un malin plaisir à torturer tous les opérateurs économiques sur la perspectives de sa victoire pour les racketer des millions de dollars. Pourtant ces sommes ne sont jamais arrivées aux comptes de campagne. Elles ont été soigneusement conservées par la dame Marcelle qui a investi dans des terrains et des véhicules.

L’arnaque est simple : s’il n’est pas élu, il n’a aucun compte à leur rendre vis à vis de l’argent investi par Ravalomanana et tous les opératerus économique donc Pourquoi se faire élire quand on peut récupérer le beurre, l’argent du beurre et investir dans l’immobilier ?

La défaite de Robinson était soigneusement organisée de longue date….et par lui même.

Ainsi, afin de faire en sorte de ne pas gagner, les indemnités des délégués au second tour n’ont de nouveau pas été versées ce qui a permis les fraudes massives.

Il s’est également amusé à parader dans les débats télévisés malgré les conseils de Ravalomanana de s’en abstenir.

Il en a d’ailleurs profité pour faire des déclarations « chocs » qui l’ont rendu évidemment impopulaire :

- traiter une partie de la population de « foza » ce qui ne va pas dans le sens de l’apaisement et ouvre la perspective d’un hazalambo (chasse à l’homme)

- annoncer ouvertement sa franc-maçonnerie et sa nationalité française.

Autant vous dire que les fraudes, la défection d’une partie de l’électorat pro-ravalomanana allergique aux tricolores et de ceux qui ont peur d’une chasse à l’homme expliquent son score minable alors que la victoire lui était quasi-assurée.

Mais l’arnaque ne s’arrête pas là.

 

Le meeting du Carlton du 30 Décembre 2013

Jean-Louis Robinson a organisé un meeting au Carlton du 30 Décembre 2013 avec retransmission sur TV Plus.

Ce dernier y dénonce des fraudes électorales massives mais uniquement pour la présidentielle.

Il se lave les mains des fraudes aux législatives dont sont victimes les candidats de la mouvance Ravalomanana. Curieusement, ces derniers sont mis à l’écart dans l’auditoire mais pas à ses côtés où crânent fièrement les « nouveaux venus » comme Sarah Georget ou Eugène Mangalaza et en tant que pseudo-procureur Gilbert Raharizatovo, un des ténors de la révolution orange.

Pourquoi cette montée au créneau de Robinson ? Pas pour les beaux yeux de Ravalomanana et des Zanak’i Dada en tous cas.

Non, il s’agit du piège ultime à Marc Ravalomanana après lui avoir volé son argent.

D’un côté, il s’agit pour Robinson de faire monter les enchères auprès du régime Hery Vaovao : donnez-nous des sezas et de l’argent à moi et mes potes qui n’ont pas été élus et on calme le jeu.

On parle ainsi d’un montant de 4 millions d’euros déjà réclamé par Madame Robinson au Hery Vaovao.

De l’autre, il s’agit de faire commettre l’irréparable à la mouvance Ravalomanana, c’est à dire des troubles car il va de soit que Robinson tout seul n’a aucune chance de mobiliser la population.

Or, le régime Rajoelina et le Quai d’Orsay n’attendent que ça : des troubles. Raison pour laquelle les 22 chefs de région ont été remplacés par des militaires.

Une protestation violente de la mouvance ravalomanana entraînerait immédiatement une répression et une perte de ses acquis :

- retour de Marc Ravalomanana après les élections si le contexte est apaisé

- perte des fauteuils législatifs acquis par la mouvance

Il faut ainsi rappeler que la plupart des députés de la Mouvance Ravalomanana à Antananarivo et dans l’Analamanga ont été élus alors que les personnalités proches de Robinson présents au meeting du Carlton n’ont eu aucun fauteuil.

C’est la raison pour laquelle tout ce beau monde cherche les flashs des caméras « pour se faire voir » et essayer de se faire passer pour la « véritable opposition » au yeux de la communauté internationale, du peuple malgache mais surtout....aux yeux du TGV qu’il espère aussi escroquer comme il a escroqué Ravalomanana.

 

Si Rajoelina et Rajaonarimampianana doivent négocier, c’est bien avec la Mouvance Ravalomanana dont la légitimité a été confirmé par les urnes aux législatives.

Objectivement, seuls les Zanak’i Dada pourraient également organiser des manifestations populaires mais compte tenu de ce qui a été dit, personne n’y trouverait son compte….à part Robinson et ses amis.

En cas de troubles, Robinson a déjà préparé le terrain de toute façon.

En soufflant le chaud et le froid : d’un côté il dénonce les fraudes pour chauffer la population, de l’autre, il dit qu’il appelle au calme.

De sorte que si les manifestations échouent, il pourra toujours arriver comme un « raimandreny » et jouer les médiateurs entre pro-Ravalomanana et pro-Rajoelina.

 

Ne soyons pas dupes.

De même, si les troubles réussissaient à renverser le régime, il en serait le bénéficiaire, le nouveau Président mais pas question de faire rentrer Ravalomanana de toute façon comme il l’a annoncé partout d’après la Lettre de l’Océan Indien.

Dans tous les cas, la mouvance Ravalomanana a été flouée par Jean-Louis Robinson et le retour de Ravalomanana est compromis..

Il s’agit maintenant de ne pas tomber dans le piège de JLR33 et de négocier avec le Hery Vaovao pour « sauver les meubles ».

Compte tenu du nombre de fauteuils obtenus au Parlement malgré les fraudes du régime, la Mouvance Ravalomanana est parfaitement en droit de bénéficier de fauteuils Ministériels mais aussi d’être consulté pour le nom du Premier Ministre.

Du côté du Hery Vaovao et du TGV, négocier avec la mouvance Ravalomanana leur garantirait la stabilité de son mandat de 5 ans et une fin de crise acceptée par la majorité.

En bref, même si c’est difficile à avaler, l’heure n’est pas aux troubles mais à l’apaisement.

La Mouvance Ravalomanana doit tirer des leçons de cette double campagne et se préparer d’ores et déjà, pacifiquement, à la prochaine échéance électorale : les élections communales.

 

TNN - 1er janvier 2014


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Pétard mouillé

Jeudi, 02 Janvier 2014

Le 30 décembre, l’équipe de campagne de Jean Louis Robinson a fait un tintamarre autour de l’étendue des fraudes massives dont ce dernier aurait été victime.

Pour se convaincre d’avoir raison, elle fait suivre continuellement le nom « fraude » de l’adjectif  « massive » mais ce n’est pas l’utilisation de l’expression  « fraudes massives » qui rend l’accusation crédible et fondée. Jean Louis Robinson aurait pu se contenter d’un communiqué mais il lui a fallu une conférence de presse. Pour se donner de l’assurance, il n’est pas arrivé avec une bouteille de vin rouge dans la poche. Il est venu avec une escouade de courtisans. Fort du décor et de son auditoire, il a cru que ses dénonciations constitueraient le scandale du siècle.

Pourtant, il faut se rendre à l’évidence que la prétendue bombe atomique n’était qu’un pétard mouillé et que le soi-disant chef d’œuvre théâtrale n’était qu’une grosse farce. Jean Louis Robinson impute la baisse du nombre d’électeurs en sa faveur à des fraudes commises par le camp de Hery Rajaonarimampianina. Avec la mauvaise foi qui le caractérise, il feint d’ignorer qu’il est pleinement responsable de la désaffection de son électorat qui a ouvert les yeux entre le premier tour et le second. Cela s’appelle faire l’autruche.

Pourquoi la version boursouflée des faits, présentée par Jean Louis Robinson, serait la seule valable ? L’équipe de Hery Rajaonarimampianina détient des preuves irréfutables d’achats de votes diligentés par Jean Louis Robinson. Plutôt que se livrer à une mise en scène de révélations tragicomiques, elle se réserve le droit de produire ces preuves, si bon lui semble, devant la Cour Electorale Spéciale. Les revendications de Jean Louis Robinson résonnent dans le vide mais ses intentions, à travers sa grand-messe, sont évidentes. Premièrement, il souhaite influencer la Cour Electorale Spéciale et la Communauté Internationale pour qu’elles lui donnent raison. Deuxièmement, il veut se poser à la fois en défenseur de la transparence et en victime expiatoire dans le but de rallier l’opinion publique à sa cause et d’exciter le mécontentement populaire.

Plutôt que d’envisager des actions subversives, Jean Louis Robinson devrait revêtir sa blouse blanche de médecin pour soigner l’ego d’un homme blessé qui ne supporte pas l’échec : Marc Ravalomanana.

M. GASPARD et R. LOLA

LA GAZETTE DE LA GRANDE ILE

Mis à jour ( Jeudi, 02 Janvier 2014 07:22 )  
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