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Home Vie politique Dossier Madagascar, « retour » de Ravalomanana : ce qui l’attend. Rappels de ses exploits

Madagascar, « retour » de Ravalomanana : ce qui l’attend. Rappels de ses exploits

Mais qui sont donc les triples buses qui ont inventé cette histoire de "mouvance" ?

Depuis plus d'un an, madagate.com n’a cessé de crier la vérité : Marc Ravalomanana, le 17 mars 2009, a démissionné en transmettant ses pouvoirs à un directoire militaire qui l’a transmis au leader de la révolution orange, Andry Rajoelina. Puis, comme un voleur, il a disparu dans la nuit pour réapparaître en Afrique australe où, à l’aide de son argent, a menti à ses copains anglophones de la Sadc, entité dont seul l’empire Tiko bénéficiait du système préférentiel en matière d’import-export.

A présent que la crise politique est sur le point d’être dénouée, voilà Mister Tiko qui annonce son retour imminent pour la énième fois en deux ans. Il a fui comme un vulgaire malfrat et comme l’assassin, il veut retourner sur les lieux de ses crimes, poursuivi par ses mensonges en anglais Contrairement à ce qu’il a fait subir à un certain Pierrot Rajaonarivelo, personne ne l’empêchera de revenir. Bien au contraire. En janvier 2006, il avait été interdit d’entrer à Madagascar alors qu’il s’était présenté candidat à l’élection présidentielle et devait signer des papiers à ce sujet. Mais, à ce moment-là, aux yeux de Marc Ravalomanana, il serait mieux que cet adversaire, qui pourrait lui donner du fil à retordre, reste à l’extérieur. Ravalomanana a donc donner l’ordre de bloquer l’atterrissage de son avion. Par deux fois.


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Actuellement, personne ne désire l’empêcher de revenir à Madagascar, contrairement à ce qu’il a fait, donc, à Pierrot Rajaonarivelo. Cependant, quoi que disent les pro-Dada dans les forums qui, hélas, démontrent leur niveau de culture et leur culte de la personnalité, le président démissionnaire doit savoir pertinemment que le temps n’effacera jamais les crimes commis. Un vent de changement a soufflé en Afrique depuis la révolution orange malgache de 2009. Mais pour des entités comme le Gtt « international », vraiment au courant de rien à 10.000 km, le « changement » c’est le retour d’un homme que le peuple a vomi. Marc Ravalomanana, à l’époque fanfaron, avait déclaré très fort : « mesurez vos forces avant de m’affronter ». Qu’il revienne, on verra jusqu’où ira sa force uniquement basée sur de l’argent jeté par la fenêtre… Les rapports de force ont totalement été inversés. Mais n’est pire aveugle que celui qui ne veut voir et n’est pire sourd que celui qui ne veut entendre. Car la vérité blesse toujours.

Pour en revenir à ce « retour » annoncé, c’est le tribunal qui attend Marc Ravalomanana. Et ce ne sont pas des insultes ou des fanfaronnades qui vont empêcher la justice de faire son travail. Mais qu’a-t-il donc fait pour qu’il ait été condamné aux travaux forcés en août 2010 ? Je n’aborderai pas, ici, la tuerie du 7 février 2009. J’attends des preuves irréfutables devant un tribunal, même si des photos et des vidéos démontrent qu’il y a eu intention de la part de Malgaches, de tuer d’autres Malgaches. Seuls ceux qui n’ont pas été présent ce samedi-là osent et se permettent de raconter n’importe quoi. Pour les yeux du beau Marc. Non, je vous refais lire le dossier que j’avais rédigé en avril 2009, qui énumère toutes les malversations faites par le pouvoir Ravalomanana.


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En prime, je vous fais relire le dossier Tikoland pour rafraîchir la mémoire de constipés de l’esprit dont les seuls motifs les incitant à insulter à tout-và sont la jalousie, la haine viscéral contre un jeune qui n’est pas celui qu’ils croient, après l’avoir insulté et le culte de la personnalité, dans l’espoir de recevoir des « faveurs » de Dada Ravalomanana.


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Par ailleurs, étant donné que gouverner c’est prévoir, le pouvoir de transition n’est pas un pouvoir fantôche qui peut se briser au premier coup de vent. Durant plus d’une année, le régime transitoire d’Andry Rajoelina a subi attaques sur attaques. Un autre aurait déjà baissé les bras ou fui. Mais la liberté s’acquiert par des sacrifices. Et puisque nous mourrons tous un jour, mieux vaut l’être en luttant vraiment -et sur le terrain- afin que nos descendants puissent avoir un avenir meilleur que nous. Mais les Gtt et autres pro-Ravalomanana seront toujours jeunes. Après eux, il n’y aura plus personne. Donc, ils mourront étouffés par leurs propres bêtises. Ce n’est pas moi qui le dis. C’est écrit dans la Bible, le livre qui a tout prévu à l’avance. Satan ricane déjà.

Le Président de la Transition, Andry Rajoelina, actuellement Chef suprême des Forces armées malgaches selon la Constitution

Ainsi, en vue du « retour » de Marc Ravalomanana qui n’a pas su appliquer : « le silence est d’or », le pouvoir de transition a prévu des mesures de sécurité sur toute l’étendue du territoire national malgache. Voici la teneur du communiqué de presse émanant de la Présidence de la Transition, en date de ce 16 janvier 2011 :

Face à l’annonce, faite en public, de retour au pays de l’ancien Président de la République, la Présidence de la Haute Autorité de la Transition tient à informer et à rassurer le grand public qu’elle va prendre toutes les mesures qui s’imposent contre toute velléité de troubles, afin de maintenir la sécurité et l’ordre publics dans toute l’étendue du territoire national. De ce fait, la Présidence de la Haute Autorité de la Transition tient à faire savoir que les textes réglementaires en vigueur, en matière de sécurité et d’ordre publics, seront immédiatement appliqués contre quiconque, impliqué de près ou de loin dans d’éventuels troubles.


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Derniers mots, même s’ils glisseront dans l’esprit des forumistes hypnotisés, comme la pluie sur le plumage d’un canard : qui sème le vent, récolte la tempête car le crime ne paie jamais. Vous avez créé l’enfer en vous-mêmes. Il vous brûlera jusqu’à la fin de vos jours. Vos histoires ne résisteront jamais à l’Histoire compulsée par mes soins, pour la postérité. Le couard a peur de la mort car il ne sait pas comment il va mourir et quand. Le juste, lui, sait pourquoi il va mourir et comment. Et il est prêt, serein. Bienvenue donc à Marc Ravalomanana.

Jeannot RAMAMBAZAFY – 16 février 2011

Mis à jour ( Vendredi, 18 Février 2011 21:53 )  
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