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Madagascar FSAM. Le temps n’efface pas les crimes commis, Jimmy

Cela pourrait paraître incroyable mais nous sommes à Madagascar. La nouvelle année 2018, qui vient d’être entamée de deux semaines déjà, est bien une année d’élections. Ainsi du renouvellement de la présidence de la Fédération du Sport Automobile de Madagascar ou FSAM, dirigée depuis presque une vingtaine d’années par un individu qui a réussi à endormir (le mot est faible) d’autres individus peu scrupuleux durant tout ce temps.

Je parle de Jimmy Rakotofiringa qui, jusqu’ici, n’a présenté aucun audit des trois comptes (eh oui!) qu’il a ouvert au nom de la fédération. Si bien qu’il est le seul à savoir où passe les sous et ce qu’il advient réellement de l’argent des cotisations et des aides comme celle de la Fédération Internationale de l’Automobile ou FIA. Quatre licenciés de clubs affiliés à la FSAM ont demandé cet audit, mais la réponse a été à la hauteur de la réputation surfaite de ce triste sire déjà condamné pour abus de confiance pour une histoire de sous: à travers une entité montée de toutes pièces, pompeusement dénommée Assemblée générale et acquise à sa cause, of course, il a fait suspendre les quatre licenciés en question qui sont: Sandy, Yachine, Teddy et Solo. Du coup, ils n’ont pu participer à aucune compétition en 2017.

Le 15 novembre 2017, un simulacre de tribunal dénommé Tribunal d’Appel Sportif ou TAS, créé le 21 octobre 2017, et présidé par Lanto Andrianantenaina Rajaonarison, du club SRK, a organisé une séance publique au siège de la FSAM (Lire: «Madagascar Sport auto : Jimmy Rakotofiringa et sa volonté de tout escamoter» in La Gazette de la Grande île du 15 novembre 2017). Les deux suppléants ayant brillé par leur absence ce jour-là, le Lanto en question décide unilatéralement de reporter ce TAS au 18 décembre 2017. Mais sans lever la suspension des quatre licenciés qui n’ont pas pu participer aux dernières compétitions clôturant la saison. Le jour prévu du second TAS arrivé, la stupeur a été énorme, gigantesque! Même le président du TAS, Lanto Andrianantenaina Rajaonarison donc, n’a daigné venir. Un constat d’huissier a été effectué et tout le monde attend la suite de ce nouveau crime commis par Jimmy and Co.

Durant près de deux ans, à présent, Jimmy aura mené tout le monde en bateau, à croire que la Direction du Sport Fédéral (DSF) du ministère de tutelle est plus complice que victime de son incompétence à mettre de l’ordre dans ce foutu bordel. L’affaire est pourtant très simple: qu’est-ce qu’on attendait de Jimmy alias le Chinois alias BB? Qu’il accepte que les comptes financiers de la FSAM pour l’année 2016, dont de l’argent venant de la FIA, soient audités. Face à son mépris sournois, les quatre licenciés cités plus haut ont déposé une plainte. Notons qu’il s’agit de membres pilotes et/ou co-pilotes licenciés des deux plus grands clubs du sport automobile de Madagascar: la FMMSAM et l’ASACM. C’est alors que Jimmy and Co sont montés sur leurs grands chevaux et ont appelé à leur rescousse de hauts dirigeants politico-économiques dont un sénateur Hvm qui, heureusement pour lui, a repris ses esprits... C’est à travers ces démarches qu’il a été découvert que Monsieur le donneur de leçon, Jimmy Rakotofiringa, n’était pas aussi clean qu’il voulait le faire paraître.

Pour en revenir à sa condamnation, elle remonte à 2012 et c’est l’agence Tazako qui l’a mis en cause et qui a porté plainte. Et, dans ce conflit d’intérêts minables, selon l’arrêt du tribunal de première instance d’Antananarivo, portant le n°2051_FD/B en date du 16 octobre 2012, Jimmy Rakotofiringa a été condamné à huit mois de prison avec sursis et à payer 10 millions d’ariary de dommages-intérêts. S’est-il acquitté de cela? Quoi qu’il en soit, il paraît qu’il va rempiler pour un énième mandat à la présidence de la FSAM. Et il sera réélu tant que l’Assemblée générale sera composée de tout sauf de sages. Ainsi va la vie à Madagascar, le Pays-des-hommes-corrompus.

Les documents comptables dont vous pouvez voir une partie dans cet article n’ont, jusqu’à présent, pas été audités. Une agence d’audit dénommée Apex avait entamé une démarche, mais elle n’a pu arriver jusqu’au bout de son travail car la FSAM n’a pas daigné lui communiquer certaines informations… capitales. Et Jimmy fait le dos rond, espérant que cette histoire d’audit sera oubliée. Mais pas du tout l’ami: le temps n’efface pas les crimes commis! Homme de terrain dont l'ami est la poussière («naman’ny vovoka»), hein? Mais nous retournerons tous en poussière!

Jeannot Ramambazafy - Article paru également dans le quotidien "La Gazette de la Grande île" du samedi 12 janvier 2018

Mis à jour ( Dimanche, 14 Janvier 2018 06:49 )  
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