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Madagascar: lorsque la pertinence balaie toutes les impertinences

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Au milieu de l’ambiance « politique » actuelle, où tous les politiciens malgaches passent leur temps à dire du mal des autres, comme si cette démarche aussi mesquine que puérile leur permettra d’augmenter le nombre de leurs électeurs, la pertinence jaillit balayant toutes les impertinences.

Elle vient, non pas d’un politicien, mais d’un chef d’entreprise dont la réussite ne peut que susciter une jalousie morbide de la part de ceux qui n’ont jamais rien fait de leur vie, à part démontrer leurs propres faiblesses…

Il s’agit de Mamy Ravatomanga. Encore lui, diront certains esprits archi-connus. En ce 14 février 2013, je fais mienne la déclaration suivante, émanant de Raoul Follereau : « Aimer sans agir, cela ne signifie rien ». Certains agissent, poussés par la haine et ils se demandent pourquoi tout va de travers dans leur propre vie.

Personnellement, étant donné que ces créatures du mal ne lisent pas beaucoup la Bible, je leur adresse ceci :

Romains 12. 9 Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur; attachez-vous fortement au bien. 14 Bénissez ceux qui vous persécutent, bénissez et ne maudissez pas. 16 N'aspirez pas à ce qui est élevé, mais laissez-vous attirer par ce qui est humble. Ne soyez point sages à vos propres yeux.

Cela dit, voici la traduction d'extraits de l'émission « Aoka Hazava ! » de radio Viva, du 6 février 2013.

« (…) Les élections auraient du être organisées depuis longtemps et non pas cette année. Les opérateurs économiques n’ont que rarement droit au chapitre. Mais permettez-moi de vous dire que sans les opérateurs économiques, quel que soit le régime, rien ne peut se faire. Ce sont les opérateurs économiques qui paient le fisc ; ce sont les opérateurs économiques qui s’acquittent des droits de douane. C’est cela qui fait vivre une nation ! Et ce qui est malheureux, c’est qu’on ne les entend ni ne les écoute car on préfère les divagations des politiciens. Or, je peux vous dire sans ambages que si les opérateurs économiques se mettaient à refuser de s’acquitter de payer le fisc et les droits de douane, les salaires des fonctionnaires ne pourront jamais être payés et tout le système se figerait à Madagascar.

Les opérateurs économiques malgaches -ainsi que les opérateurs économiques œuvrant ici dans leur ensemble- ont la fibre patriotique, car nous n’en sommes jamais arrivés à ce stade-là. Et ils ont droit au respect, tout de même. La première façon de les respecter consiste à organiser les élections car aucun d’entre nous ne veut plus que cette crise perdure encore. En second lieu, à propos de législatives avant ou après la présidentielle, j’ai mon idée, en tant que citoyen à part entière. A mon sens, cela fait quatre ans que les politiciens devaient s’y préparer. Car l’issue de toute période de transition demeurera toujours des élections. Ils avaient tout le temps nécessaire pour s’y préparer, en quatre ans. Aussi, pour moi, débattre de législatives et de présidentielle avant ou après n’est qu’un faux débat. Les politiciens ne doivent faire aucun marchandage mais se dire prêts, quel que soit l’ordre de ces élections. C’est mon avis personnel. Surtout que cela fait quatre ans que les politiciens ne font des allers et retours stériles à ce sujet, préférant, surtout, polémiquer sur la proposition du président, pour chercher la petite bête.

Si vous vous considérez comme un authentique politicien, que vous importe l’ordre des élections, vous avez à être prêts à les affronter quelles qu’elles soient. Or, la majorité des politiciens malgaches craignent les législatives qui requièrent une base politique dans les régions du pays. Toute élection de proximité, d’ailleurs, requiert cette base. Aussi, à mon sens, les politiciens auraient du s’y préparer depuis tout ce temps, pour pouvoir s’aligner dans les starting blocks, quelle que soit l’élection organisée en premier ».

QUESTION : Vous présenterez-vous aux prochaines élections ?

« Ma réponse sera simple : j’ai encore de lourdes responsabilités au sein de l’entreprise que je dirige. Par ailleurs, les opérations à caractère économique étant mon domaine de prédilection, je préfère m’y consacrer entièrement ».

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A travers ces extraits qui permettent de balayer les impertinences ambiantes, grâce à cette pertinence sans calcul « polifique » (politique maléfique) j’ai deux constats à faire. Tout d’abord, concernant les politiciens en général, les politiciens malgaches en particulier.

J’ai vécu tous les régimes, de Philibert Tsiranana à Andry Rajoelina, soit quatre présidents jetés hors du pouvoir par un mouvement populaire et quatre périodes de transition (1972, 1975, 1991, 2009). Je n’ai jamais entendu parler d’un politicien (donnez-moi un seul nom si je me trompe) qui a apporté ne serait-ce qu’un ariary dans les caisses du Trésor public, à ce titre. C’est le contraire qui s’est passé et qui perdure jusqu’à présent. En 1993, j’ai même eu un débat tendu avec Me Francisque Ravony (1942-2003), alors Premier ministre, lorsqu’il a décidé d’octroyer un 4X4 à tous les députés. Voyez où cela a mené…

Toutes et tous, sans exception, ont émargé et émargent toujours dans le budget de l’Etat. Avec le temps -qu’ils passent à revendiquer jusqu’à la flotte téléphonique-, leurs avantages ont décuplés. Pourtant, ils sont tous forts en gueule en tirant des plans sur la comète et en se disant du mal les uns les autres, au nom du peuple. Or, le plus souvent, lorsque l’on parle de certains de ces élus -nommés en cette quatrième période transitoire-, ils font la « Une » des journaux pour des questions de détournements de fonds et/ou d’abus de pouvoir, voire de détournement de mineure...

Tous, disent avoir un « programme » mais qui d’entre eux, depuis plus d’un demi-siècle, s’est penché sur nos îles éparses ; sur les contrats miniers iniques ; sur la mauvaise redistribution de nos richesses ? Qui d’entre eux a construit une usine au profit du peuple et non pas pour l’intérêt familial ? Vous ne connaissez pas Tikoland ? Qui ? Aucun ! Les problèmes sont restés entiers. La paupérisation s’est accentuée au fil des décennies, et c’est toujours la faute aux « autres ». La question qui se pose est donc : a-t-on besoin de politiciens lorsque le monde entier tourne autour du volet économique ? A quoi servent-ils, à part qu’ils se servent eux-mêmes des deniers publics et de la « populasse », ces « pauvres » en majorité ?... Essayez un peu de calculer l’argent public dépensé rien que pour tous ces membres du CST et du CT dont la grande majorité ne sert à rien du tout, mais est là au nom du « fiaraha-mitantana » ? Cela se chiffre bien à des milliards. Même en francs « mofo gasy » cela fait beaucoup.

Sur quoi alors repose la « volonté » de ces candidats déclarés, sachant qu’ils ne seront jamais élus ? L’espoir d’être casé(e)s et de prétendre à tous les avantages possibles et imaginables car ayant participé. Même Monja Roindefo, monsieur zéro pour cent, en décembre 2006, entend rempiler. Mais qu’a-t-il fait pour le bien de son peuple du sud ? Strictement rien. S’il n’avait pas été désigné PM par Andry Rajoelina, le 7 février 2009, sur la Place du 13-mai, il aurait disparu du paysage politique malgache. Et il ose se pavaner dans un véhicule Hummer à deux milliards « francs mofo gasy », dans les rues de la Capitale. Il ne va pas aussi se permettre de dire que ses affaires (mais quelles affaires ?) sont subitement devenues florissantes. Si ? Ah bon, chapeau alors.

Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres. Parlant toujours du sud, en proie aux dahalo, ces assassins voleurs de zébus, il y en a un aussi dont je ne peux plus m’empêcher de parler. Il s’agit de Soja Jean André alias Kaleta. De pouvoir en pouvoir, il est toujours omniprésent. Mais qu’a-t-il fait pour le peuple, son peuple ? Rien. Mais il existe un hôtel Kaleta, une réserve Kaleta… Vous n’allez pas tout de même pas me dire que les bénéfices vont aux gens de Taolagnaro (Fort-Dauphin) ? Actuellement, l’hôtel Colbert, à Antananarivo, semble être devenu son second domicile. Aux frais de qui ? Pas de panique, je l’y ai encore vu, pas plus tard qu’avant-hier.

« Un peuple n’a que les dirigeants qu’il mérite ». Mais à qui veut-on faire croire que le peuple malgache est innocent de ce qui lui arrive de manière constante depuis 1972 ? Il est volé, pillé, agressé, humilié par des gens qu’il connait et qu’il fréquente tous les jours. Et devant ça, au mieux, un silence de pierre tombale, au pire, des encouragements. La corruption, le déni de justice et la surdité collective ont pris le dessus sur la recherche de la justice et de la paix sociale.

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Secundo, à propos de la candidature de Mamy Ravatomanga. C’est clair et net, aussi limpide que de l’eau de roche. Alors, pourquoi et dans quel dessein, certains médiaboliques persistent à écrire qu’il va se présenter ? Et c’est la manière de certains de faire du « journalisme ». Tssss. Ce noble métier en a pris un sale coup depuis le début de cette quatrième transition que traverse la Grande île de l’océan indien. Ils veulent forcer Mamy Ravatomanga à renier sa parole ? Mais dans cette démarche, ils démontrent tout simplement qu’eux-mêmes ne sont pas crédibles et qu’on ne peut leur accorder confiance. Pourquoi se dévoiler aussi stupidement ? Tout simplement parce qu’ils sont atteints du virus des politocards. Pour quelques francs « mofo gasy » de plus. 4è pouvoir ? Non. Pouvoir de désinformer ? Oui. Mais donnez-moi alors le nom d’un journaliste malgache devenu millionnaire pour avoir été le porte-parole d’un politicien ?

La campagne électorale approche. Certains vont encore tomber dans ce panneau de l’espoir qui fait vivre les imbéciles. Je leur dis : réveillez-vous les gars et faites NOTRE métier convenablement ! C’est-à-dire dénoncer ce qui ne va pas mais épauler ceux qui œuvrent pour le bien du grand nombre. Qui qu’ils soient.

Jeannot Ramambazafy – 14 février 2013

Mis Ă  jour ( Jeudi, 14 FĂ©vrier 2013 19:02 )  
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