RADO destination Makpela

RADO destination Makpela - page7

Dimanche, 21 Septembre 2008 21:16 Photos

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Il est 15h passé lorsque je débarque au cimetière d’Anjanahary. Plein de gens attendent déjà à l’extérieur. Bon, je vous invite à entrer dans l’enceinte de cet immense mausolée international Tiens, le Révérend « Satrobory » et le chapeau qui lui vaut ce surnom, à côté d’un journaliste doyen déguisé en Zorro des années 30 Franck et Annick Ramarosaona, des anciens du Square Poincaré Ranaivo Andrianasolo et son épouse, née Rasoloarijao. Au fond, je ne connais pas la Dame MAKPELA ! Dans le livre biblique d’Abraham, cela signifie notre sépulcre et, par extension, notre tombeau commun, bref le tombeau familial. Seule une famille de gens pieux aurait pu trouver ce nom pour leur dernière villa ici-bas, n’est-ce pas ? Le fanion de l’association des orateurs de Madagascar ou FIMPIMA, présidée par Hanitra Randriamboavonjy L’absence de l’homme de littérature Elie Rajaonarison aurait été impardonnable. Mais en photographe, c’est nouveau. Ici, il pose avec le reporter d’images Lucien Randrianarivelo (à droite), mon ex-collègue de mes années Madagascar Tribune Des membres du FIMPIMA formant une haie d’honneur En Ray Ban, fondu dans la foule, Gothlieb, le célèbre humoriste L’écrivain-poète Haingo, à gauche, penché sur le synthé de l’autre légende vivante Bessa, tous deux interprètes d’œuvres de Rado. Bessa chantera un « Raha mbola misy » vibrant de souvenirs A droite, Hanitra Randriamboavonjy, Présidente du FIMPIMA. A droite un membre de la famille avec « Dinitra », le recueil de Rado sorti en 2005, je crois Les scouts attendent Chef Georges Au centre, le frère de Rolly, auteur de « Raha latsaka ny orana », des productions « Tazako » Les militaires sont arrivés et prennent place M. Ratrema, créateur de l’ACEEM, Nalisoa Ravailtera, deux académiciens dont j’ignore le nom suivis de leur président Rajaona Andriamananjary Petits-enfants et arrière-petits-enfants de Rado devant Makpela Il est 15h30 passé. Le corbillard arrive enfin, suivi du transporteur de couronne, ci-dessus Mme Edwige descend de son véhicule Elle a rejoint le Pasteur Lala Rasendrahasina et le Premier ministre Charles Rabemananjara Au second plan, le vice-Président du Sénat, Noël Rakotndramboa, le ministre de la Culture Jean Louis Robinson suivi du ministre de la Sécurité intérieur (lunettes noires) Le Maire Andry Raloelina et son épouse Mialy et Mme Lala qui s’est occupé des cours gratuits organisés par la Commune urbaine d’Antananarivo. Au fond, derrière le Maire, le Directeur des marchés municipaux Mme Edwige, a pris place sur un fauteuil car la dernière étape sera encore longuette… Il est 16h Il y avait vraiment un soleil à faire exploser un crâne chauve (« mahavaky loha sola ») Ah ah. Les photographes haut perchés m’auront donné une idée pour quelques photos qui suivent. Au premier plan, Henri Roger, opérateur dans le secteur du Tourisme à Madagascar, après avoir été un efficace Directeur commercial de la Compagnie Air Madagascar L’ultime étape pour Rado Chef Georges. Qu’est-ce qu’ils sont mignons à croquer ces arrière-petits-enfants, portant les décorations et le portrait de leur illustre bisaïeul Tout le monde lève la main. Pourquoi ? Pour saluer Rado Malgré les têtes coupées, cette photo est unique car Mme Edwige a exactement le même sourire que Rado en portrait Ultime arrêt avant de pénétrer dans Makpela Derniers hommage à travers une bref messe officiée par le Pasteur Lala Rasendrahasina (au micro). Ah ce soleil ! Il ne permet pas de photo à la lumière unie. Mais tant pis, c’est un témoignage unique, au diable les tralala techniques, pour une fois ! Merci à tous, merci beaucoup ! Les membres de la famille vont serrer la main de chacun de vous. Ne vous bousculez pas ! Les mots de la fin ? C’est Rado lui-même qui les a écrits. En fait, il s’agit d’un poème de remerciement lors de ses problèmes de santé l’an dernier qui a suscité des aides venues de partout. Mais le reportage n’est pas tout à fait terminé. Vous êtes sur madagate.com ! Spécialement invité par la famille, je suis allé au domciile familiale, à Mandrosoa Ivato. Il faut savoir que, chez les Malgaches, après un enterrement, tous les membres du cercle de la famille, et même au-delà, se retrouvent pour discuter et prendre un repas commun. Images inédites. Ici, Andry imite son père à la perfection Sur un buffet, j’ai vu ce portrait de Rado avec un plan d’Antananarivo, signé Francis Rasoamaharo. Et je me souviens L’autoportrait avec Mme Edwige. Il était 23h. « Marina ! » (vrai !). D’où le retard dans la mise en ligne de ce reportage inédit, made in madagate