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Présidence, jamais 2 sans 3: après Blatter et Purryag, Rajaonarimampianina?

Sepp Blatter et Ameenah-Garib Fakim

Île Maurice: Ameenah-Garib Fakim, 56 ans, a été désignée, le 1er juin 2015, par le gouvernement comme présidente de la République de Maurice. Certes, cette fonction sera purement honorifique, mais ce sera la première femme de l’Histoire politique mauricienne à porter ce titre, depuis l’indépendance du pays en 1968. Cette désignation a été nécessaire à la suite de la démission du président Kalailash Purryag, le 29 mai 2015.

Fifa: Réélu, le 29 mai 2015, président de cette instance mondiale du football, pour un cinquième mandat, Sepp Blatter a démissionné le 2 juin 2015. Pourquoi ? Déclarations : " J'aime la FIFA et le football plus que tout. Je veux faire au mieux, a-t-il annoncé en guise d'introduction à son allocution. J'avais décidé de me représenter parce que je pensais que c'était la meilleure option. Les votes sont clos mais les affaires continuent. Mon nouveau mandat n'a pas le soutien de tout le monde du foot. C'est pourquoi j'en appelle à l'organisation d'un Congrès exceptionnel pour procéder à l'élection de mon successeur ".

Ainsi, Sepp Blatter restera à son poste jusqu'à l’issue de ce Congrès extraordinaire de la Fifa prévu entre décembre 2015 et mars 2016.


Madagascar : Selon l’article 131 de la Constitution, plus des 2/3 des députés à l’Assemblée nationale ont signé une requête en déchéance à l’encontre du président Hery Rajaonarimampianina. Mais au lieu de sortir par la grande porte de l’Histoire, celui-ci est devenu le plus grand corrupteur devant Dieu (il est seul et unique responsable des menées corruptives des membres de son parti Hvm), en mobilisant des gens venus de nulle part pour le soutenir à la télévision nationale malgache (Tvm) et à faire des déclarations pleines de défi et hors sujet. Sans parler de ces militaires en treillis qui ont fait plus de peur qu’être rassurants vis-à-vis de la population.


Ainsi, a Ambohidratrimo, il a osé déclarer : « Qu’est-ce qui a été fait et qui ne l’a pas été ? Moi, ici, je lance un défi : comparons ce qu’ont effectué mes prédécesseurs (Ndlr : ou mon prédécesseur, Andry Rajoelina, pourtant président de transition non élu, et dont il était l'inamovible ministre des Finances durant près de 5 ans) avec ce que j’ai fait durant plus d’une année. Si la bonne conscience est là, comparons et je vous appellerai, vous, les journalistes, pour être témoin de ce que j’ai fait et ce qui a été fait auparavant. Là, on verra qu’avec moi le développement s’est développé ». No comment.


les sous officiers de CAPSAT

Ankadimbahoaka, en mars 2009, des éléments du Capsat stoppent des éléments de l'Emmonat venant du palais d'Iavoloha


A quoi donc songe, Henry Rabary-Njaka, directeur de  Cabinet, seul assis?

Toutefois, malgré toutes les simagrées de pseudo-experts, des conseillers de la présidence -le directeur de Cabinet en tête- ont déposé à la HCC, un mémoire de défense, le 2 juin 2015 (photos ci-dessus). Ce qui signifie qu’il y a eu beaucoup de paroles pour rien et d’argent jeté par la fenêtre (une somme astronomique), car Hery Rajaonarimampianna accepte donc sa mise en accusation, et que la HCC est bien la juridiction capable de traiter son dossier, conformément à l’article 167 de la constitution malgache.

Devant le palais d'Ambohitsorohitra, le 7 février 2009

Quoi qu’il en soit, il est permis de rêver sachant qu’en Afrique, en général, il est extrêmement rare qu’un dirigeant élu quitte son poste de lui-même. Il finit pourtant à partir comme un gueux, mais après des tueries qui pourraient être évitées. Certains s'enfuient comme, Marc Ravalomanana et, récemment, le Burkinabe, Blaise compaoré...


Jean Eric Rakotoarisoa félicité par celui qui l'avait alors nommé, sur son quota, membre de la HCC. Déjà une entorse "légale" à l'indépendance réelle de cette haute institution du pouvoir judiciaire

La balle est dans le camp de la HCC. Jean Eric Rakotoarisoa, membre désigné puis président « élu » de cette institution, va-t-il honorer la mémoire de sa mère (l’intègre et juste, Isabelle Razafintsalama, première femme procureur de république) ou oubliera-t-il ce que « aleho very tsikalankalam-bola toa izay very tsilankalan-kavana » signifie ?

Rappels

Les griefs en résumé : Non-respect de la séparation des pouvoirs exécutif et législatif ; non-respect du délai de promulgation des lois ; retard dans la mise en place de la Haute Cour de justice ; ingérence dans les affaires internes de l'Assemblée nationale ; menace anticonstitutionnelle de dissolution de l'Assemblée nationale ; obstacle à l'instauration d'une nouvelle commission électorale indépendante….

"Ne jamais interférer en quoi que ce soit dans l'esprit de la Constitution. Cela seul permettra de garantir nos libertés" (Abraham Lincoln, 16ème président des Etats-Unis, assassiné le 16 avril 1865, au terme de la guerre de sécession)


Chapitre IV. De la Haute Cour de justice.

Article 131.

Le Président de la République n'est responsable des actes accomplis liés à l'exercice de ses fonctions [version de l'AN : des actes accomplis dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions] qu'en cas de haute trahison, de violation grave, ou de violations répétées de la Constitution, de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l'exercice de son mandat.

Il ne peut être mis en accusation que par l'Assemblée nationale au scrutin public et à la majorité des deux tiers de ses membres.

Il est justiciable devant la Haute Cour de justice. La mise en accusation peut aboutir à la déchéance de son mandat.

Article 132.

Si la déchéance du Président de la République est prononcée, la Haute Cour constitutionnelle constate la vacance de la Présidence de la République ; il sera procédé à l'élection d'un nouveau Président dans les conditions de l'article 47 ci-dessus. Le Président frappé de déchéance n'est plus éligible à toute fonction publique élective.

Article 133.

Les présidents des assemblées parlementaires, le Premier ministre, les autres membres du Gouvernement et le président de la Haute Cour constitutionnelle sont pénalement responsables, devant la Haute Cour de justice, des actes accomplis liés à l'exercice de leurs fonctions et qualifiés de crimes ou délits au moment où ils ont été commis.

Ils peuvent être mis en accusation par l'Assemblée nationale statuant au scrutin public à la majorité absolue de ses membres.

L'initiative de la poursuite émane du Procureur Général de la Cour suprême.

Article 167.

Afin de respecter le prescrit constitutionnel, le Président de la République, dans un délai de 12 mois à compter de son investiture, invite les Instances compétentes à désigner les membres qui composeront la Haute Cour de justice afin de procéder dès l'expiration de ce délai à l'installation de la Haute Cour de justice. Toute partie justifiant d'un intérêt peut saisir les institutions compétentes de demande de sanction en cas de carence.

En ce qui concerne le Président de la République, exceptionnellement, l'instance compétente est la Haute Cour constitutionnelle qui serait autorisée à prendre les sanctions qu'aurait pu prendre la Haute Cour de justice si elle était installée.

Jeannot Ramambazafy – 3 juin 2015

Mis à jour ( Vendredi, 05 Juin 2015 05:15 )  
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