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Décidément, pour certains Français en mal de colonisation, il faut faire feu de tout bois pour prétendre défendre la « suprématie tricolore » (Bleu-blanc-rouge) en ce Troisième millénaire où Madagascar a recouvré son indépendance depuis 61 années. De quoi, de qui s’agit-il ?

Jusqu’ici, le monde entier ignorait l’existence de Pierre Laurent. Et pour cause ! Il est de ces sales profiteurs de situation, un de ces opportunistes mal embouchés qui prétendent parler au nom d’on-ne-sait-plus qui. Et il est resté un colon dans l’âme par hérédité. En effet, son père, Paul Laurent, était le bras droit de Georges Marchais à la tête du parti communiste français (PCF). De par sa définition, le communisme est, selon le dictionnaire Le Robert : « l’organisation politique, sociale, fondée sur la suppression de la propriété privée au profit de la propriété collective ». Tiens donc !? Une fois devenu directeur de la rédaction du journal « L’Humanité », Pierre Laurent, qui y est entré en tant que journaliste formé sur le tas, accepte d’ouvrir le capital de ce journal aux « capitalistes » que sont TF1 et le Groupe Lagardère. C’était en novembre 2000. Vive la… communion des gros sous, n’est-ce pas ?

En 2010, le colon Pierre Laurent succède (déjà) à Marie-Georges Buffet, en tant que secrétaire national du PCF. En 2012 il succède (encore !) à Nicole Borvo Cohen-Seat, pour devenir Sénateur (non élu donc) au sein du groupe communiste, républicain, citoyen et des sénateurs du Parti de gauche et de la commission de la culture, de l'éducation et de la communication. Plus pompeux que çà tu meurs… Mais comment cela s’est-il fait ? Place au « Figaro » du 5 septembre 2012 : (…) « Le groupe CRC -communiste, républicain et citoyen- qui compte 21 membres dont 11 femmes est devenu le groupe clef de la majorité sénatoriale, n'étant pas tenu, contrairement aux écologistes et radicaux de gauche, à une participation au gouvernement Ayrault. Pierre Laurent figurait en 9e position sur la liste commune de la gauche aux élections sénatoriales de septembre 2011. Les huit premiers ayant été élus directement, c'est au numéro un du PCF que revenait le siège. Ce passage de témoin était prévu dès les sénatoriales de 2011. Nicole Borvo Cohen-Seat, élue depuis 1995, ne voulait pas se représenter pour un troisième mandat mais elle avait finalement accepté à condition de laisser sa place à M. Laurent en cours de mandat, avait-elle indiqué à l'époque./. ». Pierre Laurent ? Un sale colon opportuniste pistonné donc.

En 2017, « le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, l’homme fort d’Israël ne veut pas que Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français et sénateur de Paris, Patrick Le Hyaric, député européen et directeur de l’Humanité, ainsi que plusieurs députés de la république française, puissent transiter par Israël pour se rendre en Palestine ». Et c’est « L’Humanité » qui a narré cela. Pourquoi ? Allez demander au Sénateur de Paris qui sait tout, voit tout à des milliers de kilomètres d’une situation donnée. En tout cas, cette interdiction de séjour indique qu’il maîtrise très mal les informations qui lui parviennent.

Enfin, en 2018, un coup de massue démontre la précarité de son poste et l’instabilité de Mossieur le sénateur de Paris, Pierre Laurent. C’est encore « Le Figaro », à travers un article de notre consœur, Sophie de Ravinel, qui nous a dévoilé la situation, le 6 octobre 2018 : « Choc historique au PCF : la direction du parti mise en minorité. Le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, a été désavoué lors d'un vote interne réservé aux adhérents en vue du congrès extraordinaire de la fin novembre. Un événement inédit chez les communistes.

Un coup de marteau. Jamais, dans l'histoire bientôt centenaire du Parti communiste français, une direction n'a été mise à terre (…) ».

Et c’est avec ce même opportunisme en zigzag que Ramose Pierre Laurent s’attaque à un projet malagasy dont il ignore vraiment tout, gavé de fausses informations par une famille d'éternels colonisés planqués à l’île de La Réunion, décrits par le même Pierre Laurent comme « de très nombreux Malgaches ». Encore heureux qu’il ait utilisé le conditionnel en rédigeant sa prose à propos du « Projet de téléphérique à Tananarive », démontrant, en prime, un opportunisme hésitant. Voici son texte en entier qui restera gravé dans l’Histoire de la bêtise humaine.

Projet de téléphérique à Tananarive

15^e législature

Question écrite n° 25885 de M. Pierre Laurent (Paris - CRCE)

publiée dans le JO Sénat du 16/12/2021 - page 6861

M. Pierre Laurent attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de la relance (Note : Bruno Lemaire, depuis 2020) sur un projet de transport par câble dans la ville de Tananarive à Madagascar.

Il est à noter que si ce pays n'est pas considéré comme surendetté par le fonds monétaire international (FMI), son extrême pauvreté (près de 80 % de la population est sous le seuil de pauvreté) et la situation dramatique des populations du sud touchées par la famine imposent une vraie sélectivité en matière d'investissements publics.

Or la France et Madagascar ont signé un protocole prévoyant le financement à Tananarive d'un téléphérique d'un coût de 152 millions d'euros par un prêt du trésor Français et un prêt bancaire garanti par la banque publique d'investissement (BPI) France export. Ce téléphérique serait réalisé par les sociétés françaises Colas et Poma. Sa ligne principale relierait le quartier cossu d'Ambatobe au centre-ville. Selon les informations disponibles, le coût des billets aller-retour sur cette ligne serait de 4500 ariarys, soit un euro, ce qui sur un mois représenterait pour un usager l'empruntant à l'aller et au retour près des 3/4 du salaire minimum malgache. Par comparaison, le coût du billet du nouveau métro de Hanoi est de 0,30 euros, alors que le Vietnam est bien plus riche que Madagascar. Par ailleurs, le téléphérique consommera une importante quantité d'électricité sur un réseau électrique dont la capacité demeurera très insuffisante, malgré l'installation prévue d'une centrale hydroélectrique Mandraka III de six mégawatts, d'un coût d'environ 48 millions d'euros, également sur financement français.

Il lui demande comment a été validé le coût du projet en l'absence de mise en concurrence et quelles seraient les modalités de gestion de ce téléphérique.

Plus fondamentalement, et au vu de tous les éléments ci-dessus, ce projet apparaît scandaleux à de très nombreux Malgaches et même à une très grande partie de la communauté française. Il lui demande par conséquent ce qu'il compte faire en vue d'un abandon de ce projet, et, en concertation avec tous les acteurs concernés, de consacrer les moyens prévus à un projet plus adapté aux besoins urgents de la population malgache.

En attente de réponse du Ministère de l'économie, des finances et de la relance./.

Ainsi, à travers ce texte, Pierre Laurent indique sans ambages que la République de Madagascar est sous tutelle, pire encore, demeure une colonie de la France. Mais c’est une insulte suprême. Et malheureusement, on comprend l’inertie totale du ministre des Affaires étrangères, Patrick Rajoelina (attention, ce n’est qu’un homonyme, il ne parle même la langue malagasy). Car cet individu m’as-tu vu qui passe son temps à débiter des âneries en public et qui crois tout savoir, est aussi de nationalité française. A première vue, ce qui devait être un atout, est devenu un énorme problème. Un rappel à l’ordre aurait démontré que Madagascar est une nation indépendante et souveraine en matière de développement et qu’elle n’a de leçons à recevoir de personne et surtout pas d’un sénateur de Paris en mal de… reconnaissance.

Mais d’un autre côté, l’entourage même du Président Andry Rajoelina brille par son incompétence en matière de communication qui, je ne cesserai de le répéter, signifie : expliquer, expliquer, expliquer, avec des arguments se passant de commentaires sarcastiques. Ici, par exemple, en matière de mobilité urbaine, si certains voudraient vraisemblablement revenir au temps des chaises à porteurs (« Filanjana ») et au port du « salaka » (cache-sexe), qu’attendent-ils au lieu de se tromper et tromper leur monde ? Alors que dans d’autres pays, on songe aux taxis drones et même aux drones individuels, deux places, quatre places. Mais là-bas, aucun sénateur de Paris ni d’éternels colonisés ne viennent semer le trouble, la zizanie.

Le premier argument qu’auraient dû avancer les « pros », qui ne le sont donc pas -préférant surtout attendre les ordres, de peur de perdre une place dorée-, c’est la démographie. Ainsi, qu’il vente, grêle ou neige ; Sida, peste, choléra, covid-19 ou non, l’actuelle population de Madagascar, qui est de 28,2 millions d’habitants (oui !), aura doublée au début des années 2040. Et les moyens de locomotion suivront cette cadence, sans nul doute. Aussi, n’en déplaise aux détracteurs qui passeront le restant de leur vie à détracter tout et rien, le Président Andry Rajoelina est une personnalité capable d’anticiper l’avenir, capable d’en avoir une vision positive pour le bien du grand nombre. Malheureusement, les bonnes personnes se raréfient dans son entourage, laissant la place aux fakenews et à la désinformation, à cause d’un système de communication encore… artisanal. Ce qui ouvre une brèche à tous les débiles mentaux de France et de Navarre...

Qu’en est-il exactement de ce projet de transport par câble (PTC) pour la Capitale de Madagascar. Soyons professionnels. Ci-après, des extraits d’une étude sur les trajets, répartis en deux lignes :

(…) Au niveau de la ligne verte, les patrimoines culturels (classés ou non) observés dans l’emprise du tracé vert : 4 espaces publics (Jardin Anosy, Plaine de Mahamasina, Jardin Andohalo, Le plateau du Rova : Antsahatsiroa et Ambavahadimitafo), un (01) édifice cultuel (Église Cathédrale Catholique Andohalo) et trois (03) monuments historiques (le Rova d’Antananarivo, le palais de la Justice d’Ambatondrafandrana et le palais d’Andafiavaratra). La carte ci-contre représente les sites patrimoniaux répertoriés au niveau du tracé de la ligne verte.

Quant à la ligne orange, les patrimoines culturels (classé ou non) observés dans l’emprise du tracé orange sont : trois (03) espaces publics (Jardin Anosy, Jardin d’Ambohijatovo, Avenue de l’indépendance) et cinq (05) monuments historiques (le square d’Ambohijatovo, la Stèle FJKM Tranovato Faravohitra à Ambohijatovo, Stèle du Grand nationaliste Jean Ralaimongo sur l’Avenue de l’Indépendance à Analakely, la Gare de Soarano et la Villa Elisabeth à Ivandry).

Allons, à présent, plus en détails.

ANTANANARIVO, MADAGASCAR

TPC, TRANSPORT PAR CÂBLE

Montant investissement : 152 M€

Nombre de voyageurs par jour : 28 000 à 38 000

Coût du trajet : 4 000  Ariary

ÉTAPES PRÉLIMINAIRES CHRONOLOGIQUES

24 Février 2021 : Approbation du projet par le Conseil des Ministres avec attribution du projet au groupement COLAS/POMA (informations fournies le 14 Décembre 2021 en Session Publique), au cours de l’année 2018 : Procédures Incommodo/Commodo selon l’article 108 de la Loi sur l’Urbanisme et l’Habitat 2015-052 (informations fournies après visite à l’ONE, le 14 Décembre 2021).

Juin 2021 : Dossier complet d’Études d’Impact Environnemental élaboré par COLAS-BIOTOPE-EGIS INFRAMAD (informations fournies après visite à l’ONE le 14 Décembre 2021)

Novembre 2021 : Mise à jour du Dossier d’Études d’Impact Environnemental élaboré par COLAS-BIOTOPE-EGIS INFRAMAD (informations fournies le 14 Décembre 2021 en Session Publique et informations fournies après visite à l’ONE) 22 novembre 2021 :

• Concertation avec les autorités de la Cathédrale Catholique d’Andohalo pour modifier le passage et l’emplacement du pylône. Position actuelle accordée par le Diocèse d’Antananarivo.
• Changement des noms des lignes

07 Décembre 2021 : Début des procédures Incommodo/Commodo*

Avis de consultation populaire dans le IIème arrondissement populaire. Que Mister the Colonialist se fasse traduire par ses espions colonisés mal informés

Études par COLAS MADAGASCAR publiées

(*pour la Consultation Publique du Permis de EIE exigé par le Décret MECIE et non selon l’article 108 de la Loi sur l’Urbanisme et l’Habitat 2015-052)

14 Décembre 2021 : Consultations Publiques pour Permis d’Impact Environnemental par l’Office Nationale de l’Environnement exigé par le Décret MECIE. Les doléances sont à déposer le 29 Décembre 2021 auprès du Bureau de Fokontany.

15 Décembre 2021 : Ratification de l’accord de prêt entre la République de Madagascar et NATIXIS représentant l’État Français.

16 Décembre 2021 : Ratification de l’accord à l’Assemblée Nationale de Madagascar du prêt de 151 M € avec la Société Générale, Natixis et le Gouvernement Malgache

17 Décembre 2021 : Le groupement Colas Madagascar/Colas Project/Poma représenté par son mandataire Colas Madagascar (qui a été en charge de la préparation du Dossier d’Études d’Impacts Environnemental livré le 22 Novembre 2021) ont signé le contrat portant sur la mise en place d’un système de transport par câble (TPC) pour la ville d’Antananarivo avec le Secrétariat d’État en charge des Nouvelles Villes et de l’Habitat (SENVH) auprès de la présidence de la République.

20 septembre 2021: La ministre malgache de l’Économie et des Finances Rindra Rabarinirinarison, et le ministre français en charge du Commerce extérieur, Franck Riester, ont signé un protocole portant financement de ce projet. Ce, en présence du président Andry Rajoelina, au palais d’État d’Iavoloha. Selon les termes de l’accord, ce chantier de près de 12 kilomètres de dessertes bénéficiera d’un prêt direct du Trésor français de 28 millions d’euros couplé avec un crédit bancaire de la Société Générale d’un montant de 88 millions d’euros garanti par Bpifrance.

Demandez donc à l’étrange ministre Patrick Rajoelina de vous traduire l’extrait du rapport du conseil des ministres du 15 décembre 2021, rédigé en malagasy, ci-dessous. Sinon, allez vers les colonisés planqués à l’île de La Réunion, qui ont applaudi la Question écrite n° 25885 du colon Pierre Laurent.

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TATITRY NY FILANKEVITRY NY MINISITRA

NATAO TAO AMIN’NY LAPAM-PANJAKANA IAVOLOHA

ALAROBIA 15 DESAMBRA 2021

NOTANTERAHINA TAO AMIN’NY LAPAM-PANJAKANA IAVOLOHA NY FILANKEVITRY NY MINISITRA ANDROANY IZAY NOTARIHIN’NY FILOHAM-PIRENENA ANDRY RAJOELINA ARY NAHITANA NY PRAIMINISITRA SY IREO MINISITRA ISAN-TOKONY

FANDANIANA VOLAVOLAN-DIDIM-PANJAKANA

MINISITERAN’NY TOEKARENA SY NY FITANTANAM-BOLA + NY SEKRETARIAM-PANJAKANA MIANDRAIKITRA NY TANANA VAOVAO SY NY TRANO FONENANA EO ANIVON’NY FIADIDIAN’NY REPOBLIKA

Nolaniana ny volavolan-dàlana mikasika ny « ratification de l’accord de financement à titre de prêt du Projet de transport par câble » eto Antananarivo eo amin’ny Repoblikan’i Madagasikara sy ny NATIXIS izay misolo tena ny governemantan’ny Repoblika Frantsay.

Noraisina ny volavolan-dalàna manome alalana ny « ratification de l’accord de financement à titre de prêt du Projet de transport par câble » eto Antananarivo eo amin’ny Repoblika Malagasy sy ny governemantan’ny Repoblika Frantsay amin’ny alalan’ny NAXITIS sy ny Societé Générale.

Izany dia ho fanatanterahana ny Veliranon’ny Filoham-pirenena faha 11 dia ny Fanatsaràna sy fanavaozana an’i Madagasikara na « Modernisation de Madagascar ». Ny fitaterana an-tariby an-tanan-dehibe na « Transport Par Cable » dia fitaterana isan’ny tena manaja ny tontolo iainana ary tsy mila fandrodanana trano na fanalàna ny mponina amin’ny toeram-ponenany na « expropriation ».

Olona manodidina ny 40 000 isanandro no ho voatatitr’ireto «  Transport Par Cable » ireto izay miaraka amin’ny fampandehanana ny « train urbain » dia tena hamaha olana amin’ ny fivezivezen’ny mponina sy ny hanamaivana ny fitohanan’ny fifamoivoizana. Tombanana hihena hatrany amin’ny 2000 ny isan’ny fiara mivezivezy eto Antananarivo rehefa miasa io fomba fitaterana vaovao io. Araka izany dia hihena ihany koa ny fitohanan’ny fifamoivoizana ary hihena be ihany koa araka izany ny fotoana lanin’ny olona amin’ny fitaterana.

Misy zotra roa moa ny TPC dia ny zotra loranjy mampitohy an'Anosy-Ambohijatovo- Soarano-Antanimena-Ankorondrano-Ivandry-Analamahitsy-Ambatobe ka hisy toeram-piantsonana na « Gares » miisa valo. Eo ihany koa ny zotra maintso « Ligne verte » : hampitohy an’ Anosy-Andohalo-Rova-Ankatso ary hisy toeram-piantsonana miisa 4. Mitotaly 13 km ny refin’ny lalana sy toerana hampitohizan’ny « TPC ». Araka izany dia i Madagasikara no anisan'ny firenena hanana TPC lava indrindra erak’izao tontolo izao.

Ezahina ho vita mandritry ny 18 volana ny asa. Ao anatin’ny fotoana fanaovana fitsirihana mialoha ny toetoetry ny tany na « forage » hametrahana ireo « gares » sy ireo andry avobe na « pylônes » isika amin izao fotoana izao izay ezahina vitaina mialoha ny volana jiona 2022. Marihina fa hiditra amin’ ny fanaovan-tsonia ny fifanarahana arak’asa amin ny vondrona POMA-COLAS isika izay ho mpanatanteraka ny asa rehetra.

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Etant donné que l’un (Patrick Rajoelina) et les autres (les « Indignés de Madagascar 974») sont aussi nuls que le colon Pierre Laurent, voici un résumé de ce rapport du conseil des ministres de Madagascar du 15 décembre 2021, au sujet du PTC

13 kilomètres. C’est la longueur totale des deux lignes téléphériques envisagées par les autorités, entre Ambatobe et Ankatso, passant par Anosy. «Une longueur qui classerait Madagascar parmi les pays disposant du plus long téléphérique de voyageurs dans le monde», précise le communiqué de ce Conseil des ministres du 15 Décembre. Selon les sites spécialisés, le plus long téléphérique de voyageurs dans le monde se trouve actuellement en Suède et mesure 13,2 km.

Les travaux de construction des infrastructures nécessaires à ce nouveau moyen de transport durant le premier trimestre de janvier 2022. Les accords de prêt relatifs au financement du PTC ont été ratifiés par l’Assemblée nationale et le Sénat les 16 et 17 Décembre 2021. Il s’agit de prêts émanant de la Société Générale pour un montant de 455,490 milliards d’ariary et venant de Natixis pour un montant de 152,350 milliards d’ariary.

Le contrat relatif aux travaux de construction a été signé le 17 Décembre, le jour même où le Sénat ratifiait les accords de financement. Les études des sols où seront implantés les 78 pylônes qui supporteront les câbles sont déjà en cours. Les lieux d’implantation des gares, au nombre de onze (11) au total sont déjà déterminés. Celles-ci seront situées à Ambatobe, Analamahitsy, Ivandry, Ankorondrano, Antanimena, Soarano, Ambohijatovo, Anosy, Andohalo, sur le Rova et Ankatso.

Les études d’impact environnemental et social (EIES), dont les consultations publiques, sont par ailleurs en cours de réalisation. Le Conseil municipal d’Antananarivo a déjà donné le feu vert à l’exécutif municipal de la capitale pour prendre sans délibération toute décision que nécessiterait l’installation des nouvelles infrastructures. L’objectif est de faire en sorte que ce transport par câble soit opérationnel dans moins de deux ans.

Ajouté à cela, lors de mon séjour aux États-Unis, j’ai eu l’occasion de prendre le téléphérique reliant Manhattan et Roosevelt Island (358.000 m²). Il se prend, soit à l’angle de la 60ème rue et de la 2ème Avenue pour Manhattan, soit juste à côté du Queensboro Bridge sur l’île Roosevelt. Je l‘ai pris. Sachez que ce téléphérique urbain existe depuis 1976, soit depuis 45 ans. Au début, il s’agissait d’une solution provisoire pour relier les deux îles (Manhattan en étant une, il faut le savoir). Pourtant, elle subsista malgré l’ouverture de la ligne F du métro sur l’île en 1989. Depuis 2003, le tramway (nom donné à ce téléphérique par les New-yorkais) est utilisé au même titre que le métro et le bus. Il est apparenté à un transport en commun et s’utilise avec la MetroCard.

Pour les gasignares colonisés de La Réunion qu’ils sachent ceci : C’est la société française POMA -eh oui !- qui a réalisé ce téléphérique à deux sens, qui relie les deux îles new-yorkaises. Les cabines de ce transport aérien, qu’on nomme étrangement « tramway » là-bas, permettent de transporter 110 personnes chacune. La traversée dure environ trois minutes pour une longueur d’environ 1 km, soit une vitesse maximale de 8m/s ou 28km/h. En voiture, il faudra, au minimum, 15 minutes à cause des embouteillages. Un avantage certain. Le point culminant est à 76 mètres de hauteur. Ce téléphérique de Roosevelt Island a transporté plus de 26 millions de passagers depuis le lancement de son premier trajet. Enfin, Roosevelt Island vient du nom du Président des États-Unis, Theodore Roosevelt, du 14 Septembre 1901 au 4 Mars 1909. Si vous voulez apercevoir ce « Tram » de Roosevelt Island au cinéma, allez voir « Léon », « Spider Man » ou la série télévisée « Spin City ». Enfin, le « Roosevelt Island Tram » fonctionne de 6h00 à 2h00 du matin tous les jours sauf le vendredi et le samedi de 6h à 3h30. Il y a un passage de cabine toutes les 10 minutes environ. Le trajet coûte 2,50 dollars américains.

Du point de vue touristique, Roosevelt Island abrite le Franklin D. Roosevelt Four Freedoms Park Ou « FDR Four Freedoms Park ». C’est un parc tout simplement exceptionnel car de sa place, il offre une vue différente de l’immeuble des Nations-Unies, du Chrysler Buiding et du Queensboro Bridge. Enfin, sur l’île Roosevelt se dresse « The Octagon ». Il s’agit d’un bâtiment octogonal historique. Construit en 1834, il est situé au 888, rue Main sur l'île Roosevelt à New York. À l'origine, il servait d'entrée principale au New York City Mental Health Hospital, qui avait ouvert ses portes en 1841.

Avec ce colon de Pierre Laurent et ces réfractaires qui se croient immortels, l’avion n’aurait jamais vu le jour.

« La rumeur est un mensonge qui est né dans la rue et qui meurt dans la vérité » (Manumax)

Pour clore ce dossier, il est aussi clair que ce colon de Pierre Laurent n’est même pas fier d’être Français.

POMA est leader mondial du transport urbain par câble.

POMA est créé en 1936 et présent dans plus de 90 pays et 20 filiales. POMA a réalisé plus de 8 000 installations de transport urbain par câble et a desservi plus de 6,5 millions d’utilisateurs. Les sites industriels de POMA France sont basés en AURA avec 5 pôles de compétences industrielles. POMA compte 1 575 employés dans le monde.

POMA dispose de 4 filiales industrielles permettant au groupe de maîtriser toutes les étapes d’un projet, de l’ingénierie à la maintenance des appareils.

COLAS PROJECTS, créée en 2017, est la filiale du Groupe Colas (Entreprise française de travaux publics filiale du groupe Bouygues, dont le siège est situé à Paris) qui a été façonnée pour répondre aux problématiques de gestion de grands projets d’infrastructures de transport à travers le monde. Elle a pour mission d’assurer un pilotage centralisé des projets de grande envergure (PPP, Concession, Conception-construction, etc.) et de proposer une offre globale se basant sur des solutions innovantes et sur mesure, à chaque étape du projet : montage, financement, conception, réalisation, entretien, maintenance, services. Le projet est ainsi délivré « clé en main » et répond au plus juste aux attentes des clients et des usagers.

Ainsi, non seulement, le sénateur de Paris est un ignare mais il est gobe les « informations disponibles » comme un poussin avale un ver. Les verbes au conditionnel réussiront-ils à atténuer son dangereux penchant pour le temps béni des colonies ? Tant pis pour lui s’il espère revenir aux chaises à porteurs. Madagascar, avec le Président Andry Rajoelina, entend aller de l’avant. Voici des informations très disponibles et authentiques qui feront rire… jaune ce sénateur de Paris loufoque car c’est même sur Internet.

Le chantier du transport par câble de la Capitale de Madagascar, pays indépendant depuis le 26 juin 1960, est prévu durer deux ans. L’objectif étant d’achever les travaux avant les Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI) auront lieu dans la Grande île en 2023. Les autorités Malagasy souhaitent utiliser 274 cabines, au total, pouvant transporter de 10 à 12 personnes chacune sur les deux trajets cités. Les colonisés malagasy planqués à l’île de La Réunion, encore bercés par le montage débile intitulé « 13 scandales pour 13 km » ont certainement omis d’informer leur colonisateur en chef au Sénat français des propos de Franck Riester, ministre français en charge du Commerce extérieur, le 20 décembre 2021, lors de la signature du protocole portant financement de ce projet (lire plus haut) : « Ce projet est une vitrine du savoir-faire français, un exemple éclatant de la capacité de nos entreprises à apporter des réponses concrètes aux enjeux de développement urbain. POMA, leader mondial dans le transport par câble et COLAS, solidement implantée à Madagascar, sauront mener à bien ce projet qui permettra à Tananarive de disposer d’un système de transport public innovant et respectueux de l’environnement ».

La grande question, à présent, concernant ce colon du troisième millénaire qui s’immisce inconsciemment dans le processus de développement d’un pays indépendant et souverain est : pour qui va-t-il voter pour la présidentielle française de 2022 ? Car, en politique, ce colon du troisième millénaire n’en est pas à un revers près.

Le 5 novembre 2016, la Conférence nationale du Parti communiste français a voté contre un ralliement à Jean-Luc Mélenchon en vue de l'élection présidentielle, mettant ainsi en minorité le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent. Pour notre confrère Germain Arrigoni, de « France Bleu » : « C'est ce qui s'appelle une (petite) claque pour Pierre Laurent. Sur les 519 votants qui se sont exprimés sur la stratégie à adopter, 274 ont choisi l'option d'une candidature communiste pour la présidentielle. L'option appelant à voter pour Jean-Luc Mélenchon, qui était portée par le secrétaire national du PCF, n'a recueilli que 218 voix ». Du coup, il a fait cavalier seul pour soutenir Mélenchon au premier tour. Dans le combat Marine Lepen/Emmanuel Macron, il optera pour ce dernier qui sera élu. Propos de Pierre Laurent, au soir de la victoire du candidat de « La France en marche » : « Ce soir, la candidate du Front national n'est pas élue. C'est un soulagement ! Une large majorité d’électrices et d’électeurs n’a pas voulu porter à la tête de l’État ses idées de haine et de division, son projet raciste et xénophobe, sa politique violemment discriminatoire, libérale et guerrière ». Tiens donc ? Et la colonisation, c’est quoi alors ?

En un mot, le Sieur Pierre Laurent est un élément perturbateur instable du monde politique français. Pour qui va-t-il faire voter pour la présidentielle française de 2022 ? Eric Zemmour, candidat déjà déclaré aux antipodes du communisme, pour barrer un second mandat à Macron ? Face à un type de colon loufoque qui passe son temps à barrer à tout-va, c’est simple : courage, barrons-nous !

Dossier de Jeannot Ramambazafy

Antananarivo, 27 décembre 2021