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Air Madagascar. Survol sur la légèreté d’un non-être

Toulouse, 18 mars 2015. A malin, malin et demi. Non, ce n'était pas les clés pour ouvrir la porte de la sortie de la liste B de l'Union européenne.


Bon, la nouvelle déjà annoncée par le quotidien "la Gazette de la Grande île" du samedi 4 avril 2015, est devenue officielle : le gouvernement européen ne se prononcera qu'en mars 2016 pour savoir si la compagnie Air Madagascar sera ou non enlevée de la liste noire.


Les Tsars implacables mais pas impeccables du secteur aérien et touristique de Madagascar. Beaucoup de paroles mais des actions nocives voire toxiques pour l'intérêt du grand nombre

Quid, dès lors du triumvirat Jacques Ulrich Andriatiana/Henry Rabary-Njaka/James Andrianalisoa (de gauche à droite sur la photo ci-dessus) ? Messieurs : lorsque l’on faillit à sa mission, sous d’autres cieux, on a le courage de ses actes et de ses paroles et on démissionne sans bruit plutôt que « d’être démissionnés ». Mais il faut dire que, dans ce régime Rajaonarimampianina, moins on est efficace plus on a de grandes chances de garder son poste et les avantages liés avec.

Retour sur la mort annoncée d’une démarche aussi stupide que je m’en-foutiste.

20 septembre 2014. Mais ce sont les piliers du parti Hvm qui se sont déplacés chez Airbus et ART à Toulouse, autour du Filoha Rajaonarimampianina, ma parole ! Henry Rabary-Njaka, Rivo Rakotovao, Eric Koller, Jacques Ulrich Andriantiana, James Andrianalisoa. L'exception à la règle : Solofo Rasoarahona, alors "ambassadeur itinérant", qui sait toujours tirer son épingle de ce jeu "politocard" et malsain.

Quel Malgache, même s’il n’aura jamais l’occasion -au cours de sa vie- de monter dans un avion, ne serait pas fier que sa compagnie aérienne nationale ne soit pas considérée comme une bête noire dans l’espace Schengen ? Car il faut savoir que les actionnaires de la compagnie Air Madagascar sont, si vous l’ignoriez encore et sauf tour de passe-passe à la Rajaonarimampianina :


  • L'État malgache (donc le peuple) : 89,56%
  • Assurances ARO : 5,53%
  • SONAPAR (Société nationale de participation) : 2,53%
  • AIR FRANCE : 1,65 %
  • Assurances NY HAVANA : 0,32 %
  • Personnel d'Air Madagascar et privés : 0,39%
  • Photo : Jacques Ulrich ANDRIANTIANA, Ministre du transport et de la météorologie (au centre) entouré de Rivo RAKOTOVAO, Ministre d’État chargé des infrastructures, de l’Equipement et de l’Aménagement du Territoire et Henry RABARY-NJAKA, Directeur du cabinet du Président de la République (à droite); James ANDRIANALISOA, Directeur Général de l'ACM; François Goldblatt, Ambassadeur de France à Madagascar et Sophie Germain, Représentante de la DGAC -Direction générale de l’Aviation civile- (à gauche)

    RAPPEL. Le jeudi 23 juillet 2014 s’est tenue la cérémonie de lancement de la mission d’assistance technique au bénéfice de l’Aviation Civile de Madagascar (ACM) suite à la demande de soutien que Madagascar a adressée à la France en janvier 2013. Elle a officialisé aussi le lancement du programme SAFE dont l’accord a été signé au mois de mai 2014 à Dakar entre l’État Français, l’État Malgache et l’OACI (Organisation de l’Aviation Civile Internationale). Dotée d’un financement français de 362.000 €, cette mission vise à soutenir les efforts de l’ACM pour se mettre en conformité avec les exigences internationales en matière de surveillance des opérateurs aériens, condition nécessaire à la sortie Air Madagascar de l’Annexe B de la liste des compagnies faisant l’objet d’une interdiction d’exploitation dans l’Union Européenne. Cela n’a donc servi à rien du tout pour cette année 2015.


    Le blabla et le bling bling n’ont pas leur place dans le domaine sécuritaire de l’aviation aérienne civile. Du moins dans l’espace Schengen. Là-bas, tout dépend des critères et des normes strictes imposées par l’Union européenne (UE) en matière de sécurité aérienne pour les avions, les passagers et les aéroports (lire ICI).

    Il faut savoir qu’Air Madagascar figure dans la liste B de l’UE depuis avril 2011. A l’époque, cependant, ce n’est pas la compagnie elle-même qui a été interdite de vol dans l’espace aérien européen mais ses deux Boeing 767-300. Pour continuer à assurer la liaison directe avec l’Europe -et à titre provisoire-, un Boeing 777-200ER a été loué chez EuroAtlantic.


    En 2012, deux Airbus A340-300 sont acquis sur la base d'un contrat de leasing ACMI sur six ans, signé avec Air France. Mais Air Madagascar figure toujours dans la liste B dont la dernière actualisation date du 12 décembre 2014. Pourquoi ?

    Tout simplement amis lecteurs, parce que le copinage, le blabla et le bling-bling ont leurs limites et que l’UE ne blague pas, ni ne se laisse influencer par des « parades » (dans tous les sens du terme) qui constituent des dangers escamotés prévisibles. Une fois Hery Rajaonarimampianina au pouvoir, les promesses étaient… prometteuses. Il faut tout de même se souvenir que cet ancien ministre des Finances et du Budget était également Président du Conseil d’administration d’Air Madagascar, de 2011 à 2013. Hélas, le plus urgent pour lui, une fois Président de la république, aura été de placer les copains aux postes stratégiques. Si au moins ils étaient compétents… Mais ils le sont en deux mots distincts…

    Journal officiel de l’Union européenne du 11.04.2014 – L 108/16

    RÈGLEMENT D'EXÉCUTION (UE) N° 368/2014 DE LA COMMISSION du 10 avril 2014 modifiant le règlement (CE) n° 474/2006 établissant la liste communautaire des transporteurs aériens qui font l'objet d'une interdiction d'exploitation dans la Communauté

    (Texte présentant de l'intérêt pour l'EEE -Espace économique européen-)

    EXTRAITS sur :

    Transporteurs aériens de Madagascar

    Le transporteur aérien Air Madagascar fait l'objet de restrictions d'exploitation et figure à l'annexe B conformément au règlement d'exécution (UE) n° 390/2011 de la Commission (7). Depuis lors, les discussions avec les autorités compétentes de Madagascar (ACM) et Air Madagascar se sont poursuivies en vue d'obtenir des informations actualisées sur les progrès accomplis dans la mise en œuvre de mesures correctives.

    Faisant suite aux demandes répétées de l'ACM et du transporteur aérien Air Madagascar sollicitant une réévaluation des restrictions d'exploitation imposées par le règlement d'exécution (UE) n° 390/2011, la Commission, assistée par l'AESA (Agence européenne de la sécurité aérienne) et des experts des États membres, a effectué une mission d'évaluation de la sécurité à Madagascar entre le 10 et le 13 février 2014. Le but de la mission était de vérifier la bonne mise en œuvre des mesures prises par l'ACM et Air Madagascar pour remédier aux problèmes de sécurité décrits dans ledit règlement.

    Au cours de la visite, l'ACM n'a pas été en mesure de fournir à l'équipe d'évaluation les éléments attestant l'efficacité du plan de mesures correctives et préventives qui avait été élaboré et mis en œuvre pour résoudre le problème de l'absence de surveillance adéquate de la sécurité des activités d'Air Madagascar. L'équipe a constaté qu'en ce qui concerne le programme de surveillance des activités d'Air Madagascar adopté en 2013, 60% seulement des inspections planifiées avaient été effectuées dans les domaines groupés des opérations et de l'octroi de licences et moins de 25% dans le domaine de la navigabilité. L'analyse des inspections menées par l'ACM a également révélé que la clôture des constatations s'était effectuée sur la base de plans de mesures correctives et non sur la base d'une vérification des mesures de mise en œuvre.

    L'ACM a également désigné le manque de ressources qualifiées comme principale cause profonde de l'absence de mise en œuvre correcte d'un programme de surveillance approprié. Ce point avait déjà été examiné au cours de la réunion du comité de la sécurité aérienne de novembre 2012. À cette époque, ainsi qu'il est précisé dans le règlement d'exécution (UE) n° 1146/2012 de la Commission (8), l'ACM a informé le comité de la sécurité aérienne qu'elle avait conclu un contrat de deux ans afin d'obtenir une assistance technique externe pour l'aider à respecter ses obligations de surveillance en matière de sécurité. L'équipe a constaté au cours de la visite que ce contrat avait été suspendu 6 mois après son entrée en vigueur.

    La mise en œuvre du plan de mesures correctives et préventives élaboré par Air Madagascar en réponse aux restrictions d'exploitation imposées par le règlement d'exécution (UE) n° 390/2011 a été évaluée par l'équipe lors de sa mission auprès du transporteur aérien.

    L'équipe a reçu des éléments attestant les progrès accomplis par le transporteur aérien dans le domaine des systèmes de gestion de la navigabilité des aéronefs, de la documentation et du contrôle de qualité. Le transporteur aérien a désigné ces systèmes de gestion comme étant les plus déficients selon l'analyse des causes profondes des résultats du programme SAFA.

    L'évaluation réalisée par l'équipe n'a pas révélé de manquements majeurs dans les domaines des opérations et de l'octroi de licences, mais des craintes ont été émises dans le domaine de la navigabilité, de sorte qu'il s'impose d'améliorer encore les procédures mises en place par le transporteur aérien. De plus, le nombre et la nature des recommandations que l'équipe a dû faire à Air Madagascar montrent à quel point le transporteur aérien dépend des résultats des activités de surveillance assurées par des tiers pour l'amélioration continue de ses systèmes de sécurité.

    Afin de remédier aux manquements constatés au cours de la mission d'évaluation de la sécurité de l'UE, l'ACM et Air Madagascar ont élaboré deux plans de mesures préventives et correctives différents.

    L'ACM et Air Madagascar ayant sollicité une réévaluation des restrictions d'exploitation imposées par le règlement d'exécution (UE) n° 390/2011, le comité de la sécurité aérienne les a entendus le 26 mars 2014. Lors de cette réunion, l'ACM et Air Madagascar ont fourni les détails du plan de mesures correctives destiné à répondre aux observations formulées lors de la mission sur place. L'ACM a également déclaré que les opérations aériennes de tous les transporteurs aériens certifiés à Madagascar, à l'exception d'Air Madagascar, sont limitées à l'exploitation de vols nationaux. Seuls les vols d'évacuation sanitaire dérogent à cette règle. La Commission et le comité de la sécurité aérienne ont souligné que la Commission devait être tenue informée de tout changement intervenant dans cette politique.

    Si le comité de la sécurité aérienne a pris acte des progrès réalisés par l'ACM et Air Madagascar dans la mise en œuvre des normes de sécurité internationales, il n'a pu que conclure, sur la base du rapport de la mission d'évaluation de la sécurité de l'UE et des informations présentées par l'ACM et Air Madagascar lors de leur audition devant le comité de la sécurité aérienne, que de nouveaux progrès restaient nécessaires, surtout de la part de l'ACM au regard de ses activités de surveillance. Par conséquent, sur la base des critères communs fixés à l'annexe du règlement (CE) n° 2111/2005, il est estimé qu'Air Madagascar devrait être maintenu dans l'annexe B.

    Les États membres contrôleront le respect effectif des normes de sécurité applicables en accordant la priorité aux inspections au sol à effectuer sur les appareils d'Air Madagascar en vertu du règlement (UE) no 965/2012.

    (7) Règlement d'exécution (UE) no 390/2011 de la Commission du 19 avril 2011 modifiant le règlement (CE) no 474/2006 établissant la liste communautaire des transporteurs aériens qui font l'objet d'une interdiction d'exploitation dans la Communauté (JO L 104 du 20.4.2011, p. 10).

    (8) Règlement d'exécution (UE) no 1146/2012 de la Commission du 3 décembre 2012 modifiant le règlement (CE) no 474/2006 établissant la liste communautaire des transporteurs aériens qui font l'objet d'une interdiction d'exploitation dans la Communauté (JO L 333 du 5.12.2012, p. 7).

    Le présent règlement entre en vigueur le jour suivant celui de sa publication au Journal officiel de l'Union européenne.

    Le présent règlement est obligatoire dans tous ses éléments et directement applicable dans tout État membre.

    Fait à Bruxelles, le 10 avril 2014.

    Par la Commission, au nom du président,

    Joaquín ALMUNIA

    Vice-président


    Une année est très vite passée, faite de promesses et de gaspillage financier, au profit de Me Henry Rabary-Njaka et de James Andrianalisoa (lire ICI). Pour eux, il est vrai que l’espoir fait vivre les imbéciles. « Il est estimé qu'Air Madagascar devrait être maintenu dans l'annexe B ».

    Boum donc !  le Journal officiel de l’Union européenne, le lendemain même, fait s'écrouler ce mirifique château de cartes fait d’effets d’annonces. Mais ce n’était pas fini.

    ----------------------------------------------------------------

    Journal officiel de l’Union européenne du 12.12.2014 – L 355/8

    RÈGLEMENT D'EXÉCUTION (UE) N° 1318/2014 DE LA COMMISSION du 11 décembre 2014 modifiant le règlement (CE) n° 474/2006 établissant la liste communautaire des transporteurs aériens qui font l'objet d'une interdiction d'exploitation dans la Communauté

    (Texte présentant de l'intérêt pour l'EEE -Espace économique européen-)

    EXTRAIT sur :

    Transporteurs aériens de Madagascar

    Les discussions avec les autorités compétentes de Madagascar se sont poursuivies activement dans le but de suivre les progrès accomplis par ces autorités pour garantir que la surveillance en matière de sécurité de tous les transporteurs aériens certifiés à Madagascar s'effectue dans le respect des normes internationales de sécurité.

    La Commission, assistée par l'AESA, a organisé une réunion de concertation le 23 octobre 2014 avec les autorités compétentes de Madagascar et des représentants du transporteur aérien Air Madagascar. Lors de cette réunion, le transporteur aérien a fourni des informations sur l'évolution de sa flotte et a notamment fait savoir que deux appareils de type Boeing 737, qui figurent à l'annexe B du règlement (UE) n° 474/2006, seront progressivement remplacés, à partir de 2015, par des appareils du même type, et qu'un appareil de type ATR 72-600 viendra compléter sa flotte dans le courant du premier trimestre de 2015.

    Le 10 novembre 2014, le transporteur aérien Air Madagascar a demandé à ce que l'annexe B soit modifiée afin d'autoriser, d'une part, l'exploitation des nouveaux appareils de type Boeing 737 qui remplaceront les appareils de type Boeing 737 que ce transporteur possède actuellement dans sa flotte et, d'autre part, l'exploitation de l'appareil de type ATR 72-600 qui viendra compléter sa flotte.

    Air Madagascar a fourni des éléments attestant que les performances de sa flotte en matière de sécurité s'étaient améliorées. En ce qui concerne les opérations effectuées avec les appareils de type Boeing B737, les autorités compétentes de Madagascar ont déclaré être satisfaites du niveau actuel de conformité aux exigences de l'OACI démontré par Air Madagascar. Les États membres et l'AESA ont confirmé que les inspections au sol effectuées dans des aéroports de l'Union dans le cadre du programme SAFA n'avaient révélé aucun problème particulier.

    Par conséquent, conformément aux critères communs fixés à l'annexe du règlement (CE) n° 2111/2005, il est estimé qu'il y a lieu de modifier la liste communautaire des transporteurs aériens qui font l'objet d'une interdiction d'exploitation au sein de l'Union en ce qui concerne Air Madagascar. Il y a lieu de modifier l'annexe B du règlement (CE) n° 474/2006 pour autoriser l'exploitation des appareils de type B737 et de l'appareil de type ATR 72/42 qui figurent ou figureront sur le CTA d'Air Madagascar.

    Les États membres continueront de contrôler le respect effectif des normes de sécurité applicables en accordant la priorité aux inspections au sol à effectuer sur les appareils d'Air Madagascar en vertu du règlement (UE) n° 965/2012.

    Le présent règlement entre en vigueur le jour suivant celui de sa publication au Journal officiel de l'Union européenne.

    Le présent règlement est obligatoire dans tous ses éléments et directement applicable dans tout État membre.

    Fait à Bruxelles, le 11 décembre 2014.

    Par la Commission, au nom du président,

    Violeta BULC

    Membre de la Commission


    Malgré tout cela, dans le même Journal officiel, à la date du 12 décembre 2014, Air Madagascar fait toujours partie de l’annexe B… Comme quoi, le langage diplomatique européen semble avoir été une certitude pour les grands manitous de l’aviation civile de Madagascar qui n’ont pas manqué de faire des annonces qui se sont donc révélées fausses car, et on revient à la case départ : le gouvernement européen ne se prononcera qu'en mars 2016 si la compagnie Air Madagascar sera ou non enlevée de la liste noire.

    Les responsables étatiquesmalgaches n’ont rien vu de l’ironie contenue dans la phrase : « les autorités compétentes de Madagascar ont déclaré être satisfaites du niveau actuel de conformité aux exigences de l'OACI démontré par Air Madagascar ». Ce n’est pas à eux d’être ou non satisfaits mais c’est leur devoir de satisfaire aux normes de sécurité aérienne de l’Union européenne. Et ce n’est pas l’achat déjà très opaque de nouveaux ATR 72-600 qui amélioreront ces normes pour Air Madagascar.


    Ces apprentis sorciers qui ne visent que le festival des baleines de juillet 2015 ne savent même pas que la gestion d’une entreprise comprend, de manière indissociable comme l’eau et le riz : le nerf de la guerre, certes, mais également les ressources humaines et l’organisation, jumelles du volet commercial. Si un de ces éléments est négligé, c’est tout l’édifice qui s’écroule.


    Patrick Ramonjavelo, au fond, avec une cravate couleur grenat

    Et je reprends, ici, les déclarations de Patrick Ramonjavelo, de l'Association des agences de voyages de Madagascar, qui a été un bras droit de Jean Max Rakotomamonjy alors ministre du tourisme, en ce qui concerne Air Madagascar : « il n'y a pas de véritable plan stratégique (...). On fait les choses en fonction des opportunités mais pour les investisseurs et les voyagistes, il faut une certaine visibilité ». L’opportunité, ici, est donc uniquement le Festival des baleines 2015 sur l'île Sainte-Marie, parrainé par Julien Lepers. Et après ?

    Eh ben dites donc ! Et deux ans de perdus pour le pays tout entier et pour ce régime bananier. Comme quoi, ce n’est pas Air Madagascar tout seul qui est concerné mais c’est le pays Madagascar qui est foutu en l’air. Et voilà ce qui clos ce dossier constituant effectivement un large survol sur la légèreté d’un non-être des actuels dirigeants malgaches.

    Un dossier de Jeannot Ramambazafy – 9 avril 2015

    Mis à jour ( Samedi, 11 Avril 2015 06:28 )  
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