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Frédéric Onof (au centre) sur le terrain
COMMUNIQUE DE PRESSE
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Le BIP (Base Internationale de projet) est à la fois une plate-forme inter associative, un centre de collecte et un partenaire de la logistique dédiée aux activités humanitaires. BIP est composé d’amis bénévoles et de partenaires associatifs venant en partie du monde médical. Ils travaillent ensemble à la réalisation de projets principalement dans les domaines de la Santé. Par le développement de ses moyens logistiques, le BIP est en mesure de collecter, stocker et mettre à disposition des équipements sélectionnés et vérifiés par des spécialistes. Le maître mot étant le partage, l’association BIP s’engage sur des projets visant à un développement durable. Les matériels stockés dans leur dépôt sont affectés à différents projets déposés, étudiés et approuvés, permettant d’améliorer l’accès aux soins pour tous, qui entre dans les Objectifs du Millénaire pour le Développement.
Concernant Madagascar, et particulièrement la région Analanjirofo, le Projet Pilote « Equipements de Dispensaires » a été confiée à l’association HETSIKA dont la raison de vivre repose sur :
-Le développement et la promotion de la connaissance de la Grande Ile de l’océan Indien ;
-Le regroupement de toutes les personnes s’intéressant à la population peuple malgache.
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Le rôle de l’association HETSIKA a été d’effectuer une étude de faisabilité sur terrain auprès des collectivités malgaches, suivie d’une communication concernant les besoins, destinée aux partenaires et des organismes internationaux. Mais ce rôle n’en restera pas là . En effet, HETSIKA est le partenaire intermédiaire et le coordinateur de l’opération entre le BIP et la Région Analanjirofo. Ainsi, une structure de coordination sera mise en place, basée à Antananarivo, dirigée par M. Frédéric Onof.
Dans sa première phase, le rôle de BIP et de ses partenaires a été de prendre en charge le conditionnement et l’envoi de matériels spécifiques dans un premier conteneur. A vocation humanitaire, BIP n’a payé aucun frais pour ces matériels et le fret jusqu’à Toamasina. Rappelons que, pour tous ses projets confondus, à travers le monde, BIP a la capacité d’envoyer de 30 à 60 conteneurs par an.
Lors de la seconde phase, la participation de l'association HETSIKA s’axe sur le suivi du Projet et de la logistique locale. Les matériels de ce premier conteneur serviront au rééquipement de quatre centres de soins de base (CSB1 et CSB2) et à l’amélioration de l’accès aux soins des populations les plus défavorisées dans la Région Analanjirofo.
Hormis BIP et l’association HETSIKA, les partenaires concernés par ce Projet Pilote sont : la Région Analanjirofo, SONEMA, partenaire financier du BIP pour l’envoi du container, et TELMA qui a organisé la conférence de presse de ce 31 août 2011.
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Conférence de presse du 31 août 2011
Ouverture par Frédéric ONOF
Mesdames et Messieurs bonjour,
Je vous remercie d’avoir répondu à notre invitation.
Je suis Frédéric ONOF, Directeur des Opérations de l’association HETSIKA.
HETSIKA est une association qui œuvre dans le cadre du développement des relations entre Madagascar et la France.
A ce titre, nous avons été coordinateur de la phase pilote d’un projet d’ambition nationale qui vise à équiper les Centres de Soins de Base qui le nécessitent.
Ce projet pilote a été réalisé en région Analanajirofo, en collaboration avec les acteurs que je vais vous présenter :
- Monsieur Michel SAINA, Chef de la Région Analanjirofo,
- Monsieur Liva RAHARISON, Directeur de Cabinet, Monsieur Roger MAHAZOASY, Délégué National à la Coopération Décentralisée, Monsieur Georges RATSIMANDRATRA, Directeur de l’appui technique aux Collectivités Territoriales Décentralisées,
- Le représentant du Ministère de la Jeunesse et des Loisirs, Monsieur Yves Renaud RANAIVOARIMALALA
- Docteur Isaie ANDRIAMIANDRA, Directeur Régional de la Santé de la région Analanjirofo,
- Monsieur Guy RENAUDIN, qui représente l’association BIP ainsi que le partenaire financier, la société SONEMA. Je tiens à vous préciser que le BIP, ou Base Internationale de Projet, est une ONG humanitaire reconnue par l’ONU et spécialisée dans la logistique et l’aide hospitalière médicale, et la SONEMA un opérateur de services en Télécommunications qui participe à des projets humanitaires à Madagascar,
- Madame Isabelle SALABERT, directeur exécutif, de la fondation TELMA qui a la gentillesse de nous recevoir aujourd’hui.
Toutes ces personnes vont se relayer afin de vous expliquer le déroulement de ce projet ; en commençant par Monsieur Guy RENAUDIN qui va vous exposer plus en détail l’ambition de ce projet.
Je souhaite aussi exprimer mes remerciements aux opérateurs locaux qui ont apporté leur contribution au bon déroulement du projet, à savoir :
- l’association FAGNANKO de Maroantsetra,
- L’association des Jeunes Actifs de Maroantsetra,
- L’opérateur YANG CHAN Sylvain,
Mesdames et Messieurs,
Je vous remercie de votre attention, et je passe la parole à Monsieur Guy RENAUDIN.
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Présentation de Guy RENAUDIN
D’abord merci à Frédéric ONOF qui a pris complètement en charge la distribution, ici à Madagascar, des produits hospitaliers et en suivant rigoureusement les buts, donc les exigences, des fournisseurs. Merci encore à Frédéric ONOF pour son total dévouement à cette opération.
Maintenant deux mots sur les fournisseurs :
SONEMA installé à Monaco, est un fournisseur spécialisé dans les transmissions satellitaires internationales « tous pays ». SONEMA s’occupe entre autres de la mise en relation de toutes les Banques Centrales d’Afrique ainsi que des principaux Services d’Etat des mêmes pays pour leurs transmissions avec l’Etranger.
SONEMA s’est également occupé de nos armées expatriées en mettant à disposition des cabines téléphoniques directement reliées par satellite.
C’est enfin SONEMA qui a eu la gentillesse de mettre à notre disposition un container de 20 pieds, soit 33 m3, que nous avons rempli de matériels et accessoires hospitaliers. Et SONEMA l’a envoyé à ses frais, jusqu’en « sous douane » à Tamatave.
C’est Frédéric ONOF, directeur des opérations de l’association HETSIKA, qui a assuré la coordination entre les équipes malgaches et françaises pour l’identification de la région et des CSB destinataires, le suivi du container, sa réception et la distribution aux quatre centres de soins de base.
Tout ce que je viens de vous dire m’amène à vous parler maintenant du maillon indispensable nommé « Base Internationale de Projets », soit encore « BIP humanitaire ».
BIP est une ONG reconnue comme organisme de premier ordre par la qualité de ses fournitures et la rigueur de son statut.
Je suis naturellement très fier d’être membre de BIP et responsable, j’espère pour un futur étendu, des envois vers Madagascar.
BIP est spécialisé dans la récupération de tout ce que les hôpitaux doivent abandonner lorsque de nouvelles lois leur imposent des contraintes supplémentaires. Depuis plus de 10 années nous collectons avec nos camions et autres véhicules tous ces rejets qui sont une aide si précieuse pour tant de monde.
Nous amenons tout à notre stock de Meaux, près de Paris, (2500 m² répartis en deux grandes allées, l’une avec le matériel léger stocké sur 8 mètres de hauteur, l’autre pour le matériel lourd ou encombrant).
Nous jugeons tout, de la qualité des demandeurs à la qualité des stocks.
Ce qui arrive à l’entrepôt est aussitôt expertisé, classé, ou mis de côté et jeté. Tout est passé, voire démonté, pour vérifier jusqu’à la plus petite pièce mécanique ou électronique. Malheureusement nous en jetons aussi beaucoup.
La qualité des demandeurs. Il ne peut pas être question d’expédier sans contrôle rigoureux. Nous allons sur place voir les tenants, les opérateurs, le politiques, leur sérieux.
Nous voulons être sûrs de la distribution et du bon usage de nos envois. Les dix années d’expéditions nous ont rendus très rigoureux, prudents et surtout responsables vis-à -vis de ceux qui attendent de nous tant et tant de produits.
Nous regonflons nos stocks en fonction des décisions prises par le Ministère de la Santé et nous allons chercher partout en France avec nos propres camions et autres véhicules, quelques spécialistes techniques, nos chauffeurs, tous bénévoles, que nous logeons et nourrissons tout de même. Quelque fois nous restons une semaine à l’extérieur pour démonter une salle d’opérations ; il y a tellement de haute technicité dans le matériel hospitalier.
La pauvreté nous demande notre aide et notre réponse est évidente.
C’est la raison pour laquelle nous avons décidé avec notre Président de nous occuper spécialement de vos Centres de Soins sur une longue période et sur toute l’Île qui dépendra aussi des possibilités de nos sponsors qui peuvent être en France, mais également dans tous les pays que nous aidons.
En finale, comment pouvons-nous remercier la Fondation TELMA autrement qu’en lui donnant accès à toutes nos possibilités matérielles ?
Je terminerai comme je le fais en fin de mes conférences :
J’ai dit … et je redonne la parole à Frédéric ONOF
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Dossier de Jeannot RAMAMBAZAFY – 1er septembre 2011