La citation exacte « La culture, c'est ce qui demeure dans l'homme lorsqu'il a tout oublié » n'est pas d'Edouard Herriot, mais d'Emile Henriot, écrivain et critique littéraire français (1889-1961), élu à l'Académie Française en 194.
Hors contexte politique donc, voici un dossier inédit sur les relations entre Madagascar et l’ONU, à l’occasion de ce 24 octobre 2015. A coup sûr, moment de grande nostalgie et souvenirs, souvenirs, chez plusieurs personnes et personnalités malgaches… Et surtout, au moins, vous ne mourrez pas idiots dans le domaine historique pur.
« L’Organisation des Nations Unies œuvre pour l'ensemble des 7 milliards de personnes qui constituent la famille humaine, et prend soin de la terre, notre seul et unique domicile ». Message pour 2015 du Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon
Le 24 octobre marque la Journée des Nations Unies, organisation mondiale qualifiée par le Général Charles de Gaulle de « grand machin », créée le 26 juin 1945, date de l’entrée en vigueur de la Charte des Nations Unies ratifiée par la majorité des signataires (y compris par les cinq membres permanents du Conseil de sécurité) à San Francisco, Etats-Unis.
Le Professeur Raymond Ranjeva, second Ă partir de la droite, Ă La Haye
Il faut que vous sachiez que le Statut de la Cour internationale de Justice (CIJ) fait partie intégrante de la Charte. Demandez au Professeur Raymond Ranjeva qui en était membre de 1991 à 2009.
Rappel
La SDN ou Société des Nations fut une organisation internationale créée par le traité de Versailles du 25 janvier 1919 et qui a siégé à Genève de 1920 à 1946. Les principes de base de la SDN étaient : l'interdiction de la guerre, la justice, le respect du droit international. La SDN entre en application le 10 janvier 1920 après la ratification du traité de Versailles par l'Allemagne et trois des principaux associés.
C'est à Paris qu'a lieu, le 16 janvier 1920, sur convocation du président Wilson, la première réunion du Conseil de la Société des Nations. (in dictionnaire Larousse)
A l’issue de la Première Guerre mondiale, la Société des Nations (SDN) prétend, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, matérialiser le très vieux rêve de paix universelle et permanente. Un peu plus d’un siècle auparavant, en 1795, dans la tourmente des guerres de la Révolution française, le philosophe Emmanuel Kant, avec justement son Projet de paix perpétuelle, tentait de concevoir ce que pourrait être cette paix. La graine était semée et plus ou moins oubliée. Tout au long du XIXème siècle, une passion, autrement plus enivrante que le raisonnement kantien, l’emportait : la passion nationale, diffusée par la France révolutionnaire dans toute l’Europe, et atteignant un sommet sinistre avec la boucherie de la Grande Guerre de 1914-1918. C’est à l’issue de cette tragédie que l’utopie philosophique devient, avec la SDN, un objet et un enjeu politiques.
Toute la problématique est d’emblée posée. Cela ne suffit pas pour empêcher l’échec. En 1945, à l’issue d’un nouveau déchaînement de violence extrême, l’Organisation des Nations unies (ONU) prend la place de la SDN irrémédiablement discréditée. La SDN et l’ONU s’inscrivent donc dans un mouvement de fond, qui prend forme à l’époque des Lumières, au XVIIIème siècle. L’idée de progrès s’enracine. Ce qui était regardé comme fatal ou naturel – la faim, la misère, la maladie, la guerre – se transforme en question à traiter. L’homme peut se libérer de ces malheurs si, en s’éclairant de sa raison, il en identifie et analyse les causes et les difficultés. Aller de la SDN à l’ONU, c’est suivre la matérialisation chaotique d’une idée, celle de la paix perpétuelle (…) – In « de la SDN à l’ONU » par Philippe Moreau Defarges
Depuis, huit Secrétaires généraux se sont succédé, que vous pouvez découvrir ou redécouvrir sur les photos ci-dessus.
LE MONDE EN BLEU ONU
24 octobre 2015 : Les monuments célèbres du monde s’illuminent dans le cadre de la campagne « Le monde en bleu ONU »
Pour contribuer à célébrer le 70e anniversaire de l’ONU, plus de 200 monuments emblématiques, des édifices, des statues, des ponts, etc. ont été illuminés en bleu à travers une soixantaine de pays le  24 octobre, Journée des Nations Unies. Cet évènement s’inscrit dans le cadre d’une nouvelle campagne mondiale captivante, qui aide à rassembler les citoyens du monde et à promouvoir le message de paix, de développement et de respect des droits de l’homme.
L’Empire State Building et le Siège de l’ONU à New York, la tour de Pise en Italie, le temple de Zeus à Athènes, le Musée national de Beyrouth au Liban, le Théâtre national à Alger, la Résidence du gouverneur à Port-Louis à Maurice, la Maison de la Radio à Bruxelles, l'Hôtel de Ville à Bruges, en Belgique, le Centre mondial pour la paix à Verdun, en France, le Jet d'eau à Genève et de nombreux autres sites célèbres se sont illuminé en bleu pour marquer la création de l’ONU.
La gare terminus de Bombay
L'opéra de Sydney
La Grande muraille de Chine
Les images et les vidéos des structures éclairées sont déjà partagés sur les réseaux sociaux et sont vues par des millions de personnes à travers le monde. Nous vous invitons à  participer à ces manifestations en prenant des photos des monuments illuminés dans votre ville et vous encourageons à  partager vos « images bleues » en utilisant le hashtag #UN70 et #UNBlue.
L'Empire State Building de New York
La Petite Sirène à Copenhague
Pyramides en Egypte
Enfin, une sélection de photographies phares et de documents historiques couvrant les grands moments sur 70 ans d'histoire des Nations Unies - de sa fondation à San Francisco à son travail de par le monde aujourd'hui - sera présentée lors d'une exposition exceptionnelle à l'ONU, au cours des mois d'octobre et novembre 2015 dans le hall des visiteurs du bâtiment de l'Assemblée générale à New York.
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LES RELATIONS DE HAUT NIVEAU MADAGASCAR/ONU SOUS LES PRESIDENTS ELUS
SOUS PHILIBERT TSIRANANA
26 juin 1960. Indépendance de Madagascar. Philibert Tsiranana, Président de la République malgache, et Monsieur Foyer, secrétaire d'état français à la Communauté également représentant du gouvernement français, paraphent les accords qui consacre l'indépendance de Madagascar. Sur la photo de gauche, au centre des deux hommes: Jacques Koch-Foccart (1913-1997). Il a été considéré comme « l’homme de l'ombre du gaullisme » et des réseaux portent son nom étroitement lié à la notion de Françafrique. De son vivant, alors, pas touche aux îles éparses…
Peu de Malgaches le savent mais le 13 novembre 1959, Philibert Tsiranana, déjà président de la république malgache, était au siège des Nations Unies, à New York, et y avait pris la parole devant la Commission économique et financière de l'Assemblée générale de l'Organisation. Avant de recouvrer son indépendance, le 26 juin 1960, les îles éparses dépendant de Madagascar, ont été quasiment confisquées par Charles de Gaulle, visionnaire, à travers le décret, ci-après, en date du 1er avril 1960.
Décret n° 60-555 du 1er avril 1960
Décret relatif à la situation administrative de certaines îles relevant de la souveraineté de la France
Le président de la République,
Sur le rapport du Premier ministre et du ministre d'Etat,
Vu la Constitution ;
Vu l'acte du 23 août 1892 portant prise de possession, au nom de la France, des îles Glorieuses ;
Vu la prise de possession, au nom de la France, des îles Juan de Nova, Europa et Bassas da India en octobre 1897,
Article 1
Les îles Tromelin, Glorieuses, Juan de Nova, Europa et Bassas da India sont placées sous l'autorité du ministre chargé des départements d'outre-mer et des territoires d'outre-mer.
Article 2
Ce ministre peut confier leur administration à l'un des fonctionnaires relevant de son département.
Article 4
Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires à celles du présent décret.
Article 4
Le premier ministre et le ministre d'Etat chargé du Sahara, des départements d'outre-mer et des territoires d'outre-mer sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Par le président de la République : CHARLES DE GAULLE
Le Premier ministre, MICHEL DEBRÉ
Le ministre d'Etat, ROBERT LECOURT
24 Septembre 1962. Débat général de la 17ème session de l’Assemblée générale. Assis à l’extrême-gauche, le Secrétaire général, U Thant, suivi de Louis Rakotomalala, Ambassadeur de Madagascar aux Etats-Unis et C.Y. Narasimhan, Sous-Secrétaire général aux affaires de l’Assemblée générale (tous deux debout).
14 Novembre 1962. Le 5ème Comité administratif et budgétaire de l’ONU approuve un déblocage de 6,4 millions de dollars pour financer des programmes techniques de l’Organisation. Etaient présents, de g. à dr.: Bakkar Ould Ahmedou (Mauritanie), Mr. Oumar Sow (Mali), et Blaise Rabetafika (Madagascar).
Philibert Tsiranana et Charles de Gaulle. A gauche: l'incontournable Jacques Foccart...
Le 30 juillet 1964, Philibert était de nouveau au siège de l’ONU à New York pour y donner une conférence de presse. Mais, durant tout son temps passé au pouvoir, il n’a fait aucune allusion aux iles éparses incluent dans le titre générique « Madagascar et Dépendances » sous la colonisation française.
6 Décembre 1966, Nations Unies, New York. Mesdames Abdellahi Ould Daddah (Mauritanie) et Lucile Ramaholimihaso, avant l’énoncé du rapport de la troisième Commission du Haut Commissariat aux Réfugiés.
26 septembre 1969. Joseph Albert Blaise Rabetafika, nouveau Représentant permanent de Madagascar auprès des Nations Unies, remet ses lettres d’accréditation au Secrétaire général, U Thant.
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SOUS DIDIER RATSIRAKA AVANT ZAFY
5 octobre 1972. Didier Ratsiraka à la tribune mythique de l’ONU. Au fond: Zenon Rossides, un des Vice-Présidents de l’Assemblée générale et Bradford Morse, Sous-Secrétaire général des affaires politiques de l’Assemblée générale de l’époque. C’est en tant que ministre des Affaires étrangères que le Capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, s’adresse, pour la première fois, à l’Assemblée générale des Nations unies.
16 avril 1974. Didier Ratsiraka intervient toujours en tant que ministre des Affaires étrangères. Le thème était « matières premières et développement ». Et c’est bien à ce moment-là qu’a été abordée la question des îles éparses de l’océan Indien.
12 décembre 1979. C’est à cette date que l’ONU publie ses résolutions reconnaissant les îles éparses comme étant malgaches.
21 octobre 1985. Première prise de parole de Didier Ratsiraka à l’ONU, en tant que Président de la République. C’était l’année du quarantenaire de l’Organisation mondiale. Plusieurs Chefs d’Etat et de gouvernement ont participé cette célébration. Une cérémonie a eu lieu le 24 octobre, avec un discours du Secrétaire général, Javier Perez de Cuellar, et un autre de Don Jaime de Pinies, alors Président de l’Assemblée générale. Mais à partir de cette année, il semble bien que la question des iles éparses de Madagascar ait été systématiquement écartée de l’ordre du jour provisoire depuis 1980.
2 Décembre 1985. Au Conseil de sécurité, Ahmed Taleb Ibrahimi, ministre des Affaires étrangères de l’’Algerie condamne les attaques d’Israël sur la Tunisie. A sa droite : Blaise Rabetafika, représentant permanent de Madagascar aux Nations Unis. Derrière eux, Noël Rakotondramboa, membre de l’ambassade malgache.
Vous reconnaîtrez facilement Madiba Nelson Mandela avec, à sa gauche, Thabo Mbeki
15 Juillet 1992. Madagascar, membre du groupe des Etats africains, convoque le Conseil de Sécurité pour qu’il prenne des mesures afin de faire cesser les violences en Afrique du Sud.
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SOUS ALBERT ZAFY
Photo du Professeur Zafy, prise effectivement lors de sa prise de parole à la tribune mythique de l'ONU -et circulant sur Internet, mais cliché introuvable dans les archives photographiques des Nations Unies
A New York, le Président Albert Zafy est un mystère. En effet, dans les archives photographiques de l’ONU, il n’existe aucune photo de lui à la tribune. Pourtant, il était bel et bien au siège, en octobre 1995, à l'occasion des 50 ans de l'Organisation mondiale. Mais quand on cherche, on trouve, n’est-ce pas ?
Thème de ce cinquantenaire : « Nous les Peuples des Nations Unies... alliés pour un monde meilleur »
22 Octobre 1995. Photo de groupe des grands de ce monde, avec le Secrétaire général, Boutros Boutros-Ghali et le Président de la 50ème Assemblée générale, Diogo Freitas do Amaral, à l’occasion de la commémoration des 50 ans des Nations Unies. A l'extrême-gauche, on reconnaît Bill Clinton et Omar Bongo. En rouge, Margaret Thatcher, la Dame de fer des Anglais.
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SOUS DIDIER RATSIRAKA APRES ZAFY
Le Président Didier Ratsiraka, réélu en décembre 1996, semble ne plus avoir remis les pieds au siège de l’ONU à New York. Il a perdu sa combativité dans sa lutte pour la restitution des îles éparses malgaches.
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SOUS MARC RAVALOMANANA
9 Septembre 2002. Zina Andrianarivelo-Razafy, nouveau Représentant permanent de Madagascar auprès de l’ONU, présente ses lettres d’accrédition au Secrétaire général Kofi Annan, au siège à New York.
Rappel
En décembre 2002. Lors d’une visite récente du président Marc Ravalomanana à Maurice, il a profité de l’occasion de réaffirmer les revendications sur les îles Eparses. Alors que le principe de la cogestion s’est perdue dans les sables de la Commission de l’océan Indien, Juan de Nova, Europa, Bassas de India, les Glorieuses et Tromelin refont parler d’elles mais leur statut de territoires français n’est pas réellement menacé.« Sur la question de Tromelin et des Iles Eparses, le gouvernement mauricien continuera à accorder son appui à la revendication du gouvernement malgache sur les Iles Eparses (Juan de Nova, Europa, Bassas de India et les Glorieuses). Le gouvernement mauricien a de son côté réitéré sa souveraineté sur Tromelin et a souhaité pouvoir continuer à bénéficier du soutien du gouvernement malgache à cet effet. Le gouvernement malgache a pris note de la position mauricienne ». Ce paragraphe n’occupe que quelques lignes dans le communiqué final publié le 21 décembre dernier à l’issue du voyage dans l’île Sœur du président de la Grande Ile, Marc Ravalomanana, mais il remet sous les feux de l’actualité un vieux contentieux existant entre la France d’une part, Maurice et Madagascar d’autre part à propos de ces poussières d’empire. Source : Alain Dupuis (Clicanoo)
25 Septembre 2003. La délégation de Madagascar, dirigée par le Président Marc Ravalomanana, à la 58ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies.
22 juillet 2004. Le Secrétaire général, Kofi Annan rencontre le Président Marc Ravalomanana
21 Septembre 2004. La délégation de Madagascar, dirigée par le Président Marc Ravalomanana, à la 59ème session de l’Assemblée générale des Nations Unie.
19 Septembre 2005. La délégation de Madagascar, dirigée par le Président Marc Ravalomanana, lors de l’Assemblée plénière dans le cadre de la 60eme session de l’Assemblée générale de l’ONU.
19 Septembre 2005. Marc Ravalomanana, Président de Madagascar, à la tribune lors du Débat général de la 60eme session de l’Assemblée générale de l’ONU. Aucune allusion aux îles éparses.
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KOFI ANNAN, PREMIER SG DE L’ONU EN VISITE A MADAGASCAR EN 2006
15 Mars 2006. A son arrivée à Antananarivo, le Secrétaire général, Kofi Annan, a été accueilli par le Président du Sénat, Guy Rajemison Rakotomaharo
15 Mars 2006. Patrick Ramiaramanana, Maire d’Antananarivo, remet symboliquement les clés de la ville au Secrétaire général, Kofi Annan, et son épouse
16 mars 2006.
Le Secrétaire général, avec Guy Rajemison Rakotomaharo, Président du Sénat.
Avec Jean Lahiniriko, Président de l’Assemblée nationale.
Avec Jacques Sylla, Premier ministre.
Le Secrétaire général, Kofi Annan et son épouse, Nane, quittant le Palais d’Etat d’Iavoloha, après avoir rencontré le Président Marc Ravalomanana et son épouse, Lalao.
17 Mars 2006
Le Secrétaire général, Kofi Annan avec les « United Nations Country Team Representatives in Madagascar » et le représentant de la Banque mondiale, James Bond (debout, second à droite, et c'est son vrai et authentique nom)
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SOUS MARC RAVALOMANANA (SUITE)
21 Septembre 2006. Le Président Marc Ravalomanana, prend la parole lors du débat général de la 61eme session de l’Assemblée générale de l’ONU à New York. Plus question d’îles éparses.
19 Décembre 2006. Lila Hanitra Ratsifandrihamanana, nommée Observatrice permanente de l’Union africaine auprès des Nations Inies, présente des lettres d’accréditation au Secrétaire général, Kofi Annan.
24 Septembre 2007. Le Président Marc Ravalomanana, prend la parole lors de la rencontre de haut niveau sur les changements climatiques.
23 Septembre 2008. Marc Ravalomanana prend la parole au débat général de la 63ème session de l’Assemblée générale des United Nations, New York
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LES RELATIONS AVEC L'ONU SOUS LA 6ème TRANSITION DE MADAGASCAR
La Grande île de l’océan Indien a traversé six périodes de transition: sous le Général Gabriel Ramanantsoa, sous le Colonel Richard Ratsimandrava, sous le Général Gilles Andriamahazo, sous le Professeur Zafy Albert, sous Norbert Lala Ratsirahonana et sous Andry Rajoelina.
ICI VIDEO DU 23 SEPTEMBRE 2011
C’est en 2011, après la signature de la feuille de route, le 17 septembre, que le régime de transition présidé par Andry Rajoelina -qui a porté le titre de « Président de la Transition de Madagascar »- est reconnu par l’ONU. Ainsi, de 2011 à 2013, celui-ci a été présent à New York durant les 66, 67 et 68ème sessions de l’Assemblée générale. La Transition, par définition étant une période pour aller vers une autre, la question des îles éparses malgaches, n’a pas pu être abordée. Surtout que toute transition est dirigée par une personnalité non-élue. Comme c’est le cas, actuellement, au Burkina Faso.
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ACTUELLEMENT, SOUS HERY RAJAONARIMAMPIANINA
Elu premier président de la IVème république de Madagascar, le 20 décembre 2013, Hery Rajaonarimampianina s’est adressé par deux fois à la tribune mythique de l’ONU: le 25 Septembre 2014 et le 1er octobre 2015. Mais par deux fois, il n’a aucunement abordé la question des îles éparses malgaches, toujours inscrite à l’ordre du jour provisoire et qui, pour la énième fois, a été retirée, faute de démarches et de dossiers entrant dans le cadre des résolutions de l’ONU du 12 décembre 1979. Bref, le grand bide et l'immense vide en matière de patriotisme et de souveraineté nationale.
DISCOURS DU 26 SEPTEMBRE 2015 ICI
26 Septembre 2015. Béatrice Atallah, ministre des Affaires étrangères de Madagascar, à la tribune des Nations Unies, dans le cadre de l’adoption des ODD (Objectifs de développement durable) et de l’agenda de développement post-2015. D’îles éparses malgaches? Rien à l’horizon.
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LES NATIONS UNIES A MADAGASCAR
Les agences du système des Nations Unies à Madagascar
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22 juin 2015, Antananarivo. Réunion annuelle des 46 bureaux du PNUD (Programme des Nations Unies pour le développement) en Afrique. Photo de leurs représentants devant le Carlton Anosy avec Helen Clark (veste et pantalon noirs, au centre au premier plan), Administrateur du PNUD
Dossier de Jeannot Ramambazafy - 24 octobre 2015
Photos principales : Archives des Nations-Unies Ă New York