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Home Vie politique Dossier U.S.A. Menace Al-Qaïda : la vérité du mensonge pour diaboliser Madagascar

U.S.A. Menace Al-Qaïda : la vérité du mensonge pour diaboliser Madagascar

New U.S. Embassy Compound in Antananarivo, April 4th 2010

Design and construction of the new U.S. Embassy Compound in Antananarivo, Madagascar, consisting of the following facilities: a four level Chancery building of 97,000 sf with offices for U.S. diplomatic staff; a two story Marine Security Guard Quarters (MSGQ) of 8,500 sf with housing for embassy Marine Security Guards; a Consolidated General Services Office (GSO) building and Warehouse of 16,000 sf; and a single story Utility building of 3,700 sf to support site utilities (electrical power transformation and generation, fire and domestic water treatment). Also included are a Recreation Facility and two Compound Access Control (CAC) facilities -- the Consular / Service CAC, and a Main vehicular / pedestrian CAC totaling 7,000 sf -- which control entry points to the compound. Most of the buildings are reinforced concrete structures with ballistics rated walls, glazing, doors and roof decks. The site area is approximately 10 acres.  Contract duration is 32 months from November 2007.

Client : U.S. Department of State

Facility Type : U.S. Embassy Compound

Reportage de Jeannot RAMAMBAZAFY (texte et photos) - Vendredi 2 avril 2010

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1. De l'utilité de la menace d'Al-Qaïda

Les dirigeants politiques des Etats-Unis ont décidé de fermer totalement ou provisoirement des ambassades et consulats au Moyen Orient et en Afrique, dont Madagascar et Maurice. Ils déclarent détenir des renseignements suffisamment sérieux selon lesquelles Al-Qaida pourrait frapper des intérêts Américains, voire Occidentaux, dans les pays concernés. L'annonce a été faite samedi 3 août pour une période qui s'étale du 4 au 10 août. Pourtant, les Américains nous avaient dit qu’Al-Qaida a été réduit à néant avec leurs drones et surveillances sophistiquées. Pourquoi cette soudaine excitation?

Les exercices de sécurité publique ou militaire commencent toujours par une « alerte » lancée par un poste de commandement qui étudie ensuite la qualité de la propagation de l'information et les effets induits. Ce genre d'opération simule des dangers réels ou supposés. Les agents de sécurité ainsi que les administrations concernées mesurent l'efficacité de leurs interventions selon une grille déterminée à l'avance. Cela permet de détecter les failles du système de sécurité et de prendre les mesures appropriées afin d'y remédier. On doit être au top, avec des réactions réflexes, au cas où cela se produirait pour de vrai.

Le public est habitué à ces entrainements dans le domaine des incendies, de crash d'avion, d'accidents industriels ou autres systèmes sanitaires sensibles. Régulièrement, les militaires organisent des « manœuvres », seuls ou impliquant plusieurs pays. Par exemple, actuellement ont lieu d'importantes manœuvres militaires conjointes sino-russes. L'objectif déclaré est la lutte contre le « terrorisme ». Habituellement, dans ces cas-là, les grandes puissances s'espionnent mutuellement pour pouvoir tirer des enseignements sur les capacités conventionnelles des uns et des autres. Elles n'entravent pas les manœuvres.

Cette fois, la récupération de Snowden par la Russie a changé la donne. Cet homme était une pièce maîtresse du système de sécurité des Etats Unis fondée sur l'espionnage des informations numériques. Après avoir fait étalage de ses connaissances, l'homme qui connaît tout ou presque sur les dispositifs de cyber-guerre américains participe -sciemment ou inconsciemment- à la déstabilisation de l'équilibre des forces. L'opinion mondiale s'est retournée contre les E.U. Cependant, rares sont les spécialistes qui pensent que cet homme a agi de lui-même, par moralité. Les Etats-Unis ont protesté vis à vis de la Russie mais ils avaient besoin de montrer que leurs forces ne sont pas diminuées pour autant, et qu'ils restent encore les maîtres du jeu.

Les Etats-Unis se sont donc invités dans la partie sino-russe en cours, en lançant une opération cyber-guerre, la plus importante, avec une envergure jamais connue à ce jour. Les mesures des paramètres numériques et techniques ne suffisent plus. Ils savent que l'opinion est une arme décisive pour remporter des victoires dans les conflits et guerres modernes. Après l'alerte sur les menaces d'Al-Qaida lancées avec forces médias, les Américains mesurent en ce moment la fiabilité de leur dispositif face à la coalition militaire sino-russe, en pleine manœuvre, d'apparence conventionnelle.

D'ailleurs, la porte-parole du Département d'Etat, Jen Psaki, minimise la menace réelle : « Il ne s'agit pas d'une indication concernant une série de nouvelles menaces, mais plutôt d'une indication de notre engagement à faire preuve de prudence et à prendre les mesures appropriées pour protéger notre personnel, y compris les employés locaux et les visiteurs dans nos missions ». Le seul élément vérifiable : ce sont les évasions spectaculaires de milliers des prisonniers quasi simultanées depuis plusieurs pays aux institutions instables. Il fallait quelque chose de cette dimension pour conditionner l'opinion, rendre crédible la fermeture des ambassades et justifier les alertes médiatiques. Quelle heureuse coïncidence!

Pour le reste, retenons simplement que nous sommes entrés de plain-pied dans la cyber-guerre dominée par les Américains. Nous y participons à notre corps défendant. L'analyse des données sur l'opinion, notre opinion, se fait avec notre accord, avec nos signatures sur des documents que nous ne lisons jamais, sur des réseaux sociaux que nous croyons naïvement sécurisés, protégés et cryptés. Le 10 août -délai déjà fixé- la menace d'Al-Qaida aura disparu des écrans. Mais, comptez sur les Américains pour exhiber quelques pièces de trophée, question de montrer que la menace était réelle, et qu'heureusement, la NSA veille sur les Américains et les Occidentaux. L'opération sera couronnée par un sondage d'opinion favorable aux Américains qui ont retrouvé la confiance de l'opinion dans leur système si décrié, depuis 2 mois. Ainsi, Obama pourra se rendre chez Poutine, hébergeur de Snowden, le 5 septembre, lors du G20, dans un rapport de force médiatique à nouveau équilibré. La menace d'Al-Qaida n'aura été que de courte durée mais très utile à l'exercice de cyber-guerre.

Ary Yee Chong Tchi Kan (PC La Réunion)

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2. Suspicion pesant sur les Forces spéciales américains

" À la suite d’une série d’évasions de prison survenues dans neuf pays membres d’Interpol au cours du seul mois dernier, notamment en Iraq, en Libye et au Pakistan, le Secrétariat général de l’Organisation a lancé une alerte mondiale de sécurité invitant à la plus grande vigilance.  L’implication d’Al-Qaida étant soupçonnée dans plusieurs de ces opérations, qui ont abouti à l’évasion de centaines de terroristes et autres criminels, le communiqué d’Interpol sollicite l’assistance des 190 pays membres de l’Organisation en vue de déterminer si ces événements récents sont coordonnés ou liés. », a annoncé l’agence de coopération policière dans un communiqué daté du 3 août 2013.

L’agence ne donne pas la liste des États concernés. Les principales opérations auxquelles elle fait référence sont :

* Le 23 juillet, 500 à 1 000 détenus s’évadent des prisons de Taj et d’Abou Graïb (Irak). 
* Le 27 juillet, 1 117 détenus s’évadent de la prison de Kouafia (district de Benghazi, Libye) à la suite d’une émeute interne couplée à une attaque externe.

* Dans la nuit du 29 au 30 juillet, 243 talibans s’évadent de la prison de Dera Ismaïl Khan (zones tribales pakistanaises).

Selon les témoins, ces évasions sont survenues à l’issue d’opérations commandos très sophistiquées. Les bureaux de recrutement des organisations militaires privées peinent de plus en plus à envoyer du personnel « faire le jihad » en Syrie. D’où l’idée d’extraire de prison des combattants aguerris. De source sûre, les Irakiens sont déjà arrivés sur le terrain.

Washington a répondu à la suspicion qui pèse sur ses Forces spéciales d’avoir organisé ces opérations, en dénonçant un complot d’Al-Qaïda et en fermant temporairement 22 de ses ambassades.

Source : Réseau Voltaire

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INFOS SUR LE U.S. New Embassy Compound D'ANTANANARIVO


Le vendredi 4 avril 2008 est à marquer d’une pierre (angulaire) blanche pour les Américains à Madagascar. En effet, c’est ce jour qu’a été effectuée la pose de la première pierre de la future ambassade des Etats-Unis qui détrônera celle située à Antsahavola. Madagate.com était présent et vous propose des photos de cet évènement que vous ne trouverez nulle part ailleurs. Ci-dessus : Mister Neubert au milieu du couple Niels Marquardt, Ambassadeur des USA à Madagascar.

Du monde, et du beau, il y en avait en ce vendredi ensoleillé, du côté d’Andranomena. Pour changer, nous avons cueilli le maximum d’invités à leur arrivée, afin de d’avoir les sempiternels clichés statiques des places officielles. Cette fois-ci, en tout cas, bravo à l’ambassade US car les journalistes ont pu effectuer leur travail sans trop d’entraves ni sans avoir été parqués comme des bovins comme ce fut toujours le cas depuis. Cette fois, les photographes pouvaient se déplacer pour avoir les meilleurs angles et tout le monde a été accessible. Il faut dire aussi que la surveillance n’a posé aucun problème sur ce terrain où le moindre faux mouvement eut été détectable à un kilomètre à la ronde.

Lors de son discours, l’Ambassadeur Niels Marquardt (ci-dessus face à la presse malagasy) a rappelé que les relations Madagascar/USA remontent en 1868 avec le premier traité de paix et de commerce signé par la reine Rasoherina, suivi du second traité bilatéral signé par la reine Ranavalona II et le président Chester Arthur en 1883. En ce temps, les ancêtres des Malgaches étaient les Vazimba et non les Gaulois que la colonisation française a fait ingurgiter à des générations de peuples brimés et exploités. Certes, c’est de l’histoire mais il n’est pas interdit que les générations présentes et à venir se le rappellent.

Point LIBERTY/West Ambohidroa se situe sur la RN N-58A. En fait la dernière portion de la route digue menant à l’aéroport d’Ivato, juste en face de la station d’essence avant la montée vers Ambohibao. Voilà le nom et l’emplacement exacts de la future nouvelle ambassade des Etats-Unis d’Amérique à Madagascar qui sera inauguré au mois d’août 2010. Soit après 32 mois de travaux. D’une superficie d’environ 4 hectares, les bâtiments de LIBERTY s’étageront sur 11.907 m². Le coût initial des travaux s’élève à 23 millions US dollars et donneront du travail 500 travailleurs malgaches, en utilisant des matériaux du pays.

Les maîtres d’œuvre de ce futur bunker yankee sur la terre malgache sont B.L. Harbert International (Birmingham, Alabama) et Page Southerland Page (Arlington, Virginie). Le chef de projet se nomme Eric. N. Rumpf. A partir du mois d’aôut 2010 donc, LIBERTY sera le lieu de travail bien espacé et très sécurisé de 300 américains et malgaches qui formeront le personnel. Du côté d’Antsahavola, on commence déjà à soupirer de soulagement car d’ici deux ans et quelque finis les contrôles à toute heure et l’anxiété permanente. Rappelons que la construction d'ambassades aux normes de très haute sécurité entre dans le programme NEC (New Embassy Compound) du gouvernement américain.

Reportage: Jeannot Ramambazafy, Journaliste

Mis à jour ( Jeudi, 08 Août 2013 05:36 )  
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