]
Les quotidiens du 23 Dec 2024
[ Midi ]
[ Express ]
[ Moov ]
Home Vie politique Dossier Colonel Charles Andrianasoavina. Il n’y a qu’une seule et unique vérité

Colonel Charles Andrianasoavina. Il n’y a qu’une seule et unique vérité

CLIQUEZ ICI POUR ENTENDRE LE TEMOIGNAGE DE LALATIANA RAKOTONDRAZAFY SUR RADIO FREE FM 104.2 DE CE 18 AVRIL 2015

Expression de la hargne d'un commandant qui venait de perdre son épouse et qui en voulait vraiment à Marc Ravalomanana

Le Pasteur Rasendrahasina, à l'épiscopat d'Antanimena, tiré par le col, en début de soirée du 17 mars 2009, alors que Marc Ravalomanana était en fuite vers Morondava, venant de démissionner en dissolvant son gouvernement et en remettant ses pouvoirs à un directoire militaire inexistant dans la constitution. Ce geste, effectué devant des diplomates dont l'ambassadeur américain, Niels Marquardt, a amorcé la thèse de "coup d'état militaire" diffusé sur des tas de blogs et de sites internet créés pour rien que pour cela, moyennant finances. De nos jours, la majorité de ces blogs et sites ne sont même plus actualisés, si d'autres ont été effacés. Seul mydago.com fonctionne toujours, mais à la gloire exclusive de Marc Ravalomanana et sa famille

La vérité sur ce Colonel Charles Andrianasovaina est qu’il avait les yeux plus gros que le ventre. Après son « exploit » à l’épiscopat d’Antanimena, en début de soirée du 17 mars 2009 (il a trainé le pasteur Lala Rasendrahasina par le col et a menacé des diplomates, ce qui a donc entrainé la version de coup d’état), il s’est vu en haut de l’affiche, s’est cru tout permis. En deux temps, trois mouvements, il a bâti une maison (un immeuble plutôt), croyant, désormais, que la transition lui appartenait, que c’était une vache à lait financière. Il se croyait le « héros musclé », Son histoire ne repose que sur cela. Le reste est une démonstration totale de mauvaise foi qui relève de Sigmund Freud. Car il existe une différence énorme entre se permettre et être permis (de construire).

La "maison" construite, du côté d'Iavoloha, par le Colonel Charles qui croyait que le régime de transition allait indéfiniment lui payer tous ses caprices

Un peu trop grande, n’est-ce pas ? Et c’est lorsque les fonds transitoires ont manqué -plus exactement que le paiement hebdomadaire en millions de fmg, qu'il pensait être un acquis, lui a été refusé par le pouvoir- qu’il a viré de bord pour se vendre au plus offrant, en l’occurrence Marc Ravalomanana qu’il chercha à contacter, par la suite. Mais celui-ci avait bien d'autres chats à fouetter. Ainsi, toutes les déclarations de Charles Andrianasoavina reposent sur ce "Palais" perdu. Dans la stricte application du dicton :"Rehefa ho faty aho, matesa rahavako" (Si je devais mourir, mourrez donc avec moi).

Malheureusement, il y a une limite à tout. Et c’est à partir du moment où il a compris pour de bon que la transition dirigé par Andry Rajoelina, n’était pas une vache à lait pour réaliser ses désirs, qu’il a réellement décidé de virer de bord. Autre point qui l’a beaucoup perturbé : le décès de son épouse, au moment où il allait enfin avoir son immeuble, acquis à la force du poignet…

Les mercenaires blancs importés par Ravalomanana

Certes, un poste à l’étranger lui a certainement été proposé, mais il a refusé, voulant dès lors, être Calife à la place du Calife. Hélas, être une tête brûlée est une chose, être un fin stratège en est une autre. Il faut savoir qu’au début de la révolution orange, Charles n’était qu’un Commandant incolore au sein des forces armées malagasy. Il avait été affecté au CAPSAT (Corps des personnels et des services administratifs et techniques) de Soanierana, au moment où celui-ci avait refusé les exactions des éléments de l’EMMONAT (Etat-major mixte opérationnel national), dirigés par des mercenaires étrangers. Le Commandant Charles a alors démontré sa manière de faire très « rustique » sinon rustre…

Charles, alors Commandant, démontrant sa "puissance", lors de l'arrestation de Manandafy, le "PM" (Premier ministre) de Ravalomanana, un "PM" (Pistolet mitrailleur) à la main. Hôtel Carlton, le 29 avril 2009

Le Commandant Charles, tout fier de montrer ses "prisonniers"...

L’arrestation du « Premier ministre » par téléphone de Ravalomanana, Manandafy Rakotonirina, et ses acolytes, est un autre exemple de sa manière d’agir et de faire.

Ensuite, croyant toujours avoir toutes les cartes en mains, en se basant sur ses« exploits » relatés plus haut, il a utilisé la vidéo pour annoncer son « coup d’état » à la BANI d’Ivato. Mais ni la logistique, ni la troupe ne l’ont suivi.


Le Colonel Charles (à l'extrême-droite sur la photo ci-dessus), avec ses compagnons officiers d’infortune, a atterri à la maison de force de Tsiafahy. S’il a pu être évacué à La Réunion, c’est bien grâce à son ancien camarade, l’actuel Colonel Lylison de René et, surtout l’appui financier d’Andry Rajoelina. Entre-temps, il a été condamné aux travaux forcés à perpétuité. Une fois « guéri », là-bas, à l’abri (mais pour qui et de quoi ?), que nous a-t-il chanté ? La rengaine du malappris. Comme si sa présence à La Réunion était toute naturelle, alors que, jusqu’à preuve du contraire, il était un prisonnier coupable et condamné (et même con damné). Quelle est l’autorité qui serait aussi insensée que lui pour l’appuyer financièrement encore ? Et l’on se demande pourquoi les autorités de ce département français l'a laissé faire et ne l'a pas renvoyé pas d’où il est venu. Car, physiquement il semblait en forme. C’est vraiment de l’intérieur que çà ne tourne plus très bien. Jusqu'à présent donc.

Il devient le porte-parole de ces mutins de la BANI

A un moment, il a cherché à rencontrer Marc Ravalomanana, l’ancien président démissionnaire fuyard, privé alors de passeport en Afrique du Sud. Celui qui a été la source du mécontentement populaire ; celui qui a fait venir les mercenaires. Charles Andrianasoavina espérait surtout se réfugier en Afrique du Sud. Il était prêt à témoigner. Mais de quoi ? Pour devenir en plus un parjure ? Le jour de la commémoration des 4 ans du carnage devant le palais d’Ambohitsorohitra (7 février), il a même « osé » intervenir de La Réunion, via téléphone portable, devant le maigre public du Magro de Behoririka, fanatique de Ravalomanana ! Comment un officier supérieur peut-il ainsi défier toutes les lois de la dignité humaine ?

Capture d'écran extraite de la vidéo

J’ai vu et écouté attentivement une vidéo d’une durée exacte d’une heure trois minutes et deux secondes (en bas à droite sur la capture d'écran), sur un total de près de 4 heures. Cet homme raconte des histoires, passant du coq-à-l’âne selon l’inspiration du moment, et semble prendre son pied en donnant des tas de noms à qui mieux-mieux. Il n’est pas bien dans sa tête.


En fin de compte, il ne sera dangereux que pour lui-même. S’il était un fin stratège et un officier supérieur digne de ce nom, il saurait que « celui qui, prudent, se prépare à affronter l'ennemi qui n'est pas encore ; celui-là même sera victorieux. Tirer prétexte de sa rusticité et ne pas prévoir est le plus grand des crimes ». Mais a-t-il eu le temps de lire « l’Art de la guerre » de Sun Tzu ? Je ne le pense pas. Il est tout sauf un vrai « combattant ». il avance à visage découvert, trop sûr de lui, nommant ses « ennemis » et dévoilant ses propres « plans ». Il finira à la case départ (la prison de Tsiafahy avant son évacuation sanitaire), définitivement oublié de tous. Les supports médiaboliques qui lui ouvrent leurs colonnes ignorent les réels tenants et aboutissants. Mais le Colonel Charles est un militouf qui fait vendre, avec ses yeux plus gros que le ventre. Et c’est tout ce qui compte pour les médiaboliques qui ne font jamais de recherches, d'investigations approfondies. Ils se reconnaîtront et réagiront... Bien évidemment.

Le Colonel Charles Andrianasoavina, le 14 janvier 2015, lors de son retour de l'île de La Réunion, ayant été gracié par le président Rajaonarimampianina

Et le 17 avril 2015, le colonel Charles a remis de couvert des "révélations" avec une démarche encore plus insensée : lui, officier supérieur encore en active, jusqu'à preuve du contraire, est allé déposer deux plaintes au tribunal. L'une à l'encontre de l'ancienne ministre de la Justice, Christine Razanamahasoa, l'autre contre un supérieur hiérarchique, le Général Ndriarijaona André. Cela a été repris par la majorité des journaux locaux, dont "Midi Madagasikara" (ICI), ce 18 avril 2015. Et le journal "La Nation" titre même à sa "Une" : "Hiérarchie militaire: Charles Andrianasoavina incarne toujours le bordel" (ICI). Mais quoi qu'il dise, quoi qu'il fasse, il n'y a qu'une seule et unique vérité, le reste n'est qu'interprétations. Tout le monde n'est pas mort et il faudra bien que, tôt ou tard, d'autres personnes viennent rétablir cette vérité unique.

Pour l'heure, il faudra s'attendre à une fracture au sein des forces armées dont Hery Rajaonarimampianina est le chef suprême et qui n'est sûrement pas innocent dans ce non-respect du devoir de réserve d'un officier supérieur en activité. Le Colonel Charles Andrianasoavina terminera-t-il les travaux de sa "maison" ? Et avec quel argent ? Qui vivra verra...

Jeannot Ramambazafy - 18 avril 2015

Mis à jour ( Samedi, 18 Avril 2015 15:18 )  
Bannière

Madagate Affiche

 

Cathédrale Ambohimanoro, Antananarivo, Samedi 21 Décembre 2024. Le Concert de musique classique de l'Orchestre Symphonique Saint Paul

 

Andry Rajoelina élu Leader politique africain de l'année 2024

 

Madagasikara « Orange Day » 2024. Hafatry ny Première Dame, Mialy R. Rajoelina

 

Antananarivo. Harilalala Ramanantsoa, kandida Numéro 7. Ny antony hifidianana azy ho Ben’ny Tanàna

 

W.M.G. MADAGASCAR. Un Bazar de Noël 2024 autrement exceptionnel

 

Madagasikara JIRAMA. Hatramin’ny oviana no hanjaka ny tsy matimanota mpandrendrika ny Firenena malagasy ?

 

Donald Trump, élu 47e Président des États-Unis d’Amérique, le 05 novembre 2024

 

Madagascar. Lancement officiel du Plan National d’Action II sur la lutte contre le travail des enfants (2025-2035)

 

Senseï Jean-Pierre Razafy-Andriamihaingo s'en est allé à 75 ans, le 5 octobre 2024

 

Tiana Rasamimanana - JIRAMA : Position du SIM (Syndicat des Industries de Madagascar)