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Soamahamanina. Ikalariana, symbole du sacrifice, souillé par le régime

LA VIDÉO DE CETTE JOURNEE ICI

Le soir même de ce jeudi 22 septembre 2016, à l'insu de leur famille, Andriamanantsihoarana Andrianony et Robson Pierre, co-présidents du VONA Soamahanina ont été appréhendés et emmenés à Antananarivo puis jetés dans la prison d'Antanimora, après un simulacre de procès pour «atteinte à la sûreté de l'Etat»

Ikalariana est le nom d’un cours d’eau à proximité de Soamahamanina. C’est le symbole historique et véridique d’un sacrifice digne du jugement de Salomon. Vous trouverez cette histoire en malgache en fin du reportage photographique. A vous de la faire traduire, si vous aimez mon beau pays.


 

C’est en voulant aller s’y recueillir, dans une marche pacifique, que les nombreux villageois de Soamahamanina et ses alentours ont eu à faire face aux forces de répression du régime Hvm qui ont encore fait parler la poudre des bombes lacrymogènes. Encore des Malgaches payés par le gouvernement malgache pour réprimer d’autres Malgaches, afin de protéger les intérêts de Chinois qui pillent les richesses nationales et détruisent un environnement sans égal.

 

Ce qui s’est passé ce jeudi 22 septembre 2016, à Soamahamanina est la continuité d’un grave revers de la colonisation, pratiqué de nos jours encore par des dirigeants sans scrupules car pressés de devenir milliardaires sur le dos de l’Etat malgache. Il s’agit de détruire et/ou d’empêcher d’atteindre tout symbole d’unité, d’union qui fait la force.

 

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Le Prince Ratsimamanga et Rainandriamampandry fusillés le 15 octobre 1896, sur ordre du gouverneur civil et militaire Gallieni

 

Ainsi ont été fusillés le Prince Ratsimamanga, frère de la reine, et Rainandriamampandry, ministre de l'Intérieur (soupçonnés de «pactiser» avec les Menalamba), et envoyée en exil Ravanalona III, la dernière reine de Madagascar (avec la complicité de Rasanjy), royaume reconnu, à l’époque, par les grandes puissances comme l’Allemagne, l’Angleterre et les Etat-Unis. S’y est ajouté cette histoire de côtiers et de merina. Pourtant, les régions des premiers ont toujours été délaissées par la colonisation au profit des hauts plateaux où les Français ont tout centralisé.


 

C'est quoi ce gendarme qui, après avoir terrorisé les villageois, veut faire ami-ami? Ridicule va

 

Et c’est cette devise du «diviser pour régner» de Joseph Gallieni que pratique ce régime Hvm/Rajaonarimampianina à grands coups de mallettes, instituant des forces de l’ordre mixtes payés pour casser tout mouvement populaire et accuser les meneurs d’atteinte à la sûreté de l’Etat voire de coup d’état.

 

 

Dans une république normale, démocratique qui plus est, aucun régime sensé n’accepterait que des étrangers viennent piller les richesses minières qui ne repousseront plus jamais comme de l’herbe, et polluer les cours d’eau. Ikalariana en particulier. Mais avec Hery Rajaonarimampianina au pouvoir, c’est tout Madagascar qui est bradé, à travers des « contrats » et des « permis » qui ne passent jamais à l’assemblée nationale. Le cas de Soamahamanina n’est pas isolé dans la Grande île de l’océan Indien. Qu’on le veuille ou non, le pire est à craindre. Pour l’heure, parce qu’il n’y pas (encore) eu mort d’homme(s), la Communauté internationale, très bien informée pourtant, fait comme si de rien n’était.



Défilé de SA (abréviation de l'allemand Sturmabteilung, section d'assaut), devant Hitler à Nuremberg en 1927

Mais au moindre mort, elle laissera tomber ce Hery vaovao comme une vieille chaussette. Ce n’est pas un scoop. Référez-vous aux récents dictateurs d’Afrique et leur lugubre devenir…. Le plus triste, c’est que ces séides dignes de la SA (Formation paramilitaire du parti nazi -les «chemises brunes»- qui, en dominant la rue, a joué un rôle essentiel dans la marche de Hitler vers la conquête «légale» du pouvoir d’Hitler) obéissent aveuglément à des ordres fratricides qu’ils ne sont pas obligés de suivre. Pour quelques misérables 50.000 ariary -pour les hommes de bas grade- alors que les officiers supérieurs et leurs commanditaires, eux, nagent dans le luxe en se pavanant au sein des grandes instances internationales sans rapporter quoi que ce soit de bien concret à la population malgache qui paie tous leurs déplacements. Tout a une fin ici-bas, ils paieront le prix fort, tôt ou tard. Et ils vont finir très mal, même si certains d’eux réussiront à s’enfuir, ils n’iront pas plus vite d’Internet en matière d’informations.


Et simplement parce qu'Augustin Andriamananoro, originaire de Soamahamanina, fait partie du bureau national du MAPAR, il est actuellement recherché pour Dieu seul sait quoi, après avoir essuyé une tentative d'enlèvement par des membres de forces de l'ordre en civil  et une perquisition sans but précis de son domicile (ICI).



Le comble est que le monde entier, en plus de la majorité des Malgaches, est au courant que ces dirigeants mèneront leur propre pays à sa perte, mais tous attendent 2018 qui sera pire que 2002. Que les députés reprennent une bonne fois pour toute la procédure de déchéance que diable ! Même que Jean Eric Rakotoarisoa, président de la HCC e, a un peu marre et il veut vivre longtemps, riche et heureux… Malheureusement, il fait un pacte avec Lucifer.

En attendant, place aux photos de ce jeudi 22 septembre 2016 à Soamahamanina.

Jeannot Ramambazafy

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La pauvre Perline a reçu l'engin en pleine figure. Et les gars du régime Hvm osent dire qu'elle est aussi une "putschiste" alors que c'est la terre de ses ancêtres que des Chinois pillent et pollue avec la complicité de dirigeants vraiment pas patriotes pour un... sou. Ont-ils l'intention d'emporter leur sale argent dans leur tombe avec un linceul cousu de poches?

 

 

 

Mais que diable faisait Richard Ramamonjiarisoa, directeur du Cabinet de Voahangy Rajaonarimampianina, à Soamahamanina? Apporter la mallette pour ces SA malagasy?...

 

 

Image même de la politique de la terre brûlée... Mais ce n'est que partie remise

 

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NY TANTARA MARINA MOMBAN’IKALARIANA


Tany amin' ny andron' Andrianampoinimerina tany no nisian' io tantara io


Tao Itasy, dia nisy olona mivady nanana zanaka mianadahy: Ikoto tokony ho 12 taona, ary Ikala kosa dia teo ho eo amin' ny 10 taona eo tamin' izay.

 

Indray andro, fahavaratra tamin' izay, dia lasa namangy havana izy mianakavy ireto.

Ny làlana anefa dia tsy maintsy mita ny renirano anankiray ao atsinanan' i Soamahamanina, ao atsinanan' i Miarinarivo Itasy. Ary tsy mbola nisy tetezana, fa dia tsy maintsy miroboka ao anaty rano, izay tsy dia lalina loatra rahateo.

I Ramatoa no nitondra ny entana, ary izy no nandeha eo aloha; Rangahy kosa nihazona an' izy mianadahy kely ao afara.


Inona no niseho?

I Ramatoa dia efa tafita, fa izy telo mianaka tao afara kosa no mbola nifampihazona teo afovoan'ny renirano: ny zaza iray eo ankavanan-dRangahy, ary ny zaza iray kosa eo ankaviany; ary samy nifikitra mafy tamin' ny tanan-drainy avokoa izy mianadahy kely.

 

Kinanjo, raha mbola teo ampovoan-drano anefa izy ireo, dia tonga tampoka ny lohan'ny rano trambo, satria avy be ny ranonorana any aloha any.

 

Very hevitra Rangahy, satria tsy afaka hanohy ny dia, fa voahazon' ny rano noho izy mitantana ireto zaza roa, ary ilay ranotrambo rahateo mitondra fako sy tapa-kazo izay mahasarotra ny fiampitana.

 

Nitebiteby tsy nisy hoatr'izany Ramatoa izay efa tafita ery am-pita. Tsy hay lazaina ihany koa ny fiontanontan' ny fon-dRangahy efa ibosesehan' ny famoizam-po, amin' ireto menaky ny ainy izay mety ho lasan' ity onja tsy mifaditrovana ity, raha tsy miampita malaky.

 

Tazan-dRamatoa ery an-dafy ery fa tsy maintsy hafoy ny zaza anakiray, mba hahafahan' ny sisa miampita; koa dia nanezaka niantso mafy izy nanao hoe: « Ikala ariana, fa Ikoto no tano ».

 

Dia nalefan-dRangahy tokoa ary Ikala, fa Ikoto no nentiny, ary dia tafita izy mianaka.

Izay ilay tantara nampalahelo; mba alaivo sary an-tsaina ny zava-niseho tamin'ity ankohonana ity.

 

Tantara marina izy io, tao amin' ny tanàna antsoina hoe Mandiavato, ao atsinanan' Itasy. Ary io renirano kely io dia eo andrefan' ny Fiangonana, ary lasa Ikalariana no anarany.

Melchi Razato

 

Mis à jour ( Lundi, 26 Septembre 2016 11:30 )  
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