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Home Vie politique Dossier Tabera Randriamanantsoa : l’exemple-type du politicien dénué de scrupules

Tabera Randriamanantsoa : l’exemple-type du politicien dénué de scrupules

Feu Laha Gaston, le couple Albert et Thérèse Zafy, Tabera Randriamanantsoa

Au nom de la politique de consensus et d’inclusivité (nouveau cheval de bataille « galliéniste » de la Communauté internationale pour diviser afin de mieux régner en Afrique), celui qui a atterri dans un pot de fleurs -en voulant démontrer sa force face à des agents de la sécurité de l’hôtel Carlton (4 février 2011)-, est devenu ministre. Et pas des moindres : il lui a été remis le portefeuille de la Fonction publique (Fop) au nom de la mouvance Zafy Albert. Bravo !

A peine choisi (et non nommé, nous sommes dans une période transitoire), il refuse d’assister au premier conseil des ministres et ne figure donc pas sur la photo officielle du gouvernement Omer Beriziky. Auparavant, il avait refusé la passation avec son prédécesseur. Je ne sais pas si c’est ainsi que l’on démontre une certaine « force », mais ce n’est pas intelligent du tout.

Tabera, ministre par consensualité stérile pour la Nation, qui sait cracher à merveille dans sa soupe

« Je n’obéis qu’à mon chef de file et non au président de la transition ». Le chef de file en question est le professeur Zafy Albert, premier président malgache empêché, donc incompétent, de l’Histoire politique de Madagascar. Mais l’appel des sirènes « financières » étant trop fort (4X4, carburant, crédits Blackerry, indemnités de logement, de déplacement, et j’en passe), il retrouve le chemin des conseils gouvernementaux et ministériels. Il a un aussi un programme, en plein transition : aligner l’indice indiciaire… l’année prochaine. Il compte donc s’éterniser à son poste de ministre Fop ? De la pure démagogie pour illettrés.

Mais ses dernières déclarations méritent d’être consignées dans les annales des bêtises de l’histoire. « Le pays est actuellement dirigé par un état totalitaire ». Ah bon ? Il est lui-même totalitaire donc, puisque faisant partie des ministres de cet état totalement totalitaire. Mais çà, ce n’est rien, en comparaison de ce qu’il entend organiser bientôt. En effet, comme frappé par le génie des inepties humaines, il s’est soudain rappelé qu’il est aussi le chef de file des fédéralistes, à travers le Cnef ou Conférence nationale des entités fédéralistes de Madagascar. Exit Henri Lecacheur, autre fédéraliste notoire.

Au programme ? Une journée commémorative en hommage à Laha Gaston. Qui est ce feu Monsieur ? Avant d’aller plus loin, voici les déclarations intégrales de Mister Tabera, le 20 février 2012 : « Le pays est actuellement dirigé par un Etat totalitaire et non unitaire, raison pour laquelle la CNEF rejette catégoriquement cette Constitution fait à la va-vite. Dans le contexte actuel, il faut une Constitution fédérale, prioriser le fédéralisme si nous voulons sortir le pays de cette crise. Dans la même foulée, la CNEF prône la réconciliation nationale, laquelle devra être dirigée par le professeur Zafy Albert ». Re-bravo ! Revenons à Laha Gaston.

Feu Laha Gaston en 1976

En 1976, Laha Gaston a été le ministre des Arts et de la Culture révolutionnaires, prédécesseur de Gisèle Rabesahala qui nous quitté l’an dernier. Il faisait partie du bureau politique du Monima de Monja Jaona, père de l’ex-Premier ministre Monja Roindefo qui n’a jamais pensé à Laha Gaston. Bizarre amnésie de la part de ce polyglotte qui roule en Hummer dans ce « pauvre » pays qu’est Madagascar. Et Laha Gaston faisait aussi partie des membres de la Hae (Haute autorité de l’état) présidée, à l’époque, par Zafy et « classé » fédéraliste. En clair, plus on avance, plus on ne comprend rien du tout à cet imbroglio d’opportunités politiciennes.

31 mars 1992. L’histoire en malgache : Raha teny amin’ny Complexe Scolaire Ampefiloha no nanaovana ny Fihaonambem-pirenena tamin’izany fotoana, dia nifindra teny amin’ny kianja mitafon’i Mahamasina ny mpizaika rehefa hanao fivoriambe iraisan’ny vaomiera isan-tokony. Na teny Ampefiloha na teny Mahamasina dia nisehoana herisetra miharo fihantsiana hatrany, tamin’ny alalan’ny toraka grenady avy amin’ireo ankolafy tsy nankasitraka ireo. Nandray fepetra ny mpikarakara ny fihaonambem-pirenena nony tonga ny andron’ny 31 martsa ka namindra ny toeram-pivoriana teny amin’ny Cemes Soanierana. Ny antony dia hoe mba hisorohana ny fifandonana satria tobin-tafika eny ka tsy azo “tafihina” no sady mora arovana kokoa. Mbola niezaka ny hiakatra teny mba handrava an’izay fivoriana izay ihany ireo ankolafin-kery nitonona ho Federalista tamin’izany. Teo koa ireo nilaza azy ho “Olona Leo Pôlitika” (Olp). Niteraka fifandonana teo amin’ireo mpitandro ny filaminana sy ireto mpanao fihetsiketsehana anefa izany. Nisy ny aina nafoy, ka iray tamin’ireny i Laha Gaston, mpikambana tao amin’ny birao pôlitikan’ny Monima ary isan’ny mpikambana tao amin’ny Fahefana Avom-panjakana (Hae) nandritra ny rafitra tetezamita tamin’izany. Isan’ny voatifitra tamin’izany koa i Dadamonja ka ny tongony no voa, izay nitarika ny fahafatesany moa, roa taona sy tapany taty aoriana.

Le couple Thérèse et Albert Zafy qui célèbre on-ne-sait-plus-quoi au Magro de Behoririka

Résumé. Parce qu’il a entre les mains, un semblant de pouvoir, Tabera Randriamanantsoa s’assied sur l’Histoire qu’il ignore totalement (dans ce mot, il y a aussi totalitaire). Il va commémorer, le 31 mars 2012, un décès très opaque, commandité par le chef de file sans qui il n’aurait jamais été ministre. Qu’il soit fédéraliste, c’est son choix et son droit le plus strict. Mais parler avec des phrases sans queue ni tête, c’est poursuivre cette manie dure à cuire des politicards d’infantiliser la population malgache. Et dans cette histoire de Laha Gaston, il y en a un qui a intérêt à expliquer au plus vite le pourquoi du comment. Il s’agit du général en retraite Désiré Philippe Ramakavelo qui était le ministre de la Défense de Zafy, en ce 31 mars 1992. Quant à Monja Roindefo, devenu fou à cause d’un pouvoir prêté et aussitôt perdu, il en a perdu jusqu’à ces racines, à oublier que son père est décédé, deux ans plus tard, des suites des blessures qu'il a reçu ce 31 mars 1992. 20 ans se sont écoulées sans aucune commémoration mémorable. Et là, parce qu’il est membre de cet état totalitaire (selon lui-même), voilà que, subitement, Tabera Randriamanantsoa se souvient sans se soucier de la vérité historique. De manière totalement totalitaire.

Aïe ! Cela doit faire mal de se casser la gueule en public. C'est sûrement pour ce fait d'armes qu'il a été choisi par la mouvance Zafy, assassin de Laha Gaston. Au nom de la politique de consensus, vive le pardon. Mais l'Histoire n'oubliera jamais...

Ah là là. Alors que la jeunesse, en général, cherche désespérément des héros à qui s’identifier, à Madagascar les jeunes n’ont que des zéros à se mettre sous la dent, depuis plus d’un demi-siècle. Tabera Randriamanantsoa en est le numéro un pour cette année 2012. Le pire c’est qu’aucun n’a honte de ce qu’ils ont fait ou feront encore. Car, qui les arrêtera au nom des droits de l’homme ? Je crois que je vais créer une ARDH (Association du respect des devoirs de l’homme) qui semble n’exister nulle part sur terre. En tout cas, l’Histoire politique de Madagascar même nous apprend que ces politicards ne sont jamais allés nulle part. Ils sont tous devenus pauvres car biens mal acquis, doublés d’une idiotie hautement crétiniste, ne profitent jamais.

Vu sur la page facebook de ce monsieur sans honte. 4 février 2011. "Je suis tombé, hier, par manque d'équilibre". Eh oui, mieux vaut en rire

Jusqu’où iront-ils dans leur matérialisme qui ne leur sera d’aucun utilité dans leur tombeau ? En passant : dites-vous bien que je surveille également un certain cercle autour d’Andry Rajoelina… Ah, j’allais oublier : Le Tabera en question était aussi membre du parti Arema fondé par l’Amiral Didier Ratsiraka. En voilà un qui sait ratisser large et qui rend vrai l’adage suivant : les Malgaches n’ont que les dirigeants qu’ils méritent.

Jeannot Ramambazafy – 21 février 2012

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DOCUMENT D’ARCHIVES

Zafy, Tabera et les autres… - Ridicules !

Écrit par R. Christian Frédéric

Vendredi, 04 Février 2011

Croyant avoir décroché l’affaire du siècle, avec les 500 personnes qui ont rempli une des salles de l’hôtel Carlton, Albert Zafy a conjugué hier le passé au présent avec sa rituelle « Ampamoaka ».

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Néophyte en Droit tel qu’il est, il a cru qu’il suffit de lire une lettre manuscrite, avec l’aide de la torche… d’un téléphone portable (il n’est copain à Ratsiraka pour rien) en dépit des lumières éblouissantes dans la salle, soi - disant émanant d’un, selon ses propres dires, « témoin important »,  pour qu’il soit établi – juridiquement et judiciairement – que ses révélations pourraient faire tilt. Le malheureux ! Le Prof semble oublier que nous sommes déjà en 2011 et non encore en 1991 durant lequel, avec sa litanie maladive d’ « Ampamoaka », il a pu détrôner l’Amiral rouge. D’ailleurs, ce fut sa propre arme même (« Ampamoaka ») qui lui a été fatale en 1996 quand l’Assemblée nationale d’alors l’a éjecté du trône présidentiel. Et ce n’est point le reportage qui – manipulé, truqué et inhérent à un quelconque témoignage d’un Chinois sur un quelconque trafic de bois de rose – va asseoir Albert Zafy dans une position de « Raiamandreny » de la Nation. D’ailleurs, Lalatiana Ravololomanana ayant traduit « à sa guise » la narration du Chinois en question, le Prof n’y a finalement vu que du… Chinois. En tout cas, personne n’ira porter plainte pénale contre lui pour outrage, diffamation ou encore injures publiques, tellement il fait pitié. Quant à Tabera Randriamanantsoa, Tv Plus s’est délectée hier soir sur la séquence où cet énergumène, se déclarant pourtant homme d’Etat et voulant à tout prix siéger au sein d’un Gouvernement, s’est comporté comme un véritable voyou à l’hôtel Carlton. En tout cas, le desing intérieur de cet établissement hôtelier étant pourvu de beaucoup de fleurs, Tabera Randriamanantsoa, comme Tarzan, s’est donc cru hier être chez lui : dans la jungle !
R. Christian Frédéric - Quotidien LA VERITE

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AHAHAHAHA !!!!!

Lu dans La Gazette de la Grande île du 23 février 2012

(...) Autre remarque qui n’est pas des moindres, la lecture rapide de nomination aux hauts emplois de l’Etat d’hier, en particulier au titre du ministère de la Fonction publique, du Travail et des Lois sociales. Sur les neuf hauts fonctionnaires du ministère de Tabera Randriamanantsoa, au moins cinq d’entre eux sont tous originaires de Farafangana, tout comme le ministre d’ailleurs.

Le secrétaire général, Gérard Rajaobelina, est l’ancien secrétaire général de la Région Sud-est, à qui le chef de Région, le colonel Belone Namany avait infligé une dure remarque. Coïncidence ou simple fruit du hasard, exerçant au sein de l’Enam, la sœur de Gérard Rajaobelina avait aidé Tabera Randriamanantsoa. Une dame dénommée Mme Nadia, nouveau directeur de l’Evaluation, de la promotion de l’éthique et de la déontologie est une contractuelle auprès du ministère, mais elle aurait eu ce poste, en raison de son lien familial avec le ministre. Mme Nadia n’est autre que la belle sœur de Tabera Randriamanantsoa. Quant à Mme Razanazafy Marguerite, ancien directeur général, elle est rétrogradée comme simple directeur, occupant la migration l’information sur l’emploi du ministère. Ce qui est impensable. Toutefois, l’ancienne DG est la nièce de l’ancien ministre Georges Ruphin, celui qui a réussi à nommer sur titre, en tant qu’administrateur civil le bibliothécaire de l’époque… Tabera Randriamanantsoa.

Pourquoi Omer Beriziky et Andry Rajoelina ne peuvent agir devant une telle situation, contraire au concept de la bonne gouvernance ?

Andry DROUOT

Mis à jour ( Vendredi, 24 Février 2012 10:08 )  
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