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Hery Rajaonarimampianina : les démarches d’un visionnaire illusionniste

Le Président Rajaonarimampianina au siège de l'OIF, avec Abdou Diouf, le lendemain de la Journée internationale de la Francophonie. Drôle de photo, n'est-ce pas ?

Le nouveau Président de Madagascar est-il un visionnaire illusionniste ? C’est, actuellement, la question que se posent et le peuple malgache (qui l’a élu ou non) et la Communauté internationale qui, s’il n’en est pas conscient, scrute tous ces faits et gestes, de la Maison-Blanche à l’Elysée en passant par l’UE de Bruxelles. Grand dossier sur un président malgache élu qui a le devoir lire ce qui suit, au risque de dégringoler avant même de commencer quoi que ce soit. Mais il est aussi destiné aux décideurs malgaches sensés et à la dite Communauté internationale.


Rappel du Président Barack Obama à Accra, en 2009 : " l'Afrique n'a pas besoin d'hommes forts, elle a besoin d'Institutions fortes ". Il a parlé dans le désert en ce qui concerne le nouveau président élu de Madagascar. Retour à l'ordre constitutionnel, oui; mais dérive dictatoriale non !

Après le fiasco prévisible de sa visite aux Etats-Unis, le nouveau président élu de Madagascar est revenu en France, le 20 mars 2014, Journée internationale de la Francophonie.

Pourquoi fiasco ? Parce que le statu quo d’un Madagascar isolé est resté, malgré toutes les photos et les reportages de Tv Plus, pour amuser la galerie et se convaincre d’être « puissants » (au pluriel car y compris les deux conseillers toujours à ses côtés). Pas d’Agoa immédiat, pas de reconnaissance immédiate d’Obama lui-même, pas de déblocage de fonds immédiat du FMI (rencontre, pourtant médiatisée à outrance, avec Christine Lagarde avortée) et de la Banque mondiale (rencontre effective avec Jim Yong Kim mais Premier ministre et gouvernement avec programme de développement strict avant d'entamer tout pourparler sérieux).


En bleu : "Garantir une justice impartiale". Ha bon ? Des promesses électorales ne constitueront jamais un programme de développement. Ce ne sont que des intentions pour appâter les électeurs, moi y compris. Ravalomanana n’avait-il pas promis une Renault 4 et un frigo dans chaque foyer malgache ?... Comme a-t-il fini ?

Douche froide donc pour cette délégation présidentielle malgache aux U.S.A. et la vague de neige à Washington, ce jour-là, n’y était pour rien…

Le ministre Laurent Fabius et le Président Hery Rajaonarimampianina à la Résidence de Madagascar à Paris. Mais il n'y aura jamais de photos officielles des deux personnalités sur le site officiel du MAE de la République française, datées de ce 20 mars 2014. Il y a tout de même une limite au forcing...

Une fois de retour à Paris, le 20 mars 2014 donc, au lieu de se focaliser sur l’excellente opportunité de la Journée internationale de la Francophonie, Henry Rabary-Njaka et Solofo Rasoarahona ont mis en marche leur réseau nébuleux pour décrocher, in extremis, une entrevue avec Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères. Et c’est à la Résidence de Madagascar, sise 2, boulevard Suchet, Paris XVIè, que M. Fabius, professionnel de la diplomatie, s’est déplacé, pour une visite de courtoisie au président malgache élu. Démarche tout à fait normale, même si on lui a forcé un peu la main.


Avant les européennes de 1979, François Mitterrand discutent avec ses principaux soutiens au sein du PS: Jean-Pierre Chevènement, Pierre Guidoni, Georges Sarre, Jean Poperen, Laurent Fabius (au centre), et Lionel Jospin. (Source : lexpress.fr)

Mais il faut se rappeler que Laurent Fabius était déjà ministre du Budget (1981-1983), de l’Industrie (1983-1984) et même Premier ministre (1984-1986) sous le Président François Mitterrand. Si l’influence des Rabary-Njaka et Rasoarahona était si puissante, Laurent Fabius aurait du inviter M. Rajaonarimampianina au siège de l’OIF pour célébrer ensemble l’évènement. Et même Abdou Diouf aurait du faire de même. Entre Francophones, ç'aurait été la moindre des choses. Mais...


Siège de l'OIF, Paris, 20 mars 2014. Au centre, derrière le Président Hollande, la ministre Yamina Benguigui.

Or, même Yamina Benguigui, ministre déléguée chargée des Français de l'étranger et de la Francophonie, qui était à la cérémonie d’investiture à Mahamasina, et qui avait déclaré que le discours présidentiel était « un discours absolument fabuleux, plein d'espoir. Nous étions tous très très émus », ne s’est plus manifesté. Certes, Paris c'est immense, mais tout se sait dans les hautes sphères. Mais tout doit être aussi programmé à l'avance.

Yamina Benguigui et le couple présidentiel après le discours "absolument fabuleux"...

La vérité mise à nu par les medias

De toute façon, Madame Benguigui s’est sentie bien ridicule après avoir su que la philosophie du nouveau président malgache était un plagiat de Nicolas Sarkozy en 2007. Or, elle était bien présente avec le Président François Hollande au siège de l’OIF à Paris !

Au premier plan, en amorce, Ny Toky Andriamanjato, la cheville ouvrière de la rencontre Bokova-Rajaonarimampianina.

Pour se rattraper de leur incompétence, les deux conseillers cités plus haut se sont rabattus sur Ny Toky Andriamanjato, représentant permanent auprès de l’UNESCO, pour que la Directrice générale, Irina Bokova, se déplace à la Résidence de Madagascar. Je suis même étonné que tous les directeurs des instances de l’ONU basés à Paris n’aient pas effectué la même démarche courtoise…

Rien sur l'agenda pré-établi du ministre Laurent Fabius à la date du 20 mars 2014, concernant Madagascar.

Puis sont arrivées les sollicitations des nébuleux réseaux du tandem Rabary-Njaka/Rasoarahona. Bien obligé, Laurent Fabius, diplomatie... oblige. Mais çà apporte quoi au peuple malgache ? Qu'ils font partie des puissants de ce monde ? Et alors ? Qui les a élus ? Personne. C'est déjà de l'abus de pouvoir.

Tout cela sent l’amateurisme, l’improvisation et le forcing à plein nez. L’agenda de toutes les hautes personnalités de ce monde est connu à l’avance. A moins que les deux compères ignorent jusqu’à la date du 20 mars, Journée internationale de Francophonie, et que Madagascar figure parmi les quatre premiers pays francophones de la planète. Sait-on jamais ?

Ils ne sont pas fortiches pour soigner l'image du nouveau président malgache. Il est totalement mal élevé de regarder ailleurs lorsque quelqu'un vous tend la main. C'est ce genre de photo... artistique qu'ils envoient aux journalistes qui doivent faire avec.

Ce n’est que le lendemain, 21 mars 2014, que la rencontre avec le Secrétaire général de l’OIF, Abdou Diouf, a eu lieu au siège, 19-21 avenue Bosquet, Paris VIIè, cette fois-ci. Là, M. Diouf a annoncé son « appui à la levée des sanctions et le retour de Madagascar lors de la session ordinaire de l’OIF prévue le 28 mars prochain ». Ici, donc, pas d’interprétation comme avec ce qu’on fait à propos de l’article 54 de la Constitution malgache. Madagascar est donc toujours sanctionnée par l’OIF, jusqu’à la nomination d’un Premier ministre et d’un nouveau gouvernement DANS LE STRICT RESPECT DE LA CONSTITUTION.

De g. à dr.: l'Ambassadeur de France à Madagascar, François Goldblatt, le Président Rajaonarimampianina et l'incontournable Solofo Rasoarahona, l'ami de toujours. Attention, il ne travaille pas pour la Présidence (pas encore...) mais pour le ministère des Finances et du Budget

Mais avant cette rencontre au siège de l’OIF, lors de la conférence de presse qui a suivi la cérémonie d’ouverture de l’atelier UbiFrance, 77, rue Saint Jacques, Paris XIVè, dont il était l’invité spécial, le Président Rajaonarimampianina, répondant à la question sur la nomination du Premier ministre, a promis que « c’est pour très bientôt », que « Le chemin est difficile, semé d’embûches, mais nous allons avancer vers un avenir meilleur… Aujourd’hui, les choses ont changé. Le changement est engagé sur la base de la réconciliation nationale ». Ah bon ? En tout cas, lors de cet évènement organisé par UbiFrance, il y avait plus de curieux que d'investisseurs prêts à sauter dans l'avion pour venir dans la Grande île de l'océan Indien. Car entre la théorie et la pratique, il y a encore moult... hésitations.

Les trois nouveaux membres de la HCC (Haute Cour Constitutionnelle), du quota présidentiel selon la Constitution. Pourquoi tant d'empressement si ce n'est pour asseoir un homme fort au sein d'Institutions à sa botte ? Ils ont prêté serment le 12 mars 2014.

Mais qu’est-ce qui a changé exactement au pays ? Rien du tout ! C’est même la régression totale car le nouveau président malgache est tout simplement en train de scier lui-même la branche sur laquelle il pense être installé durablement. En effet, dans la Constitution, n’est-il Chef suprême des Forces armées et Président du conseil supérieur de la Magistrature ? Dès lors, grâce à une cour de personnages zélés et sans cursus politique réel, il pratique une démarche de monarque, d’inspiration divine et populaire. Et c'est bien sur cette conviction personnelle que reposent tous les drames existant en Afrique, à partir du moment où un Africain accède au pouvoir suprême. Tous ont intérêt à se rappeler qui étaient les dirigeants les plus puissants de l’Afrique et comment ils ont fini…


Certaines déclarations duPrésident Hery Rajaonarimampianina, sur Rfi, ce 22 mars 2014, sont tout simplement renversantes…

Rfi : Madagascar attend toujours son nouveau Premier ministre. Est-il envisageable de passer outre la Haute cour constitutionnelle, selon laquelle c’est la majorité au Parlement, c'est-à-dire le parti Mapar d’Andry Rajoelina, qui doit proposer un Premier ministre ?

HR : Je pense que c’est là la difficulté aujourd’hui : l’interprétation qu’on se fait de cette notion de majorité.

Rfi : Plusieurs groupes revendiquent cette majorité...

HR : Mais oui, parce que l’avis qui a été donné par la Haute cour constitutionnelle était une majorité relative ! Alors que le commun des mortels pense que la majorité – et surtout lorsqu’on parle de stabilité – c’est une majorité à 50 %, donc une majorité absolue. Donc le débat est là. Je suis en train de convaincre les uns et les autres de se rallier à une approche qui ne serait pas loin de celle qui garantirait la stabilité.

Rfi : La position de la HCC, c’est un avis ?

HR : Oui, c’est un avis.

Rfi : Ce n’est pas contraignant ?

HR : Non. Ça ne lie pas le président de la République.

 

Le Président Rajaonarimampianina félicite Jean Eric Rakotoarisoa, professeur de droit constitutionnel, pour cette promotion qui vient de lui-même, car il a interprété l'article 54 comme si 2+2=5...  Fera-t-il fi de la Décision n°04-HCC/D3 du 18 février 2014 donc de la Constitution elle-même ? Et ainsi donner raison à Eugène Rajaofera (lire plus loin)

Je passerai sur cette interprétation on ne peut plus fantaisiste de l’article 54, à propos de la notion de majorité qui, dans l’esprit de cette Constitution, est mathématique. Mais là où il faut que je m’insurge, ayant tout de même fait des études de droit, et comprenant parfaitement le français, c’est cette question d’avis. Le président élu par le peuple malgache continue de violer la loi fondamentale, après avoir installé ses hommes à la HCC.

Article 119.

La Haute Cour constitutionnelle peut être consultée par tout chef d'institution et tout organe des collectivités territoriales décentralisées pour donner son avis sur la constitutionnalité de tout projet d'acte ou sur l'interprétation d'une disposition de la présente Constitution.

Article 120.

En matière de contentieux électoral et de consultation populaire directe, la Haute Cour constitutionnelle rend des arrêts.

Dans les autres matières relevant de sa compétence, hors le cas prévu à l'article 119, elle rend des décisions.

Les arrêts et décisions de la Haute Cour constitutionnelle sont motivés ; ils ne sont susceptibles d'aucun recours. Ils s'imposent à tous les pouvoirs publics ainsi qu'aux autorités administratives et juridictionnelles.

Ainsi, il y eu d’abord l’Avis n°01-HCC/AV du 17 février 2014 portant interprétation des dispositions de l’article 54 de la Constitution. Et effectivement, le nouveau président élu peut s’asseoir dessus car ce n’est qu’un avis. Mais il a complètement oublié l’existence de la Décision n°04-HCC/D3 du 18 février 2014 concernant une requête aux fins d’intervention volontaire et d’interprétation de l’article 54 alinéa premier de la Constitution. Comme le stipule le dernier paragraphe de l’article 120 plus haut : ELLE N’EST PLUS D’AUCUN RECOURS ET S’IMPOSE A TOUS LES POUVOIRS PUBLICS.

Même ses trois nouveaux compères de la HCC ne peuvent la changer pour les beaux yeux de Monsieur Rajaonarimampianina. Mais certains médiaboliques pensent le contraire, à l’instar d’Eugène Rajaofera, dont la spécialité est de semer la zizanie au sein de l’opinion nationale et même internationale. "Ils sont censés défendre la cause du président de la République, président du CSM". Mais à quoi et à qui sert donc la Constitution à Madagascar ?

Vraiment, à quel média se fier de nos jours, alors qu'un recoupement n'aurait pas terni ainsi la crédibilité de Jeune Afrique

Christophe Le Bec de Jeune Afrique a fait mieux qu'Eugène Rajaofera. Il a osé écrire que les Présidents Rajaonarimampianina et Hollande se sont rencontrés. Si c’était le cas, les médias locaux auraient été inondés de photos et les chaines publiques auraient annoncé la nouvelle en boucle.

Ivato, 1er février 2014. Même tête, même langue assurément, que j'anticipe ici : "Les relations avec la Communauté internationale sont au beau fixe. Je suis le Président élu du peuple malgache, Madagascar est un Etat souverain, je ne suis pas lié à l'avis de la HCC". Enfin ce genre d'illusion dangereuse (comme les liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos)

A son retour, le 24 mars 2013, que va dire le nouveau président malgache ? Il va ressortir le couple des relations avec la Communauté internationale au beau fixe ; parler de souveraineté nationale alors qu’il vient de galvauder l’avenir de nos îles éparses (j’y reviendrai dans un autre dossier) ; répéter qu’il est le Président élu par le peuple malgache et que, par conséquent, qu’il est libre de choisir . En résumé, il va allègrement piétiner la Constitution sur laquelle il avait juré devant Dieu et les hommes qu’il allait la respecter comme si c‘était la prunelle de ses yeux.


Plagiat pour plagiat (« aujourd’hui, je vais vous demander, à vous, ma famille politique et mes amis, de m’aider une fois encore pour favoriser le grand dessein d’Unité nationale qui est le mien. Je veux que vous compreniez que ce n’est pas de nous qu’il s’agit mais de Madagascar, de notre avenir politique, de notre place dans le monde. Je demande donc à mes amis de me laisser libre, libre d’aller vers les autres, libre d’aller vers celui qui n’a jamais été mon ami, qui n’a jamais appartenu à notre clan, à notre famille politique et, parfois même, qui nous a combattu. car lorsqu'il s'agit de Madagascar, il n'y a plus de camp » -Sakozy en 2007 et Rajaonarimampianina en 2014). Il ferait mieux de faire comme le Président François Hollande. Lire plus haut.


Siège de la CES, 17 janvier 2014. Avec une bagouze de prince des ténèbres, le fameux Richard, qui a trouvé les moyens d’assister aux résultats de l’élection présidentielle du 20 décembre 2013. Attention, cet homme est dangereux, dans le sens qu’il sait nager (« mahay milomano ») comme un serpent d’eau. Même -et surtout- à contre-courant donc. Etes-vous physionomiste ? A l'extrême-gauche, Me Henry Rabary-Njaka, l'autre ami de toujours omniprésent sur les photos présidentielles, qui sera nommé Directeur de Cabinet de la Présidence.

Concernant la rencontre avec la diaspora malgache, à la Résidence de Madagascar, l’ambiance était plutôt tiède. A tel point que Richard, l’homme caméléon qui passe la brosse à reluire à tout homme « fort » au pouvoir, l’a décrite en déclarant : « Je comprends pourquoi les applaudissements n’étaient pas forts car, tous, vous avez un verre à la main ». Il aurait mieux fait de se taire.

Quatre milliards d'anciens francs, çà doit faire combien de billets comme çà ? Pour un résultat nul en plus. Mais il paraît que c'est çà la nouvelle ("vaovao") bonne gouvernance

A gauche: Henry Rabary-Njaka et Solofo Rasoaharona. Qu'est-ce que les deux compères sont actifs, n'est-ce pas ? Madagascar est donc entre de bonnes mains ? Tu parles, Charles !...S'il ne tenait qu'au nouveau président, l'un deux serait déjà nommé PM depuis longtemps. Mais... il y a aussi une limite à une violation trop directe de la loi fondamentale. Et toujours les deux sur les photos. Mais où est passé la trentaine de membres de cette délégation présidentielle ? Où est la transparence ?

Voilà le résultat de la promenade présidentielle française qui, avec celle aux U.S.A., aura coûté la bagatelle de 4 milliards d’anciens francs aux contribuables malgaches, pour une trentaine de membres de la délégation dont seuls deux étaient omniprésents, quasiment collés serrés avec leur ami président : Henry Rabary-Njaka et Solofo Rasoarahona. Les dettes morales n’ont aucune limite. Ce qui n’est pas le cas pour les visionnaires illusionnistes, personnages qui, pourtant, n'inspireront confiance que le temps d'un printemps.Qui vivra verra...

En serrant la main de Ban-Ki-moon, Secrétaire général de l'ONU, le nouveau président malgache a le devoir de respecter à la lettre le principe d'Etat de droit écrit ci-dessous. Le monde entier jugera...

Jean Eric Rakotoarisoa, fraichement nommé membre de la HCC, a intérêt à réviser ses cours, sinon, Madagascar deviendra une république bananière à 100% dans une décennie, à travers des étudiants formés pour interpréter les désirs des dirigeants. Ce sera alors la loi du plus fort (en gueule mais investi d'un pouvoir, hélas).

Pour clore ce dossier un petit retour à l'ONU s'impose. Surtout en matière d'Etat de droit que le nouveau Président de Madagascar, clame sans cesse. Mais il y a vraiment un gouffre de la coupe aux lèvres. Pour résumé l'Etat de droit, c'est: tous sous la Constitution, même lui ! Surtout lui, l'exemple venant d'en haut ! Certes, au moment où je rédige ce dossier, les actuels tenant du pouvoir pourront s'asseoir dessus. Mais il servira comme pièce à conviction pour le Tribunal de l'Histoire. Car rester les bras croisés face à ces dérives serait un acte aussi criminel qu'en être le complice. Actif ou non. Et, selon l'Histoire même de Madagascar, il n'y aura jamais de stabilité politique tant que le président élu se comportera comme un roi, ne respectera pas scrupuleusement la Constitution et divisera les Malgaches, malgré l'illusion de réconciliation nationale. Pas la peine de vous faire un dessin. Ce ne sont pas les Malgaches qu'il faut réconcilier, ce sont tous ces politicards sans cursus, sans éthique ni déontologie donc, sur quatre générations. L'actuelle ayant hérité les tares des trois précédentes, en matière de retournement de veste et de défense de leurs intérêts personnels au nom d'Hery Rajaonarimampianina, comme ce fut le cas au nom des Filoha Hajaina Didier Ratsiraka, Zafy Albert et Marc Ravalomanana. Tssss...

Dossier de Jeannot RAMAMBAZAFY – 22 mars 2014

Mis à jour ( Dimanche, 23 Mars 2014 13:38 )  
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